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CH1218
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3,0
Publiée le 24 avril 2014
Ce 6ème épisode est celui qui prend le plus de liberté avec la version littéraire. Beaucoup d’éléments sont tout simplement passés à la trappe alors que d’autres sont rapidement survolés ou/et trop vite expédiés. Traîtée avec pas mal d’humour, l’histoire est plutôt "cool" mais se concentre trop sur les amourettes des étudiants au lieu de l’intrigue proprement dite. La deuxième partie manque indéniablement d’inspiration, la piètre confrontation finale avec les «Mangemorts» est insignifiante et je trouve que spoiler: la mort de Dumbledore est ratée et aurait mérité plus de soin. Même s’il est trop peu présent à l’image, cet opus permet à Tom Felton de montrer enfin son talent d'acteur en interprétant un Drago Malefoy particulièrement tourmenté. Visuellement, «Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé» est une réussite. Par contre, cette nouvelle mise en scène de David Yates décroche la palme de la plus mauvaise adaptation des 7 volumes écrits par J.K. Rowling.
Le cinquième volet d’Harry Potter était (à mon goût) un plantage cinématographique retentissant. Il n’était donc pas très compliqué de relever un peu la barre pour l’opus suivant. N’ayant pas lu le roman de J.K Rowling, c’est donc en amateur de cinéma que je vais me prononcer. Alors, qu’en est-il de ce sixième volet de la saga du sorcier aux lunettes rondes et à la cicatrice sur le front? Comparé à l’opus précédent, ce « Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé » fait d’emblée office de divertissement correct. Cependant, il faut tout de même admettre que l’ensemble est loin d’être fabuleux. Même sans avoir lu le livre, on comprend tout de suite, quelles en sont les trames principales: l’exploration du passé de Tom Jédusor (alias Lord Voldemort) et la révélation de l’identité du Prince de Sang Mêlé. Ce qui devait occuper les trois quarts du roman n’occupe qu’une place secondaire dans le film de David Yates. En effet, le tâcheron britannique préfère se concentrer sur les émois amoureux de ses personnages. Harry plait à une gonzesse, Ron sort avec Lavande, mais ça emmerde Hermione qui elle de son côté est tout bonnement répugnée par un mec qui lui fait de l‘oeil. En gros, on passe d’Harry Potter à Beverly Hills. On se serait volontiers passés de ces histoires d‘amour à deux balles. En deux ou trois mouvements, Yates a réussi à foutre en l’air l’histoire écrite par J.K Rowling, certains fans ont du vachement grincer des dents. Finalement, les trois quarts du film sont assez creux. Et si certaines scènes sont pas mal troussées, d’autres frôlent dangereusement le ridicule. Seule la fin remonte légèrement le niveau. Mais les deux scènes cruciales, bien qu’elles soit filmées convenablement sont vite expédiées. Et la révélation clef (celle qui donne son titre au livre et donc au film) tombe comme un cheveu sur la soupe. Pas génial tout ça.
Un sixième épisode bien plus intéressant que le précédent. L'accent est mis sur les relations amoureuses naissantes mais permet aussi d'avancer un peu dans l'histoire. On sent que l'affrontement final avec Voldemort est proche et plusieurs éléments se mettent en place pour préparer l'Elu au combat. Un bon épisode, certes un peu sombre mais aussi rempli d'émotions.
Quelques scènes sont réussies -essentiellement celles où il y a de l'action-, mais dans l'ensemble c'est long et ennuyeux. On dit souvent "la magie du cinéma"... et bien autant vous dire que je préfère "la magie de la lecture" quand on parle de Harry Potter. Cette saga cinématographique est probablement la plus grosse escroquerie jamais réalisée.
Un des 3 meilleurs "Happy Potter" (avec les 3ème et 8ème opus). Les effets spéciaux sont vraiment spectaculaires, les images magnifiques et l'histoire avance (enfin?) à grand pas. En plus les personnages principaux qui sont maintenant presque adultes gagnent en épaisseur. Un très bon blockbuster.
Vraiment un bon film ou l'émotion est au rendez-vous notamment l'humour, le film est très drôle. L'atmosphère est beaucoup plus détendue que le précèdent volet. 17/20
On bascule ici de plus en plus dans un monde ténébreux qui nous ferait presque oublier la "légèreté" des premiers épisodes, les sourires et l'émerveillement. Le Mal est bien là, il prend ses quartiers et le drame prend le pas sur tout le reste. L'insouciance est perdue dans ce chaos naissant, tandis que chez nos héros, des liens se dévoilent au grand jour ou se renforcent dans l'adversité.
Le cinéma et la littérature, deux styles artistiques différents. il ne faut donc pas hurler à chaque fois pour l'adaptation d'un roman, qui n'est que la vision du réalisateur. Mais là c'est différent... Ceux qui ont aimé les bijoux que sont les livres, regardez les quatre premiers (avec une préférence pour le deuxième et le troisième) et à partir de là ne vous attendez plus à rien! C'est catastrophique. Là où le livre était sombre et intéressant, le film est adolescent et assez ridicule. C'est dommage, cette saga commençait si bien...
David Yates réitère sa formule et sa marche: on y retrouve du grand spectacle, des acteurs exceptionnels (sauf Radcliffe, qui décidément passe 3/4 du temps à se demander ce qu'il fait là) et du suspense. C'est bien le minimum pour chaque fanatique.
L'opus qui privilégie davantage le côté drôle de la saga. On y retrouve à la fois du suspense et de l'action, les deux qui se combinent parfaitement dans l'ensemble. Un film plutôt réussi donc.
L'un des meilleurs film de la saga (après le 4 et les deux 7) d'après moi. Le réalisateur arrive à mettre en scène non seulement la terreur et la peur mais aussi l'amour et la jalousie de l'adolescence et tout ça en les imbriquant les uns aux autres. Le côté post-apocalyptique d'Harry Potter ressort enfin et cela nous offre un spectacle grandiose même si ça fait froid dans le dos. Voldemort est plus déterminé que jamais et Harry n'a jamais été aussi soutenu par ses amis et son directeur, Dumbledore. Un film touchant, effrayant et bourré en adrénaline. Et une Emma Watson au top de sa forme. A voir absolument, un pur chef d'œuvre du genre d'après moi.