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Dik ap Prale
208 abonnés
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3,0
Publiée le 14 novembre 2016
James après Jack, et sans Tim. Henry Selick n'a alors pas à l'époque attiré l'intention sur cette pure fantaisie. On regrette bien évidemment toute l'étendu de l'univers Burtonien, mais le rythme et un regard soigné suffit ici à faire des merveilles. Sans l'excentricité budgétaire qu'on pourrait imaginer d'une production Disney, attentive au travail du réalisateur, on ne ressent pourtant que simplicité et sincérité.
Entre film et animation le passage de l'un à l'autre est difficile. Car une fois, qu'on a accepté l'étrangeté de cette réalité romancé de James vivant avec ses tantes (sorcières), on débouche sur un dessin animé, à gros trait, à la logique du rêve.
Adaptant Roald Dahl, Henry Selick se montre beaucoup plus à l'aise dans la partie filmée en stop-motion plutôt que celle avec des acteurs, un peu maladroite et naïve. Il est vrai que l'histoire est naïve par nature mais cela passe beaucoup mieux en animation. Visuellement c'est superbe avec de beaux décors et des personnages hauts en couleur et cette partie est vraiment enchanteresse rattrapant ainsi la maladresse du début et de la fin. Comme chaque film de Selick, "James et la pêche géante" est un petit bijou.
Le film est composé d'une petite moitié filmée live (environ 20 minutes au début et 15 minutes à la fin) et d'une autre partie en animation stop motion. Et c'est clairement la partie animée qui s'en tire le mieux, car la beauté, le charme et la poésie y opère bien plus. L'ensemble est assez mièvre et naïf (adaptation d'un livre pour enfants oblige...) et la partie live en pâtit vraiment, ressemblant de ce fait à un téléfilm de mercredi après-midi. Cependant l'histoire est amusante, l'univers est plaisant et plastiquement soigné (même si on est assez loin qualitativement de celui du précédent film du réalisateur, L'Etrange Noël de Mr Jack...) et les personnages sont vraiment plaisants. On a même droit à un happening de Mr Jack (ou alors c'est une simple récup' de vieux personnages, allègeant ainsi le budget...). Pour faire simple, le film est réussi mais ne s'adresse essentiellement qu'aux plus jeunes et ne tient pas la comparaison avec son prédécesseur. Tim Burton n'étant ici que producteur, alors qu'il était aussi scénariste et créateur de tous les personnages sur Mr Jack, ceci expliquerait cela. Henry Selick fera beaucoup mieux avec le superbe Coraline... Et sans Burton en plus...
La partie en prise de vues réelles est décevante : les acteurs sont mal dirigés et les décors sont restreints, mais les plus petits y trouveront leurs comptes.
Par contre, l'animation est réussi et les personnages sont très bien déssinés. spoiler: J'ai beaucoup aimé la scène où l'on revoit Jack, le héros du précédent film d'Henry Selick.
Malheureusement, les chansons ne sont pas très entrainates.
henry selick (futur réalisateur de mon film préféré coraline)s'associent avec tim burton (mon réalisateur préféré)pour faire de ce film un vrai divertissement familliale!
Après l'Etrange Noël de M. Jack, Henry Selick a t'il essayé de renouveler son exploit ? De toutes façons, c'est raté. On ne peut pas dire que ce film plaise vraiment. Les personnages ne sont en rien attachants, l'histoire est banale, les musiques sont nulles et le pire, mais le pire de tout, ce sont les décors ! Je n'y crois pas de voir ça ! C'est tellement moche ! Et puis, dans ce film (tous public, ça a son importance), malgré les clins d’œil à L'Etrange Noël de M. Jack, on s'ennuie redoutablement. A éviter donc.
Henry Selick démontre une nouvelle fois ses talents et son esprit génial. On retrouve certains élèments qui ont faits le succés de "L'Etrange Noel de Monsieur Jack", dont un clin d'oeil qui fait sourire dans le film. Le problème c'est bien le fait que l'on ne peut oublier Jack Skellington, malgrés un certains attachements à James et ses chansons.
Un excellent film d'animation utilisant la technique "image par image" mélangeant le monde réel et un monde imaginaire. Mais il est, selon moi, plus destinés aux enfants qu'aux adultes.
Second long-métrage pour Henry Selick, après s'être fait mondialement connaître grâce à son précédent film : L'Etrange Noël de M. Jack (1994), il récidive avec la technique du stop-motion en alternant cette fois-ci avec quelques prises de vues réelles et de l'animation et s'offre ainsi une version très gothique du roman de Roald Dahl : "James et la grosse pêche" (publié en 1961). Si Henry Selick n'a plus rien à prouver, depuis on lui doit tout de même le remarquable Coraline (2009). Ici, James et la pêche géante (1997) s'adresse plus à un public jeune, contrairement à ses autres films, plus sombres et donc destinés à un public averti. Le scénario fait rapidement défaut et le film ennui au plus au point malgré les nombreux rebondissements et la multiplication des protagonistes au premier plan. En plus de cela, les personnages sont loin d'être attachants et les décors sont d'une laideur redoutable. On a clairement l'impression d'avoir affaire à une oeuvre de commande. Comment un réalisateur aussi talentueux a t-il pu tomber aussi bas en réalisant ce conte dénué de saveur et à l'esthétisme aussi peu soignée. Une regrettable déception de la part d'un cinéaste tel que lui (signalons tout de même que le film a été coproduit par son acolyte Tim Burton).