Les adaptations au cinéma des romans de Stephen King se divisent en trois catégories : les navets, les bons films, les chefs-d'oeuvre. "Christine" appartient à la dernière. Inutile d'en dire plus...
Ce film se laisse regarder, il n'est pas trop mal. Cependant ayant lu le livre, je trouve que le film n'est qu'un bref résumé de ce dernier car le suspense et l'histoire ne sont pas assez développés. Peut etre que si je n'avais pas lu le livre j'aurais plus apprécié.Enfin bref, un film sympa mais le voir une fois suffit largement.
Un bon film des années 80, dans un style fanstastique. Bien inspiré d'un roman de Stephen King, le film est mené sur un rythme étouffant et oppressant. Carpenter aux manettes est excellent, un très bon réalisateur . Le film focntionne bien, même pour ceux qui ne sont pas inconditionnels du genre.
Bien que j'adore le film, je ne suis pas les autres critiques quant a l'adaptation fidéle du roman. Si on le relit bien, et plusieurs fois, on se demande si c'est la voiture qui a véritablement une "ame", ou si ce sont les esprits des différentes personnes mortes a son bord qui la hante. Dans le roman, a un moment, arnie voit sur le siège passager le fantome du premier proprio, ce qui n'est absolument pas transcrit dans le film. Ceci dit, Carpenter signe un film magistral, qui ne connait pas "Christine"? C'est une ode au matérialisme, à l'attachement à un objet, tous les passionnés de voiture connaissent ce film. Le choix de la voiture est également très interressant de la part de king, car au départ plymouth est la marque populaire du groupe chrysler, censée produire des véhicules à bas coût pour les travailleurs américains...Puis coup de folie dans les années 50, ailerons arrières démesurés, la fury du film etait la plus sportive et la plus puissante plymouth de l'époque (v8 de 290chevaux), ce qui à l'époque a dérouté les habitués de la marque. Je crois que le choix de King était véritablement réfléchis. sinon, magistral, j'ai dû le voir 50 fois,avec retour vers le futur quand j'avais 10 ans!!!
Arnie Cunningham est un adolescent timide et renfermé sur lui-même qui va changer du tout au tout le jour où il va faire la rencontre de Christine. Il ne s’agit pas d’une sculpturale et mignonne étudiante de son âge, mais plutôt d’une Fury de 1958, une somptueuse automobile du constructeur américain Plymouth. Une remarquable voiture au châssis et à la calandre à faire pâlir n’importe quel féru d’automobile. En un claquement de doigts, elle lui fait de l’œil et Arnie n’aura qu’une envie, l’acquérir. Sauf que Christine cache de lourds secrets et quiconque s’en amourache, se met à vriller.
Après son remake The Thing (1982), John Carpenter s’est attelé à l’adaptation du roman éponyme de Stephen King et nous offre un brillant thriller horrifique sous la forme d’un teen-movie cauchemardesque, avec d’un côté, ce binoclard (Arnie) et son meilleur pote, véritable tombeur de filles (Dennis) et de l’autre, une sulfureuse voiture couleur rouge-sang. Le réalisateur nous donne l’occasion d’assister à la métamorphose de cet adolescent de 17ans, une transformation non pas vers l’âge adulte mais vers l’insouciance et le point de non-retour, obnubilé & manipulé par Christine avec laquelle il lui voue un culte.
Christine (1983) est une allégorie effrayante du passage de l’adolescence à l’âge adulte, tel un cauchemar éveillé, on assiste impuissant à la transformation d’Arnie, qui change radicalement aussi bien envers ses parents qu’auprès de ses amis. Carpenter ne cessera tout au long du film de nous surprendre, il filme avec une réelle maestria les différentes transformations qui s’opèrent chez Christine (des transformations physiques) et chez Arnie (qui ne sont que psychiques).
Arnie pour être le pendant masculin de Carrie White (Carrie au bal du diable - 1976), cet étudiant bien sous tous rapports qui va se transformer en sociopathe de la route pour se venger de ceux qui lui ont manqués de respect. Il est d’ailleurs intéressant de voir de quelle façon Christine communique avec Arnie ou les autres protagonistes (les chansons de rock’n’roll diffusées via l’autoradio).
Sur le plan formel, cette adaptation est d’une redoutable efficacité, la mise en scène soignée nous offre des plans de toute beauté, il n’y a qu’à voir les scènes où Christine semble revenir d’entre les morts, à chaque fois qu’elle ressuscite, qu’elle soit cabossée ou neuve, son apparence varie d’un plan à l’autre et fait froid dans le dos. Carpenter fait preuve d’une réelle inventivité en termes de mise en scène et nous offre des moments d’anthologie (lorsqu’elle se retrouve en feu, poursuivant Buddy ou s’encastrant dans un quai de déchargement pour éliminer Moochie).
Une œuvre remarquable sur bien des plans, indémodable et toujours aussi puissante tant dans le fond que dans la forme.
Ayant lu le vivre de Stephen King "Cristine", je m'attendais à beaucoup mieux de la part de ce film. Je mets 1 étoile car beaucoup de chose correspondent au livre mais à part ça, je l'ai trouvé nul.
Autant la mise en scène de John Carpenter est agréable, autant le récit et le scénario sont d'une incorrigible niaiserie. Adaptation du roman de Stephen King, "Christine" s'aventure dans le fantastique pure où tout peut arriver sans raison apparente. Irréaliste jusqu'au bout des essuie-glaces, le script se pavane en offrant en vitrine une intrigue bidon qui enterre à l'avance la réussite du film. Le casting de son côté se divise en deux avec d'une part le sympathique John Stockwell et d'autre part, l'insupportable Keith Gordon. En effet, là où aurait du figurer une travail évolutif sur le caractère du personnage d'Arnie se trouve une pathétique transition immédiate du blanc au noir qui représente certainement le talon d'Achille de "Christine". C'est donc sur un triste sentiment de déception que l'on ressort de cette balade plus meurtrière qu'excitante qui ne cesse de s'appuyer sur un concept trop enfantin pour satisfaire un spectateur avide de surprises.
Dans le genre, Carpenter est capable du meilleur, notamment avec "The thing" et surtout "Halloween". Néanmoins, on ne peut pas lui retirer l'originalité du scénario qui met longtemps à dévoiler l'intrigue du film.
christine est un bon fantastique on passe un bon moment, mais sa s'arrette la, de plus il parait que ce film et censé faire peur, eh ben c'est loupé, un bon film fantastique, un mauvais film d'horreur aprés chacun son choix, moi je prèfere son coté fantastique.
Je n'ai pas lu le livre qui est sûrement mieux que ce film. Je veux bien comprendre qu'il est vieux, tout ça, bla bla bla, et encore, je trouvais son rendu bien. Seulement voilà. Le rendu film, une voiture tueuse, ce n'est pas terrible.
Dans son genre c’est un film sacrément efficace!!!! Je ne savais pas que la coccinelle de Monte-Carlo avait une cousine maléfique !!! Le surnaturel trouve sa place dans l’action pour accentuer la peur des hommes et le final assez brutal est franchement bien torturé dans cet enchevêtrement de métal !!!!
Qui d’autre que John Carpenter pouvait mettre en image l’un des plus grands succès littéraires de Stephen King ! Nous sommes en 1984 et Christine demeurera l’une des meilleures adaptations de King sur grand écran. On a du suspens, des personnages intéressants et qui évoluent, des effets spéciaux réussis et marquants pour l’époque et puis un soin à l’image qui impressionne encore aujourd’hui. Big John y a mis tout son talent et le résultat est à la hauteur des attentes, on n’oubliera pas de sitôt la superbe et maléfique Christine … Lisez tout de même le bouquin, l’un des King qui m’a le plus marqué à titre personnel.