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    Christine
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    Fodscraft
    Fodscraft

    20 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Arnie, un adolescent timide et introverti victime des railleries de ses camarades, tombe sous le charme d’une vieille voiture, une Plymouth rouge. Celle-ci le fascine tellement qu’il la bichonne et change petit à petit de comportement à son contact. Mais ce rapport exclusif n’est-il pas dans les deux sens ?
    Adapté du roman éponyme de Stephen King, Christine est devenu un classique du cinéma fantastique, la voiture étant mauvaise et tentatrice comme une sorcière. Il traite aussi de l’adolescence et de ses changements. Enfin, c’est un film de la culture rock’n’roll, avec une bande-son inspirée dont le rugissant Bad to the bone de George Thorogood.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    170 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Adapté du roman homonyme de Stephen King sorti la même année, le film raconte l'histoire d'une automobile surnaturelle et malveillante qui prend petit à petit le contrôle de l'adolescent qui l'a achetée et qui tue ceux qui essaient de les séparer.
    Le producteur Richard Kobritz avait produit la mini-série Les Vampires de Salem, déjà adaptée d'un roman de Stephen King. Lors de la production de la mini-série, les deux hommes deviennent assez proches et l'écrivain lui fait parvenir les manuscrits de deux futurs romans : Cujo (1981) et Christine (1983) Très séduit par le second, Richard Kobritz acquiert les droits de Christine y voyant selon lui la « célébration de l'obsession de l'Amérique pour les voitures. » Le film entre en production alors même que le roman n'est pas encore publié
    Le tournage débute en avril 1983. La production ne trouve pas moins de vingt-cinq exemplaires de la Plymouth Fury 1958, la plupart d'entre elles sont rénovées par l'équipe.
    Lors du tournage de la scène où Leigh rejoint Dennis à bord du bulldozer, John Carpenter a remarqué qu'Alexandra Paul n'était pas comme d'habitude. Cette dernière avait tout simplement fait une blague au réalisateur en faisant jouer sa sœur jumelle Caroline dont la ressemblance était frappante.
    Pour la scène où Arnie et Leigh flirtent dans le drive in sous l'orage, Keith Gordon et Alexandra Paul se sont entraînés à s'embrasser afin d'être plus crédibles dans leur jeu.
    Le film fut l'une des inspirations du réalisateur Matt Reeves pour concevoir la Batmobile du film The Batman
    un bon stephen king par le maitre john carpenter
    On regarde quoi aujourd'hui?
    On regarde quoi aujourd'hui?

    180 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2018
    Christine est l'adaptation du roman du même nom de Stephen King sortie la même année qui à l'époque était très convoité par les studio pour traduire ses oeuvres littéraire en script, en autre grâce au succès de Carrie, et surtout The Shining. Il était même devenu à l'époque monnaie courante d'adapté les livres de Stephen King en film avant la sortie éditorial pour faire une sortie cinéma en même tant que celle du roman afin de bénéficier de ses retombées critiques et médiatique, un jolie coup de pub pour les studio mais aussi pour l'écrivain (pourquoi s'en priver), néanmoins fallait être convaincu que se serait un best-seller. C'est d'ailleurs comme cela qu'en 1983 pas moins de trois de ses oeuvres adapté sortait au cinéma, Dead Zone, Cujo et bien entendu le film dont il est question aujourd'hui >.

    Réalisé par l'unique John Carpenter qui à l'époque connais un moment difficile dans sa carrière après l'échec commercial et critique de The Thing pourtant l'oeuvre la plus majeure, complète, et édifiante de celui-ci mais qui est sortie à un très mauvais moment en confrontant sa très méchante et horrible Chose d'un autre monde au gentil et mignon E.T l'extra terrestre de Spielberg. Cette année la, l'heure n'est plus à l'horreur-fantastique mais à l'émotion-fantastique, chose qu'il paiera cher à sa sortie ciné (malheureusement).
    C'est pourquoi avec Christine le cinéaste n'a pas droit à l'erreur et dois renouer avec le public mais aussi les studio. En faisant le choix d'une adaptation il minimise son choix d'exécution et d'imagination pourtant à la base source de sont talent car codifié par le roman lui même, et s'en tient à réaliser le scénario de Bill Phillips.

    Je tient néanmoins à rassurer car si d'un point de vu scénaristique il ce retrouve très limité, niveau mise en scène, ost, et autre technicité il a le champ libre et démontrera que même restreint il n'en reste pas moins un génie de la réalisation horrifique. Malgré tout Carpenter reste ce qu'il est et ne pourra finalement s'empêcher de retoucher pour mon plus grand plaisir avec Bill Phillips une bonne partie du scénario à ce moment là trop en adéquation avec le roman.

    Au premier abord l'histoire peut paraître très simple et redondant en présentant une voiture maléfique tueuse. Sauf que le scénario développera par petite dose le vrai fond de son récit en le basculant d'une situation fantastique à un sujet beaucoup plus humaniste, même si le film est très clair dès sa scène d'ouverture en ne mettant aucun doute sur le fait que Christine soit une voiture vivante tuant de son plein grès.

    En conséquence de quoi son concept de base de voiture démoniaque n'est qu'un artifice le film se centrant d'abord sur ses protagonistes. L'entité fantastique bien que récurrente est un symbole métaphorique de la transition éprouvante de l'adolescence à l'âge adulte, représenté dans le film par un lycéen nommé Arnie.
    Une approche dénonciatrice d'un jeune et de son mal-être exercé par les attitudes égoistes et souvent violentes de ses camarades et autres entourages, et qui dans le passage à l'âge adulte trouve sa rédemption, sauf que celle-ci prend une tournure de délivrance par le purgatoire et la damnation. En cela Christine représente ce changement comme si elle évoquée la mutation du jeune homme.
    Il est intéressant de voir Carpenter remettre à nouveau en avant des adolescents chose qu'il n'avait plus fais depuis son Halloween(1978), et si Michael Myers était la punition divine des jeunes ado qui franchissait le cap du sexe et de la drogue tel un sida ambulant signifiant un avertissement auprès du public; ici les choses sont totalement différente vu que film met en avant l'incompréhension et l'inefficacité éducative, sociétaire et parental par une institue oppressante envers ceux estimé inférieur, et qui ne comprend plus rien à sa jeunesse.

    Tout ceci est transmis au travers d'une liaison amicale entre deux potes de lycée ayant grandis ensemble, l'un étant favorisé et l'autre diminué. Une quête identitaire d'un jeune qui en grandissant va prendre sa revanche sur le monde qui la si longtemps mal traité. La narration joue un élément important car assez vulgaire et violente dans ses propos ramenant souvent les choses au sexes comme pour bien démontrer cette obsession du à une explosion de féromones. Ce qui n'empèche pas quelques dialogues profondément impactant.

    Techniquement ce long métrage est exemplaire, une leçon de mise en scène signé Carpenter. Des cadres ainsi que des mouvements de caméra ingénieux permettant de donner véritablement vie à cette voiture. Une manière de présenter Christine par une véritable démonstration visuelle qui à coup d'effets de caméra intuitif lui confère une âme.
    C'est surprenant le climat angoissant qu'il arrive à générer en filmant un objet inerte ! Un véritable sens de la menace, du pouvoir évocateur de l'image.
    Le jeu de lumière est également très important surtout avec les éclairages éblouissant de la voiture qui de ses phares lumineux transperse les ténèbres telle une faucheuse synonyme de mort. L'animation de celle-ci lui confère une attitude prédatrice tel un requin tournant autour de sa proie qui malgré le feu, la casse... se régénère indéfiniment, un vrai démon d'acier.
    On peut ressentir ses sentiments de rage, de peine, et même de jalousie, c'est juste dingue.
    Le pomp pom vient de cette capacité à filmé avec de simple regard la complicité malaisante entre la voiture et son conducteur.

    Mais le coup de génie passe par l'auto radio qui devient l'élément de communication de Christine qui par des tubes rock'n rol s'exprime. Du coup on a droit à du Johnny Ace, Little Richard, ou même du Buddy Holly, ajouté au bruit sourd et puissant du moteur de la bête, cela lui confère une sacrée aura malsaine.
    On aura droit également pour l'ost principale à une superbe composition de Carpenter qui met en avant une musique synthétique marque de fabrique du cinéaste.
    Cette musique sonne comme un glas, un avertissement pour celui qui marche seul dans la rue et pour qui cela signifierais de courir pour sa vie. La partition sonne également comme un thème faisant référence à un amour malsain qui entraîne irrémédiablement à la fatalité. Ce n'est pas la meilleure composition de Carpenter mais elle reste de qualité.

    Le casting quand à lui est très bon, personne ne surjoue, chose rare pour un teenage movie de cette époque surtout avec des ados. Les comédiens sont tous quasi inconnu du grand écran, hors mis un second rôle entre autre ce qui sonne un peu comme une délivrance car chacun y met de sa présence pour marquer le coup.,Pour le rôle d'Arnie, c'est Keith Gordon qui s'y colle ayant une petite expérience de l'horreur pour sa participation dans Les dents de la mer 2. Il réalise une performance forte et marquante, d'une crédibilité étonnante ! Il incarne un jeune homme fatigué de sa condition de looser et vient trouver réconfort auprès de Christine qui le changera en un dangereux rebelle.
    La relation entre Arnie et Christine est sacrément réussite, il est obsédé par elle, et l'aime profondément la considérant comme une fille à part entière. Arnie devient paranoiaque et jaloux de quiconque ose s'approcher d'elle. Il ce livrera avec elle à une élucubration de meurtre qui les souderons à jamais et qui permettra à Arnie d'exorciser toute ses années de maltraitance et de rabaissement accumulé durant sa vie de tout les jours.

    Je soupçonne par ailleurs qu'il se soit livré à des actes sexuel avec elle en hors cadre bien entendu. Pauvre, pauvre pot d'échappement.^^

    Christine quand à elle est une Plymouth Fury 1958 rouge et blanche, un modèle unique que plus d'un rêverais d'aquérir. Présenté au départ comme un démon monté sur roues insensible avec pour seul but de tuer, elle ce révélera finalement dotée de sentiment. Un sentiment perceptible par Arnie dont elle aussi s'amourachera, et c'est plutôt cool car la fascination d'Arnie est finalement équivalent à l'amour qu'elle même lui porte. Par contre elle déteste la concurrence, donc mesdames tenez vous éloignées.

    Quand Arnie vient à mourir en caressant Christine, le temps d'un instant on à l'impression qu'elle pleure. Ce qui conduit à une confrontation finale sous tension.

    Le reste du casting est crédible, le comédien John Stockwell incarne Dennis le meilleur pote et beau gosse baraqué de base qui est toutefois pourvu d'une sensibilité émouvante, il est totalement impuissant à ce qui arrive à son ami et tentera autant que possible de freiner le basculement de son copain. Il est bien le seul à prendre totalement la mesure de cette voiture.

    Alexandra Paul incarne Leigh, n'ayant avant cela jamais tenu un rôle dans un film je dois dire qu'elle s'en sort très bien. Elle est la seule fille à finalement aimé Arnie et à vouloir sortir avec lui en l'acceptant tel qu'il est, seulement elle est arrivée trop tard car Christine à déjà commencé son oeuvre et la jeune fille devient donc une rivale à abattre. La pauvre Leigh se retrouvera plongé dans une situation hors normes.

    Comme très souvent, John Carpenter propose avec Christine une fin ouverte en s'achevant sur un doute infernal , à s'avoir si le monstre, créature, esprit, démon... à bien été battu. Une ambiguité constante chez ce cinéaste qui comme dans ses oeuvres **L'Antre de la folie, The Thing, Halloween 1978, The Fog, Prince of Darkness...**finis toujours sur cette tonalité effrayante qui nous laisse songeur sur le véritable vainqueur de l'histoire. Une approche pour le moins intelligente car elle alimente le sentiment de peur.

    CONCLUSION:

    Christine est une oeuvre assez particulière dans la filmographie de Carpenter car elle est la résultante d'un échec commercial et critique d'une autre de ses oeuvres sortie juste avant. Voulant prendre un peu de distance en choisissant un film plus simple avec un cahier des charges à suivre, il transcendera finalement le tout et remaniera bon nombre de chose à sa sauce pour proposer un film d'horreur plus profond et poussif qu'il n'y parait ou celui-ci donne une véritable leçon de mise en scène. Une histoire d'amour dérangeante qui vire à l'obsession dramatique entre un jeune homme et une voiture et qui amènera à de multiple meurtre superbement mise en avant. La bande-son du réalisateur parade d'un air macabre et contraste intelligemment avec les nombreuses pistes rock'n roll émis par Christine.
    Du grand Carpenter !
    willnot94
    willnot94

    144 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Avec "Simetierre", "Christine" reste une excellente adaptation. John Carpenter y est forcement pour quelque chose. Le king du fantastique des années 80, avec sa patte visuelle très marquée, John Carpenter réalise une fois de plus un passionnant film fantastique, narrant l'histoire d'un ado découvrant un amour pour sa voiture, obligatoirement diabolique de la part de Stephen King, tout en mettant en avant la relation qu'à l'Adolescent avec l'automobile. L'ambiance du film très Carpentérienne se reconnait à sa mise en scène lanssinante et percutante à la fois, la musique du réalisateur rajoutant une touche mystérieuse. Un fleuron du genre série B des années 80 du grand maître John Carpenter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 juin 2015
    Bénéficiant d'une mise en scène classe, une des qualités indéniable de John Carpenter, Christine oscille entre thriller et fantastique, et baigne dans une ambiance rétro des plus sympathiques. Un peu daté sur certains points, notamment les réactions des personnages dans les scènes d'action, le film se laisse néanmoins regarder avec plaisir, et son concept ne manque pas d'éveiller l'attention !
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    65 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Un des nombreux films dont je m’étais depuis longtemps fait le devoir de visionner. Si « Christine » est loin d’être un classique du fantastique ou un long-métrage de premier ordre dans la filmographie de John Carpenter, cela reste une pellicule intéressante, avec des bas et quelques coups de mou, mais surtout des haut et des trouvailles sur le plan technique, qui inspireront plus tard nombre d’autres films de genre. La plus grande réussite de ce film tient surtout au personnage au centre de toutes les attentions : Christine. Carpenter et son équipe sont parvenus à lui donner la vie avec des artifices simples (mais il fallait y penser) et on y croit rapidement. La transformation qu’opère Christine sur le comportement d’Arnie Cunningham est impressionnante (grâce à des jeux de lumières notamment) : plus son obsession pour elle est grande, plus il devient dangereux et elle vivante et mortelle. Pour cette adaptation d’un livre du maître de l’angoisse, Carpenter réussit comme à son habitude à nous mettre le grappin dessus jusqu’à la fin de l’histoire. Une preuve ? Le film a bien vieilli, malgré les coiffures démodées. Bon moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2006
    Je ne comprend pas que ce film passe quasiment inapercu.C'est le premier film de Carpenter que j'ai vu et je trouve qu'il a tout ce qui faut: Un scénario malin par rapport au bouquin ,Keith Gordon est impressionnant,la voiture sublime (j'en veux une!! ),Une mise en scène parfaite,superbes effets spéciaux...Le film se présente comme un chef d'oeuvre du fantastique.Il restera dans ma mémoire a jamais...(I WONDER WHY TADA TADA TADADA!!!!)
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 347 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    Christine est l’adaptation d’un roman de Stephen King. Le film raconte le mal-être d’un adolescent dans un lycée. Les garçons sont violents avec lui, les filles ne le regardent pas et la relation avec ses parents commence à être difficile. Pour autant, il a tout de même un ami, un peu plus populaire, sur qui il peut compter. Mai un jour, il va se voir fasciné par une voiture nommée Christine. Cette plymouth de 1957 exerce alors un étrange pouvoir sur l’adolescent qui va prendre confiance en lui. Mais c’est sans compter sur le caractère diabolique de Christine. Si Christine n’est pas un chef d’œuvre, John Carpenter parvient malgré tout à nous procurer quelques frissons en employant un rythme frénétique. Le cadrage des plans et la photographie donne à la voiture un aspect idéaliste, ce qui nous fait oublier son côté matériel. Christine devient le personnage principal de l’histoire. Au travers de ce thriller horrifique John Carpenter pose alors la question du rapport de l’homme avec l’objet et comment une passion matérielle peut nuire totalement aux relations humaines.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 953 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2009
    Du pur régal!!! Je persiste et signe que John Carpenter est le maitre du cinéma fantastique qui nous épate de film en film. "Christine" est une adaptation d'un livre écrit par un romancier culte du fantastique lui aussi, Stephen King auquel on doit "Shining" par exemple lui meme adapté au cinéma par le ténor Stanley Kubrick. Dans ce film, auquel je dois avouer qu'il a beaucoup était copié par des cinéastes récents comme Wes Craven, Robert Rodriguez, Quentin Tarantino ou meme Michael Bay, tout les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment accroché sur le canapé et pop corns par l'intrigue. "Christine", c'est le nom d'une voiture auquel il ne faut pas faire de mal comme nous le montre l'introduction se passant dans un salon pour automobiles avec quelques victimes dans les années 60. Fin des années 70, deux jeunes cancres d'un lycée, dont l'un est fou de mécanique, croisent par hasard une vieille voiture abandonné et décident de l'acheter et de la retaper à raison et peut etre à tort. L'un des jeunes est prie de passion pour cette voiture mais son comportement change petit à petit étrangement, il ne vit que pour elle à la folie au point d'etre violent, agressif quand on touche à sa voiture ce qui inquiete son entourage, en particulier sa petite amie et son meilleur pote. Bref, si vous aimez la mécanique, les voitures cylindrés, le fantastique et le suspense, oubliez le piteux "Fast and Furious" de Rob Cohen et plongez vous sur ce film qui n'a pas pris de rides 25 ans aprés sa sortie. Le début est sympathique avec la description des personnages assez attachants. Puis arrive la voiture et les amateurs de fantastique se régaleront. La réalisation, les mouvements de caméras et les décors signé par maitre John Carpenter sont d'une perfection pour les yeux du spectateurs. Les acteurs, qui échouront par la suite dans des séries TV ou dans des seconds plans au cinéma sont impeccables. Chef d'oeuvre et délice garantie!!!
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    190 abonnés 2 499 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2020
    Ce n'est ni la pire adaptation d'un roman de Stephen King, ni le pire film de John Carpenter ; mais loin d'être le meilleur film de John Carpenter (et à mon avis, même si je n'ai pas lu l'oeuvre originale, il ne s'agit pas non plus du meilleur livre de Stephen King). Bref, ce film ne m'aura pas marqué tant que ça.
    Les quelques effets spéciaux autour de l'animation de la voiture sont convaincants (même si sommaires).
    Le jeu d'acteurs, sans être transcendants, est correct.
    Mais finalement l'intrigue est assez simpliste et peu palpitante. Le personnage central (humain) n'est pas très intéressant ; un peu caricatural du looser des comédies américaines. Les péripéties autour de la voiture Christine ne sont pas vraiment surprenante et suivent un schéma narratif assez classique. Le film offre par ailleurs une image d'Epinal de la société américaine des années 80 : le high school, les jolies caisses, le gel, les garages, … on retrouve tous les codes qui figurent dans le films tournés à cette époque.
    Ça se regarde, mais comme classique des années 80, il y a mieux.
    Anthony C.
    Anthony C.

    15 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Christine est le fruit de la rencontre de deux génies du fantastique. Roman éponyme de Stephen King adapté par Big John , Christine c est le récit d une histoire d amour improbable et destructrice.
    Tout commence par un matin comme un autre où Arnie ( Keith Gordon )adolescent introverti , et souffre douleur de son école , vas sur la route de l ecole avec son meilleur ami Dennis ( John Stockwell ) , tombé sur une voiture en ruine.
    Une Plymouth Fury de 1958 du doux nom de Christine, et Arnie vas directement tombé sous son charme
    Peu a peu Arnie vas tisser une relation fusionnelle et destructrice avec Christine , surtout que celle ci n est pas une voiture comme les autres...
    Christine est une adaptation de Stephen King hors du commun , car son realisateur a su capter l essence même du roman , en l epurant sur plusieurs points , en modifiant les origines de l âme de la voiture , mais en ne trahisant jamais les intentions de l écrivain.
    Car oui ,une voiture doté d intelligence et d une ame , cela aurait pu vite etre ridicule ou absurde ( la voiture aurait pu parler ou se transformer en créature ) .Pourtant grâce a l excellent travail d adaptation de Carpenter , la relation entre Arnie et sa voiture prend sens , touchante et a la fois effrayante.
    L " humanité " de Christine se manifeste de manière plus intéressante. Elle véhicule ses émotions a travers la musique rock and roll qu elle passe par son auto radio.
    L évolution du personnage d Arnie est peut etre la plus réussi et est sublimé par le jeu halluciné de Keith Gordon.
    Arnie que l on voit au debut comme un personnage timide et introverti , vas au contact de Christine, devenir plus sur de lui au fil des semaines , pour devenir au final méprisant avec ses parents , son meilleur ami et sa copine.
    Les relations avec les roles soutiens sont aussi bien amenés. On voit qu Arnie s eloigne de plus en plus de son meilleur ami ( Dennis ) et sa copine récente ( Alexandra Paul sublime ) , les deux personnes qui cherchent pourtant a l aider.
    La force du recit et de la réalisation est de nous faire croire et de rendre crédible l idée absurde d une histoire d amour ( car c est une sorte de relation amoureuse qu entretiennent Christine et son propriétaire) entre un homme et sa voiture. Une relation vampirisante qui vas mener Arnie a l auto destruction et a s éloigner de ceux qui l aiment.
    Car le réalisateur a bien mis l accent ici sur l humanité de la voiture et sur son âme foncièrement mauvaise.
    Christine est née mauvaise , quand elle est jalouse elle cherche a éliminer sa rivale ( Leigh ), quand elle se fait attaquer elle répond par la violence. Elle est doté d une âme , de pensée , de ressentiment et connait la jalousie. Biensur il y a une dimension très fantastique a cela , mais pourtant l histoire reste toujours crédible.
    Comme toujours dans ses films , la réalisation de Carpenter est parfaite , iconisant sa voiture rouge vif comme un prédateur .On sent l homme au sommet de son art et il est également aux commande de la musique du film ( avec Alan Howarth ).
    Sons synthétiques ( propre a l univers de Carpenter ) et musique Rock des années 50 desservent parfaitement le récit , et ont une place de choix dans l histoire . C est a travers la musique que Christine communique et montre ses émotions.
    Le passé du véhicule est tout aussi intriguant car on apprend par son ancien propriétaire que plusieurs personnes ont trouvés la mort en son sein. spoiler:

    Le réalisateur démontre encore ici tout son talent , en parsemant son film de scènes de suspense et de tension incroyable.
    Plusieurs Scènes où Christine se met a attaquer les personnages qui veulent lui nuire , a elle ou a Arnie. Christine poursuit ses assaillants sans relâche , pour les mener a la mort .
    Une scène fantastique sublimées par la réalisation de Carpenter ( le plan de Christine en feu poursuivant sur la route comme spoiler:
    une predatrice le personnage de Repperton ) iconisant sa voiture , la rendant aussi sublime que terrifiante.
    Cette histoire est elle meme est tour a tour dramatique dans l évolution psychologique de son personnage et terrifiante dans la relation destructrice qu il entretien avec ce véhicule.

    Christine est sans aucun doute une adaptation de Stephen King a réévaluer. C est un film touchant et terrifiant a la fois dans la représentation d une relation hors du commun entre une voiture et son propriétaire.
    Un film fantastique hors du commun , où on ressent toute la maestria de Carpenter sur de nombreux points.
    Un film majeur de sa filmographie ( ignoré a tort ) et la meilleure adaptation de Stephen King pour ma part ni plus ni moins.
    Informaticien Dubinfo
    Informaticien Dubinfo

    17 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2012
    Film quasi culte, acteurs étonnants, relation entre un homme et une voiture, vous ne le retrouverez quand dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 octobre 2010
    Le scénario n'est pas mal, mais le résultat laisse quelque peu à désirer. La "possession" d'Arnie par sa voiture aurait pu être filmée de manière beaucoup plus intéressante. Là C'est souvent assez plat,et ça fait très feuilleton-de-l'après-midi niveau dialogues, les doublures en VF n'arrangeant en général rien. On croierait surtout à un remake de la célèbre Coccinelle de Walt Disney, en beaucoup moins convainquant.
    Ca m'a donné tout de même envie de lire le bouquin, qui est je pense plus captivant, mais on peut en tout cas très aisément se passer de la version grand-écran.
    Je soulignerai quand même la BO bien choisie, composée de vieux tubes fifties (Buddy Holly, Little Richard, The Destroyers, etc
    Tiger V.
    Tiger V.

    90 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Un célèbre écrivain comme Stephen King. Un excellent réalisateur comme John Carpenter. Le tout pour un excellent film plein de suspense. Un scénario très simple à comprendre pour une voiture diabolique. Le casting est pas mal du tout. Particulièrement l'interprétation de l'acteur principal qui joue magnifiquement son rôle. On se laisse captiver pendant la lecture du film et voir comme le déroulement se met en place d'un rythme bien soutenu. Plus le film avance, plus on reste captivé jusqu'à la fin. Admirer une belle voiture est déjà une bonne chose de regarder le film. C'est bien filmé. On sent quelques frissons. Les décors sont pas mal. Un film dont on reconnait bien le style de John Carpenter. Peut-être pas son meilleur film mais reste assez sympa à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 janvier 2007
    Peut être un peu sobre pour un Carpenter, mais un film parfaitement maîtrisé.Sans avoir lu le livre, on peut pourtant dire que le film est assez superficiel, certaines scènes passant du coq à l'âne (sans parler des quelques erreurs de montages lors de réparations de la voiture, très bien faites d‘ailleurs).C'est assez plaisant de voir la relation entre ce jeune homme et sa voiture,la confiance qu'il prend en soi, et la dégringolade...Tout un pan de la "psychologie automobile" que l'on ne voit guère, même si de nos jours "prendre soin de sa voiture" rime plutôt avec "tuning","volume à fond", et "chaînes en or qui brillent",de la beauf‘attitude, dont Fast and Furious en est le paroxysme. Peut être trop inaperçu car quasi inexistante, en effet, ici, les sentiments et les actions d'Arnie sont amplifiés, par le fait qu'il soit la "tête de turc" de ses camarades. Bien souvent d'ailleurs, Carpenter et/ou Stephen King, frôlent le cliché, jouent avec (l'équipe de foot, les gros durs, l'élève rejeté, des choses qu'on voit souvent dans les séries TV ou au cinéma !) mais retombent plutôt bien sur leurs pieds.Christine, cette magnifique voiture, est bien le personnage principal, elle traverse le temps, passe de mains en mains, comme un bijou de famille qui se passerait de mère en fille. Une beauté empoisonnée, puisqu'en plus de choisir son propriétaire, elle le garde sous sa coupe jusqu'à sa mort.Les séquences de vengeance sont vraiment bien senties, jouissives, et flippantes, un cocktail détonnant dans la veine de ce que sait faire de meilleur Big John. Les effets spéciaux en relation avec la voiture sont géniaux, les réparations instantanées de la voiture sont impressionnants, au point de ses demander comment ils ont pu faire cela, d’autant que le film n’est que de 1984, et que les effets numériques à l’époque c’était pas trop ça !Bref, sans doute pas le meilleur Carpenter, peut être pas une bonne adaptation du roman de King, mais un excellent divertissement loin de The Thing.
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