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ManoCornuta
270 abonnés
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2,0
Publiée le 18 novembre 2014
Je ne suis pas un inconditionnel de Stephen King, mais je vais supposer qu'en l'occurrence, il a été bien mal servi... Le pitch de départ peut amuser, certaines répliques vous tirent un sourire, et il faut reconnaître les qualités techniques de l'ensemble vu l'époque de sa réalisation. Mais au final, tremble-t-on de peur devant son écran? Pas vraiment. Le scénario avance par à-coups avec bien trop d'impasses sur l'évolution des personnages, l'absence d'explications étant d'ailleurs une constante. C'est distrayant mais sans plus. Rien d'inoubliable, à commencer par les acteurs qui sont loin d'être flambants.
Comment faire une œuvre fantastique réaliste tout en flinguant un fantasme américain ? En faisant passer l'objet (mythique) du fantasme - ici une Plymouth 57 - pour un monstre ! Stephen King l'a écrit (brillamment), et John Carpenter l'a adapté (fidèlement).
Après la lecture du bouquin, c'est forcément tête baissée que je me lance dans cette adaptation, plus tout à fait jeune, de John Carpenter, roi de l'horreur à l'ancienne. Les scénaristes ayant pris quelques libertés vis à vis de l'histoire, et l'interprétation étant un brin mollassonne, cela nous donne un film au rythme inégal, tantôt génial, tantôt nullissime... Vraiment dommage, car le support avait de quoi laisser rêveur et les effets visuels tiennent encore la route après toutes ces années!!
Christine est un film vraiment impressionnant ! Adapté d'un roman de Stephen King du même nom et réalisé par John Carpenter, Christine est sortit en 1983. Il y a un moment donc. Mais j'ai été vachement surpris déjà par une chose, ce film n'a pas pris une ride ! Et c'est le point fort de ce film, la mise en scène. Elle déborde d'ingéniosité, la manière de tourner les scènes (celle du match est la plus impressionnante), la manière de rendre Christine vivante qui sera parfois effrayante tellement on y croit parfois. Les effets spéciaux sont très impressionnants pour l'époque (je pense surtout aux reformations de Christine). L'histoire commence par nous présenter Christine à l'usine d'automobiles durant les années 50. la scène d'introduction est accompagné par une musique sublime qui nous met dans l'ambiance, elle s'arrête lorsque Christine commence à montrer son sale caractère à un employé. Plus tard le héros, un timide mal dans sa peau va en tomber amoureux. Il va l'acheter et les changements vont commencer. Il est important de souligner le très bon jeu d'acteur de Keith Gordon qui va bien amener les changements de caractère du héros. Ce dernier à force de fréquenter Christine va devenir spoiler: bien plus sûr de lui et aussi mauvais . Mais Christine ne supporte pas qu'on la tabasse ou qu'on la trahisse. C'est pourquoi elle n'hésite pas à se venger. Ces scènes sont d'ailleurs ultra jouissives et débordent de mise en scène. Sérieusement vous avez déjà vu une voiture en flammes poursuivre un pauvre type qui essaye de s'enfuir ? L'histoire est donc géniale et bien perverse comme il faut. N'oublions pas que c'est du Stephen King à la base. La composition musicale du film a été réalisé par John Carpenter lui même. Ce n'est pas sa meilleure mais il faut avouer que cela accentue beaucoup les scènes où il y a une certaine tension. Mon dieu ce film a un charme fou. Il nous rappelle quelles glorieuses années pour le cinéma étaient les années 80 et 90. Christine est surement l'un des meilleurs films de Carpenter dont le meilleur est pour moi "The Thing".
Pas du tout mon S.King préféré. Le film a pris un gros coup de vieux et voir une voiture possédée, ça n'effraie plus grand monde de nos jours... 2 étoiles, pas terrible. ----Août 2014----
Film rétro ambiance rock'n'roll. La musique originale est envoutante. 3/5. ----Novembre 2017----
Un des nombreux films dont je m’étais depuis longtemps fait le devoir de visionner. Si « Christine » est loin d’être un classique du fantastique ou un long-métrage de premier ordre dans la filmographie de John Carpenter, cela reste une pellicule intéressante, avec des bas et quelques coups de mou, mais surtout des haut et des trouvailles sur le plan technique, qui inspireront plus tard nombre d’autres films de genre. La plus grande réussite de ce film tient surtout au personnage au centre de toutes les attentions : Christine. Carpenter et son équipe sont parvenus à lui donner la vie avec des artifices simples (mais il fallait y penser) et on y croit rapidement. La transformation qu’opère Christine sur le comportement d’Arnie Cunningham est impressionnante (grâce à des jeux de lumières notamment) : plus son obsession pour elle est grande, plus il devient dangereux et elle vivante et mortelle. Pour cette adaptation d’un livre du maître de l’angoisse, Carpenter réussit comme à son habitude à nous mettre le grappin dessus jusqu’à la fin de l’histoire. Une preuve ? Le film a bien vieilli, malgré les coiffures démodées. Bon moment de cinéma.
Une énième fois Carpenter se jette sur l'adaptation d'un livre de Stephen King, j'ai cette fois-ci nommer Christine. L'histoire d'un jeune adolescent tomber en pleine fascination pour une vieille voiture qu'il vient juste de remarquer. Vous l'aurez compris, cette soudaine vénération va vite entraîner chez Arnie Cunningham des changements brutaux. Il faut dire que pour ce nouveau film d'horreur, Carpenter ne se casse pas trop le cul. Il n'envisage rien de particulier, ne possède pas de conviction particulière, ce qui rend ( pour moi ) ce film bien trop commun. Ce qui vaut peut être le détour est à la limite, la rupture qui naît entre Arnold et ses complexe, et les liens d'affection qu'il va peu à peu développer pour la Plymouth Fury rouge, maintenant redevenue rutilante. On retrouve des schémas classiques ( Ce sont les amis qui vont intervenir suite au refus du personnage principal d'entendre raison ), la série de meurtres qui s'en suit est des plus prévisibles, bref, il n'y pas une chose qu'on ne devine pas dans ce film. On devine vite les astuces du cinéaste pour refaire naître la démoniaque cylindrée quand celle-ci a prit un coup ( technique du " filmé en arrière " ) bref, pas grand chose de spécial. Le jeu d'acteur ? Pas formidable non plus. Vous ne saurez pas surpris, je vous le dit très clairement. Pas la peine de chercher midi à quatorze heures pour trouver quelconque signe de la présence de Carpenter pendant tout le film, que ce soi à l'écran, la mise en scène ou quoique ce soit d'autre. Malheureusement d'ailleurs.
Je n'ai pas lu le livre qui est sûrement mieux que ce film. Je veux bien comprendre qu'il est vieux, tout ça, bla bla bla, et encore, je trouvais son rendu bien. Seulement voilà. Le rendu film, une voiture tueuse, ce n'est pas terrible.
Un bon film d'épouvante réalisé par John Carpenter, d'après le roman de Stephen King. L'histoire d'une automobile surnaturelle et malveillante qui prend petit à petit le contrôle d'un adolescent. Les effets spéciaux sont étonnants pour l'époque. Keith Gordon livre une bonne prestation dans le rôle d'Arnie, un adolescent timide, maladroit et complexe, sa rencontre avec Christine va changer sa vie. John Stockwell joue bien le rôle de son ami Dennis et Alexandra Paul se débrouille bien dans le rôle de Leigh, la petite amie d'Arnie. Le reste du casting est pas mal : Robert Prosky, Harry Dean Stanton, Roberts Blossom et Kelly Preston.
Après le glaçant The Thing, Carpenter frappe fort encore avec cette fougueuse Plymouth Fury 57, monstre de métal rutilant et maléfique à la calandre carnassière. Histoire d'amour violente et désespérée entre une auto et le jeune garçon qui lui redonne vie, le film superpose habilement le réalisme quotidien à un authentique fantastique qui se traduit par les transformations à vue de Christine et ses actes mortels. Le film souffre un peu d'un certain manque de rythme, mais le casting est impeccable (les jeunes acteurs dont surtout Keith Gordon qui se transforme aussi au contact de Christine), le tout porté par une bande-son nostalgique (la radio qui crache des standards rock and roll des années 50). Le générique du début sur fond du bruit caractéristique de ce moteur Plymouth, puis qui enchaîne avec le fameux "Bad to the Bone" de George Thorogood, met tout de suite dans l'ambiance. Du grand Carpenter.
Une des meilleures adaptations d'un roman de Stephen King: le style grandiose imposé par Carpenter nous plonge dans l'ambiance dés les premières minutes. La bande originale y est exceptionnelle, signée par Carpenter lui-même (comme souvent) et nous avons également droit à des morceaux de rock en roll particulièrement bien choisis, notamment le mythique « Bad to the bone » en ouverture du film (qui sera repris dans plusieurs œuvres dont le monumental « Terminator 2: le jugement dernier » de Cameron). Il convient d'insister sur cette BO parce qu'elle est très essentielle, elle confie au film une valeur immortelle. En effet, la musique est souvent aussi importante que l'action elle même, elles s'accompagnent toutes deux formant une valeur unique, c'est un réel plaisir pour le spectateur! Dans la carrière de Carpenter, on se trouve juste après le succès de son chef-d'œuvre ultime: « La chose ». Bien entendu, après une telle prouesse, il n'a aucun mal à obtenir les droits pour adapter Stephen King et heureusement parce qu'il n'y avait que lui pour parvenir à un tel résultat. La relation « amoureuse » entre Arnie et Christine (sa voiture), si bien décrite dans l'œuvre de King, présentait des difficultés majeures pour que cela rende bien au cinéma. L'esprit visionnaire de Maître Carpenter les affronte et c'est un triomphe. Toutes les qualités que l'on retrouve dans le roman sont présentes dans le film et les rajouts, quand il y en a, se justifient et intensifient l'œuvre. L'acteur jouant Arnie est vraiment très doué: ce n'était pourtant pas un rôle facile, marquant une évolution flagrante de caractère. Au départ, c'est un gars qui fait pitié, quelqu'un dont tout le monde se moque (quand il ne passe pas inaperçu) mais, au-fur-et-à-mesure que sa relation avec Christine prend de l'importance, il devient de plus en plus agressif, violent, puis il devient dangereux voire psychotique. La scène où il manque d'étrangler son propre père est assez choquante d'ailleurs. Une évolution que l'on ressent bien ainsi qu'une inquiétude pour ses proches. Bien entendu, on y retrouve des scènes devenues mythiques: « Show me » précédent la réparation (plutôt la reconstruction) individuelle de la voiture toujours avec une bande sonore magnifique.
Un film qui n'a pratiquement pas pris une ride. Une bonne réalisation avec des cadrages soignés, une B.O. excellente, une voiture aussi belle qu'inquiétante avec des scènes cultes qui restent encore efficaces. Nostalgie des années 80 avec cette adaptation du roman de Stephen King, signée John Carpenter.
Un Carpenter de bout en bout, jusqu'à cette musique qui colle parfaitement à l'ambiance. Christine ou comment donner vie à une bagnole maléfique sur fond de bon vieux rock... Oubliez la Coccinelle ! Ce film est une très bonne adaptation du bouquin, avec un coup de patte habile du metteur en scène.
J'ai adoré ce film. Une excellente adaptation au roman de Stephen King. La mise en scène est parfaite puis John Carpenter maintient suspens et l'angoisse jusqu'au bout du film. J'ai trouvé Keith Gordon et John Stockwell très convainquant. Encore une fois, John Carpenter nous en met plein la vu avec Christine. 1h50 de pur régal !
Quelques bruits de moteurs pour accompagner le générique et d'un coup le génial "Bad to the Bone" de George Thorogood and the Destroyers, voilà comment être conquis dès le début ! Ici, Carpenter adapte le roman de Stephen King pour nous faire suivre l'histoire d'un adolescent qui va voir sa vie transformée par l'achat d'une nouvelle voiture dénommée Christine, une Plymouth Fury de 1958.
Carpenter prend le temps de mettre en place le contexte réaliste de l'histoire et le quotidien de deux ados, l'un timide, complexé, mal dans sa peau et souffre douleur et l'autre son meilleur ami Demis qui est l'exact opposé. Peu à peu, Carpenter fait évoluer ses personnages au contact de Christine et notamment l'ado timide qui va devenir de plus en plus sûr de lui, arrogant et incapable de se séparer de sa voiture.
Dès que la voiture commence à vraiment se faire présente, c'est vraiment elle la star du film et c'est tant mieux tant elle est géniale et Carpenter ne se prive pas pour mettre en scène plusieurs séquences totalement jouissives à l'image de la "poursuite enflammée". En plus de cela, lorsque la voiture est en route, elle use d'une excellente musique 50's.
Lorsque ce n'est pas la musique 50's, c'est celle de John Carpenter himself, contribuant fortement à l'atmosphère hypnotique du film. De plus, il met bien en valeur le cadre des banlieues américaine des années 1980, auxquelles il donne un certain charme. Dès le départ, les personnages, bien qu'un peu caricaturaux sont intéressants et on prend un plaisir à suivre le film, surtout qu'ils sont bien interprétés, que ce soit Keith Gordon ou John Stockwell.
Bref, une voiture totalement géniale et jouissive, une atmosphère hypnotique à souhait made in Carpenter ou encore un cadre des banlieues américaines des 80's... What else ?