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    Christine
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    3,8
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    354 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Une personnification diabolique de l'objet masculin par excellence : une voiture. Le scénario reste très simple mais il fallait y penser, et rien de surprenant pour que Stephan King avec son imagination débordante y pense. Pour l'époque le film est très abouti visuellement, et les quelques effets spéciaux sont très bien réalisés. Les acteurs sont convaincants, et la mise en scène et l'ambiance sont maîtrisées avec de plus une B.O très bonne. La scène avec la voiture enflammé dans la nuit par exemple est vraiment belle. Toutefois le film comporte quelques longueurs et la fin aurait pu être plus audacieuse. Ce film est vraiment une bonne surprise.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    197 abonnés 2 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2020
    Ce n'est ni la pire adaptation d'un roman de Stephen King, ni le pire film de John Carpenter ; mais loin d'être le meilleur film de John Carpenter (et à mon avis, même si je n'ai pas lu l'oeuvre originale, il ne s'agit pas non plus du meilleur livre de Stephen King). Bref, ce film ne m'aura pas marqué tant que ça.
    Les quelques effets spéciaux autour de l'animation de la voiture sont convaincants (même si sommaires).
    Le jeu d'acteurs, sans être transcendants, est correct.
    Mais finalement l'intrigue est assez simpliste et peu palpitante. Le personnage central (humain) n'est pas très intéressant ; un peu caricatural du looser des comédies américaines. Les péripéties autour de la voiture Christine ne sont pas vraiment surprenante et suivent un schéma narratif assez classique. Le film offre par ailleurs une image d'Epinal de la société américaine des années 80 : le high school, les jolies caisses, le gel, les garages, … on retrouve tous les codes qui figurent dans le films tournés à cette époque.
    Ça se regarde, mais comme classique des années 80, il y a mieux.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    697 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2020
    Sans être son meilleur film, notamment à cause d'une exposition trop longue, le long métrage respire son style et son esthétique visuelle et musicale, toujours magnifique. Et ça, c'est un véritable plaisir.
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2020
    Le film ne se veut pas forcément être un summum de l'effroi. Il nous renvoi principalement à notre propre nostalgie d'adolescence. Top !
    Terreurvision
    Terreurvision

    214 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2019
    À peine remis de l'accueil glacial de son chef-d’œuvre, The Thing, John Carpenter se voyait confier l'adaptation du roman alors encore inédit de Stephen King, Christine. Une occasion pour le réalisateur de rappeler qu'il sait aussi être efficace sans effusions gore... Notre critique complète : http://www.terreurvision.com/2019/09/christine-19831984-de-john-carpenter.html
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    532 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    L'enfance traumatisée ou sa confrontation avec le monde adulte sont des incubateurs puissants dans l'écriture de Stephen King. Ça, Marche ou Crève, Stand by Me en sont de brillants exemples.
    Il n'est donc pas étonnant de trouver, parmi les très nombreux ouvrages de l'écrivain, un thème par prolongement : l'adolescence. Christine fait parti de ceux-ci.
    Pas forcément le plus inspiré. Et c'est un John Carpenter lui-même peu inspiré qui en signe l'adaptation (il sortait de l'injuste échec de The Thing). Quoiqu'il en soit, le livre tout comme le film est néanmoins efficace dans sa peinture d'une masculinité cherchant à s'affirmer par la possession et le m'as-tu-vu. Ce totem du machisme est souvent associé à un sport (au hasard, le football) ou aux voitures. L'activité physique a bien sa place dans l'œuvre, mais c'est le véhicule motorisé qui a la vedette.
    Cette voiture (Christine) personnifie cette crise qui ronge Arnie (le personnage central), symbole d'une adolescence contrariée où le besoin de s'affirmer peut aller de pair avec celui de posséder. C'est dans cette extrémité que se niche la névrose (identitaire et sexuelle) de Arnie. Jouant parfaitement sur l'ambigüité qu'implique le paranormal (finalement, le tueur est-il toujours le même?), Carpenter tisse une fable noire pourtant très humaine autour de ces figures. De jeunes gens dont la tenue et la sympathie nous sont forcément familières. Mais ce qui est raconté ici, c'est ce carrefour entre deux-âges, celui où les choix doivent se faire. Et face à leurs instincts ou leurs problèmes, tous ne feront pas le bon.
    Au delà de ça, le film ne pousse pas la réflexion plus loin. Il y avait pourtant de quoi, notamment dans une société encore trop marquée par le patriarcat. Mais ce n'est pas bien grave. John Carpenter n'a rien perdu de son génie à créer des atmosphères pesantes, tout en glissant parcimonieusement quelques instants de pure tension. Et les acteurs sont unanimement parfaits.
    C'est déjà bien suffisant pour en faire une bonne adaptation (bien que Stephen King n'en soit pas fan) et un bon film.
    Shephard69
    Shephard69

    338 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    Dans la longue liste des adaptations des romans de Steven King au cinéma, un long-métrage de John Carpenter qui se classe inévitablement dans le haut du panier même s'il s'éloigne considérablement du récit originel. Même si la mise en scène assez minimaliste du réalisateur américain a pris un coup de vieux, un film d'épouvante dont la tension psychologique demeure relativement efficace surtout dans son excellent final, quelques très bonnes séquences et un rythme savamment dosé, sans longueurs. S'il suit le schéma classique dans le genre de l'horreur de la possession démoniaque, un film qui se rapproche de manière flagrante d'oeuvres comme "Carrie au bal du diable" pour sa vision de l'adolescence, de la puberté et de ces tensions sexuelles inhérentes jusqu'à la frustration. Un casting de seconds couteaux tout à fait convaincant dans lequel émarge tout de même l'immense Harry Dean Stanton et dans lequel William Ostrander livre un personnage qui fait immanquablement penser à John Travolta dans le film de Brian De Palma. Un ensemble culte.
    Maryssa
    Maryssa

    4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Un très bon film de John Carpenter. La fameuse plymouth de Stephen King dans toute sa splendeur.

    Pas vraiment d'horreur dans ce film, celui ci préfère se tourner vers le mystère planant au dessus de Christine, et aussi la mauvaise influence qu'elle a sur Arnie. Bien que tournées il y a déjà plusieurs décennies(1984 !), les scènes "d'attaque" de Christine sont vraiment mémorables, et aussi la fameuse scène ou cette dernière se reconstruit elle même, (l'une des meilleures scènes de tout le film).

    Je ne pourrai parler de ce film sans mentionner l'acteur incarnant Arnie, Keith Gordon, absolument excellent, passant du petit geek timide à un manipulateur, fier et acerbe qui n'aime pas grand chose, sauf Christine.

    Vraiment un bon film, avec quand même des défauts, mais qui reste un classique du genre horrifique.
    Ghighi19
    Ghighi19

    68 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2019
    Un Bon Carpenter adapté du roman de Stephen King marqué par l époque dans sa manière de filmer surtout avec cette lumière particulière et le scope
    Un bon divertissement
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    695 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2019
    Il fallait l’intelligence de Carpenter et la verve de King pour change la voiture en allégorie du désir tout-puissant à l’œuvre dans le premier amour adolescent : ou comment changer la disgrâce d’un corps en pleine transformation en potentiel de séduction par le biais d’un miroir diabolique. Car la voiture est tout à la fois la projection des rêves du protagoniste, un moyen de s’affirmer auprès des autres mais avant tout auprès de soi-même, un pacte signé avec le Diable. Faust contemporain qui troquerait sa soif de savoir par une envie de jouissance sans fin, Arnie fait l’erreur de confondre sa personnalité avec la facilité et facticité d’une identité déjà fabriquée, dont l’artisan démoniaque ne trouve de définition que par sa longévité (ouverture à Détroit dans les années 50). L’occasion pour John Carpenter de montrer qu’il en a sous le capot – cinématographiquement parlant – et de livrer, par la même occasion, l’une de ses œuvres les plus folles et les plus abouties. Les séquences de traque électrisent le spectateur parce que leur metteur en scène a su bâtir un véritable suspense, une attente qui soudain laisse place à l’accélération cardiaque. Cette logique n’est autre que sexuelle : après des préliminaires où nous faisons connaissance avec les personnages, où l’intrigue se met en place, la route vers l’extase.
    RealPrime
    RealPrime

    86 abonnés 1 754 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Franchement franchement mais quelle beauté. Artistiquement parlant, visuellement parlant, auditivement parlant, musicalement parlant et porté par un jeu d’acteur del fuego del dios. Un casting **** pour une brochette de jeunes et de vieillesse par moments mais absolument superbe. Un interprétation magistrale, des morts d’une mise en scène de génie. Notre héros qui au départ est un intélo pas respecter et timide comme jamais se retrouve du jour au lendemain tel la star du lycée avec un look revisiter de A à Z et une gesticule parfaite. spoiler: Un franc parler rebel magique dont j’aurais d’ailleurs adoré la confrontation avec le policier charger de l’enquête sur sa voiture, puis plus tard avec son meilleur ami dans cette même voiture.


    Des prises de vues monumentales de la première à la dernière mort. J’aurais adoré mais ce n’est que mon humble avis, un clin d’oeil involontaire à la première relation entre Sam et Bumblebee dans “Transformers� car en effet notre acteur est limite amoureux de sa nouvelle voiture tel Sam avec sa toute première voiture. Et en plus dans les 2 films il s’agit d’un adolescent très peut populaire dans son lycée et ayant eu son permis. Achetant une épave pour la retaper entièrement et qui en plus de tous cela s'avère être vivante. Que de hasard pour 2 films n’ayant ni eu le même réalisateur, ni la même histoire, ni le même genre cinématographique, et encore moins la même génération (année de sortie), mais qui sont tous deux des adaptations sur grand écran. Un kif monumental. Quand je pense que mon père m’à sortie : �Oh, il est franchement pas top�. Bah la preuve en est, une tuerie.

    Et les 4 gros méchants dans l’histoire dont j’aurais adoré la mort qu’il ont eu. spoiler: Des morts symbolisant une vrai revanche pour notre héros. Dédicace magistrale à la mort du chef de clan qui poursuivi par la voiture en feu, l’aura pourchasser puis écraser en pleine route. Et pareil pour la mise en scène et la photographie ainsi que les prises de vue, grandiose, j’en aurais fait une bien belle de connotation là-dessus. L’homme se faisant pourchasser par ses propres actes barbares, ces dernières se retournant contre lui.
    Enfin le final fut dantesque avec spoiler: cet engin de chantier écrasant la voiture et son occupant dans le bureau de l'ancien patron de ce dernier, qui fut par ailleurs une vrai ordure.


    Et pour réellement finir en beauté, mais quel casting féminin de fou côté jeunes. Des bombes naturelles qui très malheureusement doivent aujourd’hui être de vrai modifications scientifiques comme ce fut le cas de l’actrice de “Retour vers le future�. Une vrai bombe étant jeune devenue une laideur incontestée. Un film de génie mais qui fut réalisé par celui de New York 1997… Qui lui par contre fut un navet d'une puissance 15. Et dont la bande-originale est juste culte dont je ne savais d’ailleurs même pas que cette chanson en était celle du film et elle fut insérée à l’un des meilleurs moments, c’est à dire dès le départ lors des prises de vues de la chaîne de montage en usine. Une réussite.
    On regarde quoi aujourd'hui?
    On regarde quoi aujourd'hui?

    183 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2018
    Christine est l'adaptation du roman du même nom de Stephen King sortie la même année qui à l'époque était très convoité par les studio pour traduire ses oeuvres littéraire en script, en autre grâce au succès de Carrie, et surtout The Shining. Il était même devenu à l'époque monnaie courante d'adapté les livres de Stephen King en film avant la sortie éditorial pour faire une sortie cinéma en même tant que celle du roman afin de bénéficier de ses retombées critiques et médiatique, un jolie coup de pub pour les studio mais aussi pour l'écrivain (pourquoi s'en priver), néanmoins fallait être convaincu que se serait un best-seller. C'est d'ailleurs comme cela qu'en 1983 pas moins de trois de ses oeuvres adapté sortait au cinéma, Dead Zone, Cujo et bien entendu le film dont il est question aujourd'hui >.

    Réalisé par l'unique John Carpenter qui à l'époque connais un moment difficile dans sa carrière après l'échec commercial et critique de The Thing pourtant l'oeuvre la plus majeure, complète, et édifiante de celui-ci mais qui est sortie à un très mauvais moment en confrontant sa très méchante et horrible Chose d'un autre monde au gentil et mignon E.T l'extra terrestre de Spielberg. Cette année la, l'heure n'est plus à l'horreur-fantastique mais à l'émotion-fantastique, chose qu'il paiera cher à sa sortie ciné (malheureusement).
    C'est pourquoi avec Christine le cinéaste n'a pas droit à l'erreur et dois renouer avec le public mais aussi les studio. En faisant le choix d'une adaptation il minimise son choix d'exécution et d'imagination pourtant à la base source de sont talent car codifié par le roman lui même, et s'en tient à réaliser le scénario de Bill Phillips.

    Je tient néanmoins à rassurer car si d'un point de vu scénaristique il ce retrouve très limité, niveau mise en scène, ost, et autre technicité il a le champ libre et démontrera que même restreint il n'en reste pas moins un génie de la réalisation horrifique. Malgré tout Carpenter reste ce qu'il est et ne pourra finalement s'empêcher de retoucher pour mon plus grand plaisir avec Bill Phillips une bonne partie du scénario à ce moment là trop en adéquation avec le roman.

    Au premier abord l'histoire peut paraître très simple et redondant en présentant une voiture maléfique tueuse. Sauf que le scénario développera par petite dose le vrai fond de son récit en le basculant d'une situation fantastique à un sujet beaucoup plus humaniste, même si le film est très clair dès sa scène d'ouverture en ne mettant aucun doute sur le fait que Christine soit une voiture vivante tuant de son plein grès.

    En conséquence de quoi son concept de base de voiture démoniaque n'est qu'un artifice le film se centrant d'abord sur ses protagonistes. L'entité fantastique bien que récurrente est un symbole métaphorique de la transition éprouvante de l'adolescence à l'âge adulte, représenté dans le film par un lycéen nommé Arnie.
    Une approche dénonciatrice d'un jeune et de son mal-être exercé par les attitudes égoistes et souvent violentes de ses camarades et autres entourages, et qui dans le passage à l'âge adulte trouve sa rédemption, sauf que celle-ci prend une tournure de délivrance par le purgatoire et la damnation. En cela Christine représente ce changement comme si elle évoquée la mutation du jeune homme.
    Il est intéressant de voir Carpenter remettre à nouveau en avant des adolescents chose qu'il n'avait plus fais depuis son Halloween(1978), et si Michael Myers était la punition divine des jeunes ado qui franchissait le cap du sexe et de la drogue tel un sida ambulant signifiant un avertissement auprès du public; ici les choses sont totalement différente vu que film met en avant l'incompréhension et l'inefficacité éducative, sociétaire et parental par une institue oppressante envers ceux estimé inférieur, et qui ne comprend plus rien à sa jeunesse.

    Tout ceci est transmis au travers d'une liaison amicale entre deux potes de lycée ayant grandis ensemble, l'un étant favorisé et l'autre diminué. Une quête identitaire d'un jeune qui en grandissant va prendre sa revanche sur le monde qui la si longtemps mal traité. La narration joue un élément important car assez vulgaire et violente dans ses propos ramenant souvent les choses au sexes comme pour bien démontrer cette obsession du à une explosion de féromones. Ce qui n'empèche pas quelques dialogues profondément impactant.

    Techniquement ce long métrage est exemplaire, une leçon de mise en scène signé Carpenter. Des cadres ainsi que des mouvements de caméra ingénieux permettant de donner véritablement vie à cette voiture. Une manière de présenter Christine par une véritable démonstration visuelle qui à coup d'effets de caméra intuitif lui confère une âme.
    C'est surprenant le climat angoissant qu'il arrive à générer en filmant un objet inerte ! Un véritable sens de la menace, du pouvoir évocateur de l'image.
    Le jeu de lumière est également très important surtout avec les éclairages éblouissant de la voiture qui de ses phares lumineux transperse les ténèbres telle une faucheuse synonyme de mort. L'animation de celle-ci lui confère une attitude prédatrice tel un requin tournant autour de sa proie qui malgré le feu, la casse... se régénère indéfiniment, un vrai démon d'acier.
    On peut ressentir ses sentiments de rage, de peine, et même de jalousie, c'est juste dingue.
    Le pomp pom vient de cette capacité à filmé avec de simple regard la complicité malaisante entre la voiture et son conducteur.

    Mais le coup de génie passe par l'auto radio qui devient l'élément de communication de Christine qui par des tubes rock'n rol s'exprime. Du coup on a droit à du Johnny Ace, Little Richard, ou même du Buddy Holly, ajouté au bruit sourd et puissant du moteur de la bête, cela lui confère une sacrée aura malsaine.
    On aura droit également pour l'ost principale à une superbe composition de Carpenter qui met en avant une musique synthétique marque de fabrique du cinéaste.
    Cette musique sonne comme un glas, un avertissement pour celui qui marche seul dans la rue et pour qui cela signifierais de courir pour sa vie. La partition sonne également comme un thème faisant référence à un amour malsain qui entraîne irrémédiablement à la fatalité. Ce n'est pas la meilleure composition de Carpenter mais elle reste de qualité.

    Le casting quand à lui est très bon, personne ne surjoue, chose rare pour un teenage movie de cette époque surtout avec des ados. Les comédiens sont tous quasi inconnu du grand écran, hors mis un second rôle entre autre ce qui sonne un peu comme une délivrance car chacun y met de sa présence pour marquer le coup.,Pour le rôle d'Arnie, c'est Keith Gordon qui s'y colle ayant une petite expérience de l'horreur pour sa participation dans Les dents de la mer 2. Il réalise une performance forte et marquante, d'une crédibilité étonnante ! Il incarne un jeune homme fatigué de sa condition de looser et vient trouver réconfort auprès de Christine qui le changera en un dangereux rebelle.
    La relation entre Arnie et Christine est sacrément réussite, il est obsédé par elle, et l'aime profondément la considérant comme une fille à part entière. Arnie devient paranoiaque et jaloux de quiconque ose s'approcher d'elle. Il ce livrera avec elle à une élucubration de meurtre qui les souderons à jamais et qui permettra à Arnie d'exorciser toute ses années de maltraitance et de rabaissement accumulé durant sa vie de tout les jours.

    Je soupçonne par ailleurs qu'il se soit livré à des actes sexuel avec elle en hors cadre bien entendu. Pauvre, pauvre pot d'échappement.^^

    Christine quand à elle est une Plymouth Fury 1958 rouge et blanche, un modèle unique que plus d'un rêverais d'aquérir. Présenté au départ comme un démon monté sur roues insensible avec pour seul but de tuer, elle ce révélera finalement dotée de sentiment. Un sentiment perceptible par Arnie dont elle aussi s'amourachera, et c'est plutôt cool car la fascination d'Arnie est finalement équivalent à l'amour qu'elle même lui porte. Par contre elle déteste la concurrence, donc mesdames tenez vous éloignées.

    Quand Arnie vient à mourir en caressant Christine, le temps d'un instant on à l'impression qu'elle pleure. Ce qui conduit à une confrontation finale sous tension.

    Le reste du casting est crédible, le comédien John Stockwell incarne Dennis le meilleur pote et beau gosse baraqué de base qui est toutefois pourvu d'une sensibilité émouvante, il est totalement impuissant à ce qui arrive à son ami et tentera autant que possible de freiner le basculement de son copain. Il est bien le seul à prendre totalement la mesure de cette voiture.

    Alexandra Paul incarne Leigh, n'ayant avant cela jamais tenu un rôle dans un film je dois dire qu'elle s'en sort très bien. Elle est la seule fille à finalement aimé Arnie et à vouloir sortir avec lui en l'acceptant tel qu'il est, seulement elle est arrivée trop tard car Christine à déjà commencé son oeuvre et la jeune fille devient donc une rivale à abattre. La pauvre Leigh se retrouvera plongé dans une situation hors normes.

    Comme très souvent, John Carpenter propose avec Christine une fin ouverte en s'achevant sur un doute infernal , à s'avoir si le monstre, créature, esprit, démon... à bien été battu. Une ambiguité constante chez ce cinéaste qui comme dans ses oeuvres **L'Antre de la folie, The Thing, Halloween 1978, The Fog, Prince of Darkness...**finis toujours sur cette tonalité effrayante qui nous laisse songeur sur le véritable vainqueur de l'histoire. Une approche pour le moins intelligente car elle alimente le sentiment de peur.

    CONCLUSION:

    Christine est une oeuvre assez particulière dans la filmographie de Carpenter car elle est la résultante d'un échec commercial et critique d'une autre de ses oeuvres sortie juste avant. Voulant prendre un peu de distance en choisissant un film plus simple avec un cahier des charges à suivre, il transcendera finalement le tout et remaniera bon nombre de chose à sa sauce pour proposer un film d'horreur plus profond et poussif qu'il n'y parait ou celui-ci donne une véritable leçon de mise en scène. Une histoire d'amour dérangeante qui vire à l'obsession dramatique entre un jeune homme et une voiture et qui amènera à de multiple meurtre superbement mise en avant. La bande-son du réalisateur parade d'un air macabre et contraste intelligemment avec les nombreuses pistes rock'n roll émis par Christine.
    Du grand Carpenter !
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2018
    En voilà un bon film d'horreur! Quand Carpenter rencontre King le résultat atteint des sommets. C'est bien mis en scène, c'est bien écrit et c'est bien interprété. Il y a un aspect psychologique qui est bien travaillé et donne beaucoup d intérêt au film. De plus l'ensemble ne manque pas de fun tout en gardant un bon sens du suspens.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    Christine est un bon film,parce que il y'a de la peur,mais le seul problème c'est que le scénario est juste moyen,aussi voir une voiture qui tue tout le monde c'est juste bizarre,je ne comprend pas pourquoi Carpenter à fait ça.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 août 2018
    Carpenter a le don de transformer les synopsis les plus sommaires et les plus WTF en des objets cinématographiques d’une classe indéniable. Ici, il se plonge dans l’univers du teen movie avec un jeune nerd pour héros, un beau footballeur, une jolie intello et quelques brutes pour personnages secondaires. Mais c’est surtout sur l’attribut phare du genre qu’il va s’arrêter, à savoir le bolide vintage, censé attirer les jolies filles comme des mouches et impressionner les brutes. Bien sûr, Carpenter subvertit le genre et l’amène vers un slasher sur roues plutôt efficace, façon Duel de Spielberg. Ce n’est pas son meilleur film (le synopsis sommaire a accouché d’un scénario un peu sommaire lui aussi), mais il a très bien vieilli et toute cette tôle qui se froisse et se défroisse a quelque chose d’assez fascinant étant donné tout ce que ce genre de voiture peut représenter dans l’imaginaire collectif américain.
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