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    Christine
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    3,8
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    354 critiques spectateurs

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    Fodscraft
    Fodscraft

    21 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Arnie, un adolescent timide et introverti victime des railleries de ses camarades, tombe sous le charme d’une vieille voiture, une Plymouth rouge. Celle-ci le fascine tellement qu’il la bichonne et change petit à petit de comportement à son contact. Mais ce rapport exclusif n’est-il pas dans les deux sens ?
    Adapté du roman éponyme de Stephen King, Christine est devenu un classique du cinéma fantastique, la voiture étant mauvaise et tentatrice comme une sorcière. Il traite aussi de l’adolescence et de ses changements. Enfin, c’est un film de la culture rock’n’roll, avec une bande-son inspirée dont le rugissant Bad to the bone de George Thorogood.
    Laurent M.
    Laurent M.

    2 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    Un film superbement maitrisé. On est pris dans l'histoire de bout en bout (avec une petite limite peut être pour la fin et le combat final, plutôt moyen). Pour le reste, une bande son de ouf, une tension omniprésente et des effets spécieux juste hallucinant pour l'époque spoiler: (régénération de la voiture)
    !
    Leandre H
    Leandre H

    8 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Carpenter nous présente un thriller original, aux frontières du teen movie et du fantastique, et ça fonctionne !
    L'évolution des personnages est originale, et il s'amuse des clichés des teen movie pour mettre en scène les désastres du désir, incarné par cette voiture d'un rouge rutilant.
    Il réussit à lui donner une personnalité grâce au rythme des scènes, aux cadrages et à des effets spéciaux d'une grande qualité encore aujourd'hui !
    La musique n'est pas aussi iconique que dans d'autres de ses films mais elle parvient à créer de la tension. Il a des séquences franchement belles, et iconiques spoiler: (la voiture en flammes; lorsque Arnie passe prendre son ami pour le nouvel an, etc)
    .

    Keith Gordon est également très convaincant.
    Ce n'est pas son meilleur film, mais il reste prenant et crédible : un thriller voir !
    Roub E.
    Roub E.

    968 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    J avais beaucoup aimé le roman de Stephen King, qui traitait de possession mais de manière matérialiste que l on pourrait résumer ainsi : les choses qu'on possède finissent par vous posséder. John Carpenter en sort une adaptation à la fois fidèle au livre et en même temps très personnelle car on sent très rapidement da patte. Sans fioritures, avec une bande originale composée de vieux standards rock mais aussi comme toujours de compositions personnelles de big John (impeccables ici dans les moments de tension) bien cadré ce qui donne droit à de très beaux plans. Le film a peu de défauts si ce n est quelques acteurs vraiment trop vieux pour jouer des lycéens.
    Julien P
    Julien P

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Quasi un chef d'œuvre ! L'histoire de Stephen King est exceptionnelle. La réalisation de John carpenter est tout simplement excellente. La BO est en adéquation avec le film. A voir d'urgence !!
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2021
    John Carpenter adapte le roman du richissime Stephen King, une histoire portée sur la vie d'un adolescent nommé Arvie (Keith Gordon) tombé amoureux d'une voiture pas vraiment ordinaire: Christine. En effet, cette voiture est jalouse, elle ne passe que du rock des années 50 à sa radio, elle étouffe ceux qui montent à l'intérieur par différents moyens, elle a tué son ancien propriétaire avec ses gaz d'échappement, lorsqu'elle est accidentée elle est capable de se réparer seule. Enfin bref, ce n'est pas une voiture lambda cette Plymouth! Arvie deviendra obsédé par Christine et complètement possédé tombant dans la méchanceté et le mal. Côté bande son, la playlist choisit par John Carpenter est très agréable, du très bon rock fifties, mon coup de coeur étant pour le titre de Johnny Ace "Pledging my love". "Christine" est donc un long métrage sympa et divertissant mais très loin d'être le meilleur de Carpenter. Mention spéciale pour Keith Gordon parfait dans son rôle de fou furieux.
    Artriste
    Artriste

    120 abonnés 2 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Adaptation du roman de Stephen King réalisé par John Carpenter, Christine est un excellent film fantastique. L'histoire qui met en scène une voiture vivante et malintentionné est un régal à suivre du début à la fin. C'est parfaitement rythmé, le tout se met en place petit à petit d'une excellente manière. L'ambiance devient de plus en plus surnaturelle au fil des minutes à mesure que l'on voit la carrosserie du véhicule maudit. Les personnages sont très bien développés à commencer par Arnie un lycéen timide, un peu moqué pour son physique qui va totalement changer de comportement au contact de Christine. Il va devenir très irritable puis carrément violent. Il se retrouve comme possédé par la voiture avec laquelle il entretien une relation amoureuse qui échappe à tout son entourage. Il entretien aussi une belle relation avec son ami Dennis même si celle-ci va se dégrader dû à la présence du bolide. Les autres protagonistes sont tout aussi réussis notamment le monsieur qui vend la voiture mais aussi le garagiste ainsi que l'inspecteur. Ils balancent des répliques cinglantes qui font sourire et les dialogues sont plutôt virulents avec un langage sexualisé et assez dur sur les femmes à plusieurs reprises. Les acteurs sont tous à la hauteur et ont une belle présence à l'écran. Mais la star du film c'est évidemment Christine cette Plymouth Fury de 1958 très élégante habillée de sa robe rouge comme le sang qu'elle verse. Elle est superbement représentée comme un humain à part entière. Sa calandre laisse imaginer un visage menaçant sous ses airs de vieille épave innocente. Elle est superbement mise en valeur par une réalisation grandiose de John Carpenter qui nous la fait voir sous tous les angles. Le travail sur l'éclairage est superbe tout comme la photographie. Visuellement tout est parfait. On peut en dire de même de la b.o. qui a une place très importante car elle fait partie intégrante de Christine. Composée de grands standards mélangés à des compositions créés pour le film, elle est qualitative et très présente pour notre plus grand bonheur. Reste une fin et un dernier plan tout particulièrement réussi et vous obtenez avec Christine un long-métrage de très grande qualité que je ne peut que vous conseiller de regarder.
    Volteface Podcast
    Volteface Podcast

    8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2021
    Arnie, lycéen timide et un peu geek, a un coup de foudre pour Christine une Plymouth Fury de 1958.

    Arnie et Christine vont former dès lors un couple fusionnel prêt à tout pour que rien ni personne ne se mettent en travers de leur route. Ni les parents d’Arnie, ni Leigh sa copine, ni Dennis son meilleur ami, ni le récit effrayant de l'ancien propriétaire de Christine n’empêcheront la course à la mort de ce couple de chair et de métal. Arnie et Christine ne vont faire qu’un pour se venger de tous ceux qui les ont moqués, blessés, agressés. Ils trouvent dans leur amour mutuel la ressource pour accéder à leur sur-moi.

    John Carpenter adapte Stephen King à tombeau ouvert. L’ambiance fantastique et vengeresse prend totalement le pas sur l’ambiance teen-movie à laquelle les décors, lycée, drive in et terrain de football américain nous ont habitués.

    On parle de ça dans Volte-Face mais aussi de Drive, de John Travolta et de James Dean ...

    A découvrir vite dans notre podcast ! https://vu.fr/wIKU
    C S
    C S

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Christine date de 1983, je l'ai visionné la première fois en VHS, c'est un très bon film sur cette vieille voiture datant de 1958 que le jeune garçon veut à tout prix et la retape lui-même. Christine ne se laisse pas amadouer facilement sauf par lui qui la bichonne et lui parle aussi. Sa petite amie en devient d'ailleurs jalouse et ne veut plus entrer dans sa voiture qui a tenté de la faire étouffer en mangeant et passant de vieux airs dans sa radio.
    Ce film contient des scènes surprenantes, explosives et hors du commun.
    Il m'a plu et je l'ai revu quelques fois volontiers, c'est pour cela que je lui ai laissé 5 étoiles.
    Michael R
    Michael R

    105 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2021
    Carpenter transpose King à l'écran et offre peut être son film le plus abouti. Réalisation et musique sont au service de l'intrigue soit une histoire d'amour, de tôle et de possession, où un jeune homme introverti va gagner en confiance au contact d'une Plymouth Fury rutilante, et la passion va devenir obsession qui va le conduire au crime. Le Terminator de la voiture est une œuvre culte qui a très bien vieilli.
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2021
    John Carpenter est un réalisateur qui fût découvert sur le tard, à sa juste valeur. Il a réalisé un certain nombre de films qui sont passés à la postérité. "Christine " est l un d entre eux. Un jeune homme achète une vieille voiture et décide de la retapée. Il se rend compte qu elle est douée d une âme. L amour fou est il un sentiment humain ? Pas pour john Carpenter. Un film à voir sans réserve. La première partie du film est exceptionnelle, la seconde plus convenue mais reste passionnante.
    bug bunny
    bug bunny

    41 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2021
    ah ceux film très anciens vu plusieurs fois sortit tout droit d'un livre , mais un film qui ma énormément plus
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    2 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Dès le début des années 80, Stephen King goute les joies de sa popularité à travers le monde. Ses livres se vendent comme des petits pains et en font déjà le nouveau roi incontesté de la littérature horrifique. A l'aune de son succès, et depuis le carton publique et critique du Carrie de Brian De Palma, la majorité des best-sellers de l'auteur se voient illico adaptés au cinéma, les studios voyant dans son oeuvre une véritable manne à exploiter. Parallèlement à son statut d'écrivain, King devient un homme d'affaires et son nom une marque, il se fait autant de relations dans le milieu de l'édition qu'à Hollywood. A cette époque, il carbure à 100 à l'heure, éclusant des bières par pack de dix et s'offrant des rails de coke à faire pâlir Keith Richards. C'est dans cet état, les narines en sang, qu'il écrit Christine, un pavé de 500 pages au concept improbable et à l'intrigue diluée dans une foule de digressions et de redondances. Publié en 1983, entre le recueil Différentes saisons et le roman Simetierre, Christine reste probablement un des livres les moins réussis de son auteur lequel n'a d'ailleurs jamais caché l'avoir écrit pour se faire plus d'argent. C'est pour cela qu'avant même sa publication, King en envoya un manuscrit à son ami Richard Kobritz (déjà producteur des Vampires de Salem) dans le but d'en tirer rapidement une adaptation cinématographique.

    Quand Kobritz demande alors à King quel réalisateur il verrait le mieux porter à l'écran son histoire, celui-ci pense évidemment à George A. Romero. Mais la carrière du réalisateur de Zombie n'étant alors plus ce qu'elle était, King propose plutôt John Carpenter. Ce dernier vient d'essuyer un échec commercial retentissant avec The Thing ce qui a eu pour conséquence de le placer au ban des studios et de se voir débarquer du projet d'adaptation de Charlie, par ailleurs un autre roman de King (et qui sera finalement confié au moins talentueux Mark L. Lester pour une adaptation bâclée). Traité comme un pestiféré pour avoir réalisé l'un des plus grands films d'épouvante de l'histoire, Carpenter voit en la proposition de réaliser Christine, l'occasion inespérée de montrer patte blanche aux studios en faisant un film plus grand public et moins sanglant. Hors de question cependant pour lui de jouer les mercenaires de la pellicule et de filmer à partir de n'importe quel script. Il contacte le scénariste Bill Phillips avec lequel il avait travaillé sur l'adaptation de Firestarter et tous deux co-écrivent un script en quelques semaines. Les deux hommes s'emparent du roman de King, en éliminent les nombreuses digressions et quelques éléments qu'ils jugent inutiles (dont les apparitions zombiesques de LeBay sur la banquette arrière de la voiture), et en modifient plusieurs passages (dont la conclusion). Tout un travail de sape qui permet au cinéaste de s'approprier la commande et d'élaborer un film qui lui ressemble.

    Arnie Cunningham est l'archétype du lycéen mal dans sa peau et malmené par ses camarades. Son seul ami est Dennis, le capitaine de l'équipe de football et beau gosse populaire du lycée, qui passe son temps à défendre Arnie des agressions d'une bande de brutes congénitales. Inséparables depuis leur enfance, les deux amis trainent souvent ensemble sur le chemin du bahut. Un jour, Arnie tombe par hasard sur une Plymouth Fury 1958 reléguée à l'état d'épave dans le jardin d'un vieillard antipathique, Roland LeBay. Fasciné par la voiture, que LeBay a baptisé Christine, Arnie décide de l'acheter, au grand désarroi de ses parents et de son meilleur ami. Passionné de mécanique, Arnie passe un accord avec Darnell, un vieux garagiste mal embouché, pour qui le jeune homme accepte de travailler en échange d'un emplacement où il peut retaper sa voiture. Au fil des semaines qui suivent, les proches d'Arnie remarquent le changement de comportement du jeune homme au contact de la voiture. De froussard, effacé et introverti, Arnie devient cynique, vulgaire et sûr de lui. Au grand étonnement de tous, le jeune homme séduit même Leigh, la fille la plus populaire du lycée. Soupçonnant quelque-chose d'anormal et s'inquiétant pour son ami, Dennis décide d'enquêter sur le passé de Christine et de son ancien propriétaire.

    Sorti en 1983, quelques mois seulement après la parution du roman éponyme, Christine a longtemps été considéré comme un film mineur dans la filmographie de son réalisateur. Il faudra attendre longtemps pour que ce teen-movie fantastique soit reconsidéré à sa juste valeur et gagne ses galons de film culte. Car s'il ne bénéficie pas de la même aura que The Thing et Halloween (pour les films de Big John) ou Shining et Carrie (du côté des adaptations de King), il est impossible aujourd'hui de nier les mérites d'une adaptation si réussie qu'elle occulte complètement son modèle littéraire. En s'appropriant l'intrigue élaborée par King, Big John élaborait ici la métaphore d'une véritable histoire de passion amoureuse... et d'obsession. Prenant garde à dépouiller l'intrigue de tout ce qui encombrait le roman (le fantôme de LeBay, l'enquête policière et l'histoire de Darnell) tout en y ajoutant quelques idées (dont cette utilisation de vieux tubes pour faire s'exprimer Christine), Carpenter s'intéresse ici plus que tout à Arnie et au lien qui l'unit avec Christine. La voiture (simplement diabolique chez King) est ici plus le symbole des premiers atermoiements amoureux, de la relation toxique et de la jalousie qui ravage parfois les coeurs trop tendres. L'obsession que voue Arnie pour sa voiture équivaut à une véritable drogue et transforme le jeune homme en quelqu'un d'autre, totalement dépendant de l'objet de son affection/addiction. C'est la voiture qui manipule ici son propriétaire et resserre son influence malsaine jusqu'à le pousser à s'éloigner de ses proches... et à se venger de ceux qui l'ont toujours malmené. La paranoïa et la contamination du mal, au centre de l'oeuvre de Big John, trouvent à nouveau dans la trajectoire fracassée d'Arnie et sa subtile métamorphose, une valeur tout aussi déterminante que cohérente. Mieux encore, le cinéaste se plait à nimber son film d'une symbolique des plus dérangeantes, évoquant par quelques séquences a priori anodines, l'acte amoureux d'un adolescent (voir comment Arnie bichonne et caresse sa voiture), le viol (le saccage de la voiture par la bande de Buddy) et le meurtre (la tentative d'étouffement de la rivale Leigh). La métaphore romantico-érotique atteint son paroxysme lorsque Carpenter décide de filmer la reconstruction spontanée de la voiture le plus sensuellement possible, comme un authentique strip-tease que ferait Christine pour éblouir son amoureux. La musique sexy utilisée dans la scène ne fait alors qu'appuyer l'analogie voulue par Carpenter, Christine est un film sur la manipulation et la dépendance amoureuse d'un jeune puceau qui découvre le sexe et LA femme, celle qui efface toutes les autres. En fin de métrage, le cinéaste ira jusqu'à donner à Arnie le faciès blafard et le regard hanté d'un véritable possédé (ou d'un junkie au dernier degré) quand ce dernier expliquera à Dennis le lien surnaturel qui le lie à sa voiture, le temps d'un monologue enflammé, formidablement déclamé par l'acteur Keith Gordon : Laisse-moi te dire ce que je pense de l’amour Dennis. L’amour à un appétit vorace. Il te bouffe tout. Les amis, la famille. Tout ce que ça bouffe, ça me sidère. Mais ce que je sais maintenant… c’est que si tu le nourris bien, ça peut devenir une belle chose. Et c’est ce qui nous arrive. Quand tu es sûr que quelqu’un croit en toi, tu peux tout faire. Faire tout ce dont tu as envie. Et si en plus tu crois toi-même en l’autre, mon vieux…. Alors attention le monde, personne ne pourra jamais t’arrêter, jamais !

    En terme de réalisation, Christine figure assurément parmi les plus grandes réussites du cinéaste. S'appuyant sur la superbe photographie de Donald M. Morgan, le cinéaste fait preuve d'une virtuosité technique remarquable, la fluidité de sa mise en scène n'ayant d'égale que le dynamisme du découpage. Impossible de ne pas être bluffé encore aujourd'hui par les qualités esthétiques du film tant Carpenter varie à merveille les différentes techniques de cadrages, alternant travellings, panoramiques et filmage à la première personne. On oubliera pas de sitôt la fameuse scène de la régénération de Christine sous les yeux médusés d'Arnie, ni même cette formidable course-poursuite nocturne où, dévorée par les flammes, la Plymouth semble littéralement sortir de l'enfer. Dans un registre moins impressionniste, la scène où Arnie menace son père en l'étranglant, particulièrement dérangeante, illustre à merveille la volonté du réalisateur d'orienter le film vers une violence plus psychologique que graphique. Ce fut d'ailleurs une constante dans l'essentiel de son oeuvre : connu pour être un des plus grands réalisateurs de films d'horreur, Carpenter est aussi celui dont les films sont souvent les moins gores (à quatre exceptions près : The Thing, Prince des ténèbres, Vampires, Ghost of Mars). Très loin des débordements horrifiques de The Thing et à l'image de la sobriété d'Halloween, Carpenter mettra ici un point d'honneur à éviter les effets sanglants et privilégiera plutôt la suggestion pour les quelques mises à morts du film. Se remettant pour l'occasion à ses instruments, il composera un score atmosphérique saisissant, appuyant à merveille la dimension fantastique du film. Il est alors étonnant de savoir que Big John lui-même considère son film d'un oeil encore trop critique, jugeant son adaptation un rien édulcorée. Car si Christine n'est certes pas le film le plus terrifiant de l'histoire, il n'en reste pas moins un formidable film fantastique et certainement une des meilleures adaptations de King. Pas mal pour un petit film de voiture hantée.
    Ultimevegeta
    Ultimevegeta

    24 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2020
    Assez bon film. un peu kitch mais pour l'epoque les effets sont très bons. les acteurs jouent bien. L'histoire est originale. 3,5/5.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    88 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2021
    Cultissime que cette voiture tueuse tirée d'un roman de Stephen King.
    Très eighties dans les looks, la musique voire même la mise en scène. C'est purement un film de genre, bien ficelé bien foutu, un peu old school mais finalement plein de charme. Seul l'affrontement final déçoit. On s'attend à beaucoup et puis rien en fait... Mais tout le reste du film c'est du plaisir en barre.
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