Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 919 abonnés
7 399 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 30 septembre 2010
Le début laisse augurer le meilleur, mais ne nous voilons pas la face : ce "Harry Potter et le Prince de sang mêlé" est en définitive loin d'être le meilleur épisode de la saga (ce qui était d'ailleurs déjà le cas en ce qui concerne les romans.) On pourra d'ailleurs longtemps se poser la question de savoir si confier à nouveau les rênes de l'entreprise à David Yates était vraiment une bonne idée. Mais au final ce n'est pas vraiment dans la mise en scène que ce sixième opus gêne. Au contraire, l'aspect visuel est assez remarquablement rendu, et le film sait tout de même se faire fort de quelques grands moments... Non, ce qui nous gêne le plus ce sont les choix scénaristiques opérés ici, et il est peu dire que certains gênent, et notamment le suivant. En effet, comment peut-on appeler un film "Harry Potter et le Prince de sang-mêlé" et traiter autant par desssus la jambe ce même Prince de sang-mêlé, évoqué de temps à autre mais rien de plus, alors qu'il était sans nul doute la véritable clé de voûte du roman. Le film compense toutefois par quelques jolies trouvailles, notamment en nous plongeant de manière très (trop?) pertinente et convaincante dans le monde des adolescents, permettant ainsi un attachement aux personnages que ne nous n'avions pas toujours eu l'occasion d'avoir. Et puis quoi qu'on en dise, les aventures du jeune sorcier se regardent toujours avec le même plaisir, et ce depuis désormais huit ans... Suffisant pour qu'on se plonge à nouveau dans ce nouvel épisode avant la conclusion (en deux parties) d'ici deux ans. Un beau divertissement.
Il est de retour notre brave Henry Pottier « so british » ! …Mais faut-il s’en réjouir en fait ? C’est vrai que mis à part le plaisir permanent que l’on a à voir grandir sur écran nos charmants petits bouts de choux, le petit sorcier nous a fourni des opus de qualités bien inégales depuis sa fameuse "école des sorciers". La présence renouvelée de David Yates aux commandes de cet épisode n’est pas pour rassurer, tant on se souvient du dernier "Ordre du Phénix" qui avait su jeter sur nous un sort bien malveillant d’ « opus soporificus ». Pourtant, le premier tiers du film semble punir toutes les mauvaises langues que nous sommes tant il sait surprendre par un ton très noir qui n’empêche pas pour autant la magie enfantine de l’univers d’Harry Potter de s’exprimer. On se réjouit également de retrouver la formule qui avait tant séduit lors de la "Coupe de feu" : la mise en valeur de l’entrée de nos jeunes élèves dans l’adolescence tourmentée des affres amoureuses et dans l’affirmation difficile de soi… Dommage néanmoins qu’une bonne dose d’action n’ait pas été rajoutée à la potion car le film s’enlise très vite dans un rythme mou dont le final ne relève qu’à peine le niveau. Mais ne nous leurrons pas non plus : c’est vrai qu’il n’est pas à la hauteur de son prestigieux quatrième opus, mais ce « Prince de sang mêlé » n’en demeure pas moins un spectacle qui sait se faire agréable et propre de bout en bout. En bref, aller le voir reste raisonnable en l’attente du fatidique dernier épisode...
Cet épisode 6 de la saga Harry Potter est dans la continuité du film précédent, déjà sous la houlette de David Yates. Même si dans celui-ci, David Yates se permet quelques libertés, on reste dans l'esprit du livre. Et ça prépare bien le terrain pour la conclusion de la saga.
Une autre page de Poudlard se tourne avec Harry Potter et le Prince de sang mêlé. La noirceur s’intensifiant au fil des épisodes nous laisse présager l’imminence d’un terrible affrontement. Les Mangemorts s’emparent de l’école et embrasent tout ce qu’ils touchent. Severus Rogue dévoile enfin son vrai visage, et Drago Malefoy rejoint les forces du mal. Même si cela paraissait évident, des surprises surviennent. Tant d’éléments décisifs dans un seul et même volet, comme la mort tragique de Dumbledore, et le tournant crucial du destin d’Harry Potter, ainsi que les responsabilités qui lui incombent en tant qu’élu. L’œuvre de Voldemort, aussi connu sous le nom de Tom Jedusor, se concrétise dans l’impénétrable noirceur des forces du mal. Un rythme pantouflard, entrecroisé de longueurs très romanesques, mais où l’action ne demande qu’à germer de scènes mythiques comme la destruction spectaculaire de Millennium Bridge par les Mangemorts, ou encore la furie démentielle de Dumbledore face aux ennemis. David Yates ne se contente pas d’adapter un tome de plus au cinéma de l’œuvre de J. K. Rowling, il le fait surtout avec classe et sensibilité à travers les dialogues et le visuel. Un univers très contrasté que l’on jurerait intarissable d’imagination, porté par l’édifice d’une intrigue grandissante, arrivant à maturité. C'est également une belle découverte de Londres et ses campagnes environnantes sous des nuances noires ébènes et surréalistes. Ce sixième volet reste néanmoins le plus pauvre en termes d’action pure, le tout étant essentiellement axé sur l’évolution des personnages et les interactions les unifiant ; les premiers chagrins d’amour, les premiers succès, les confusions émotionnelles, et surtout la fidélité les liant de manière immuable.Les alliances se renforcent tandis que la menace sort peu à peu de l’ombre derrière laquelle elle attendait son heure avec impatience. Des heures bien sombres se profilent à l’horizon. 4,5/5
On a depuis longtemps enterré l'espoir de voir un roman de la saga J.K. Rowling retranscrit entièrement à l'écran. Mais ce volet a pour lui d'être un film à part entière (et pas seulement le livre dont on aurait charcuté quelques passages - défaut du quatrième volet, par exemple). C'est donc en tant que tel qu'il faut l'évaluer. Un film qui remplit son contrat : beaucoup d'humour et de légèreté malgré ces temps troublés, un peu d'action et d'effets spéciaux, une réalisation très efficace qui fait monter la tension et un film très centré sur les personnages et leurs sentiments. Alors oui, comme souvent, quelques fans seront déçus : il manque ci, il manque ça (notamment quelques souvenirs sur Voldemort), mais qu'importe, le film est bon. Seul bémol : l'épique bataille finale du livre est réduite ici à peau de chagrin...
L'épilogue de la saga Potter au cinéma débutée en 2001 approche. David Yates se succède à lui-même après l'Ordre du Phénix probablement le moins bon des Potter que ce soit au cinéma ou dans les livres. Et autant dire que le film commence fort avec l'attaque des Mangemorts en plein coeur de Londres. Les effets spéciaux sont au point. Pas de soucis de ce côté-là. Par la suite, ça se calme quand même et on se concentre surtout sur les amourettes du quatuor Harry-Ginny, Ron-Hermione. Ce n'est pas désagréable car après tout c'est de leur âge et puis les pointes d'humour distillées ça et là rafraichissent le récit par ailleurs de plus en plus en angoissant. La bataille finale approche, Dumbledore forge les dernières armes dont Harry a besoin en se plongeant dans le passé du seigneur des ténèbres. Une fois de plus, il est dommage qu'autant de passages du livre soient passés à la trappe même si je reconnais qu'on ne peut pas faire adapter 600 pages en 2h30. Reste que les moments dans la Pensine sont les meilleurs moments du livre et permettent de mieux comprendre la personnalité de Voldemort. La fin est également baclée mais on plonge tout de même une nouvelle fois avec délices dans le monde de Harry Potter. C'est ce qui explique le succès du sorcier à lunettes. On aimerait que son monde extraordinaire et plein de dangers soit un peu le nôtre.
Je n'aime pas Harry Potter. J'ai aimé le prince de sang-mêlé. En effet, à chaque sortie de film, je vais voir en espérant que le film sera mieux que le précédent avec plus de mystérieux, plus d'intrigue, des chutes et un bon contenu donc. C'est tout ce que possède ce numéro. En effet, on a un scénario très puissant qui nous dévoile le passé de Voldemort, son chemin et ce même intrigue ouvre la porte sur le prochain film. L'histoire est donc très bien traité, le scénario étant le premier point positif du film. Dans ce sens va également les nombreuses chutes à la fin du film ainsi que les scènes d'action à la fin (très bien faites). Ce scénario nous offre également plus de sentiments (surtout à la fin), ce qui est très rare dans cette série. Comme tous les autres films, le casting est excellent, Alan Rickman est très en forme (comme toujours!) comme tous les autres. Tout petit point négatif tout de même : les amourettes de l'histoire... Excellent film, excellent Harry Potter, sûrement le meilleur de tous!
Ce film n’est vraiment pas mon préféré des 8. Déjà je n’ai pas trop aimé le ton avec lequel il a été tourné. Alors que les précédents étaient de plus en plus sombre, celui-là est beaucoup plus tendre. Beaucoup de temps est consacré aux histoires d’amours de Harry, Ron et Hermione en mettant un peu de côté l’enjeu pourtant crucial de Voldemort. On voit d’ailleurs Bonnie Wright, qui joue Ginny la sœur de Ron, prendre de plus en plus d’importance dans la vie de Harry. Par moment j’avais donc plus l’impression de voir un film sentimental pour adolescent qu’un véritable film de sorcier ou le seigneur des ténèbres refaits surface. Du soin a été je trouve apporté à l’ambiance musical qui ne m’avais pas autant plus depuis le premier opus L’ECOLE DES SORCIERS. Si on rajoute le côté visuel de plus en plus travaillé, on obtient un environnement vraiment attrayant. La forme est cette fois irréprochable, c’est plus le fond que je blâme. Heureusement que le volume 7 sera séparé en deux films car ici n’en faire qu’un de 2h30 fait qu’on impose beaucoup de raccourcis et parfois des petites incohérences qui se comprennent seulement si on a lu les livres. Le final étant la partie selon moi qui en a le plus pati car il n’est pas aussi puissant que dans les livres. LE PRINCE DE SANG MELE restera donc un de ceux qui m’a le moins convaincu mais il est tout de même un passage obligatoire afin de se plonger dans le final de Harry Potter avec LES RELIQUES DE LA MORT.
Après "L'Ordre du Phénix" qui manquait cruellement d'intensité et qui semblait ne pas se concentrer sur les aspects importants du roman, on frémissait à l'idée de revoir David Yates aux commandes du "Prince de Sang-Mêlé" et le réalisateur nous prouve pour notre plus grand bonheur à quel point on avait tort. Plus calme et posé que les précédents films, ce sixième volet des aventures du jeune sorcier n'en est pas moins le plus sombre de la saga mais également le plus beau visuellement, chaque plan étant une véritable toile de maître. A cela s'ajoute un final grandiose et de jeunes acteurs vraiment talentueux (Radcliffe, de plus en plus assuré, Grint toujours aussi excellent, et Tom Felton qui impressionne réellement dans le rôle de Drago). Ce n'ai pas le meilleur "Harry Potter" moin bien que "la chambre des secrets" et "La Coupe de Feu"!!
Excellent, vraiment excellent ! Après un cinquième film pas médiocre pour un sou (contrairement à ce que l'on a dit) mais souffrant d'une trop courte durée par rapport à l'épaisseur du roman qu'il adaptait, on retrouve, ici, une durée plus acceptable. David Yates est un bon faiseur, finalement. Les acteurs sont toujours aussi bons, et même si on sait à l'avance ce qui se passe à la fin (pour ceux qui ont lu le roman), ça fait toujours quelque chose. Pas le meilleur absolu de la saga filmée (ni de la saga romanesque), mais un très bon cru ! A voir.
L'intégralité du livre est cette fois-ci un peu plus respecté dans cette sixième aventure cinématographique du célèbre sorcier . Meilleur que le précédent , cette nouvelle aventure enchaine les rebondissements; les révélations sur les faiblesses de Voldemort se dévoile au grand jour et le spectacle opère toujours.
Une totale réussite ! L'humour est beaucoup plus présent que dans les précédents, l'émotion aussi. D'ailleurs je trouve les dernières scènes extrêmement bien maîtrisées. Donc un gros plus pour David Yates, je pense que c'est le meilleur réalisateur qu'ait connu la saga. Les acteurs sont toujours aussi talentueux même s'ils ont moins l'occasion de le montrer. Pour ce qui est des effets spéciaux, ils sont utilisés à bon escient et sont bluffants !
Contente du retour du scénariste Steve Kloves qui permet à la saga de reprendre du poil de la bête. Scénario sombre, casting incroyablement performant -singulièrement Helena Bonham Carter qui incarne le Mal à la perfection-, belle bande originale pour nous plonger dans ce film qui reste le plus sombre de la saga à mes yeux. Entre jalousie, amour, trahison, faux-semblants... On n'a pas le temps de s'ennuyer un seul instant. À noter que la mort va frapper encore et personnellement, je ne m'en suis toujours pas remise 😢💔 Les décors restent magiques 😍. Sortez les mouchoirs 🙊
Je suis un peu déçu de cette sixiéme aventure de Harry Potter. Il y a deux points négatifs. Le premier c'est que la love story entre Ron et Lavande. Elle nous donne l'impression que nous sommes dans un épisode des Feux de L'amour entre je t'aime, je t'aime pas et la jalousie d'Hermione renforce cela. Second point négatif : l'humour. Autant dans les précédents épisodes j'appréciais les touches d'humour, autant là je n'ai pas du tout accroché. Hormis ces deux points, le film est bien réalisé, les effets spéciaux et les décors sont toujours aux niveaux ainsi que les acteurs et le personnage de Malefoy est beaucoup plus présent que dans les autres épisodes, ce qui est trés bien.
Harry Potter and the Half-Blood Prince est je le sais un opus très contesté parmi la grande communauté de partisan de la Saga. Je n'irais pas affronter ces divers critiques à son encontre, je les connais en partie, elle sont justifiés ( pour certaines ), j'appuie en revanche sur l'étendu de ce sixième film que je trouve, pour ce qui me concerne hyper réussit !
Pour commencer, la mise en scène de David Yates est très efficace, le film tranche, prend des virages, il construit autour de ses personnages et ne se refuse pas à prendre les risques qu'il estime nécessaire. Contrairement aux deux derniers films, il n'y a plus de passages à vides, touts est à son maximum utilisés pour faire tenir une histoire à la fois très étoffé et condensé, le pari est tenu.
L'intrigue rondement menée sert aussi ses personnages qui s'étoffent et prennent du poids. Dumbledore, Drago, Snape, entre autres tirent profit de ce regard plus disposé à les rendre humains ... Les personnalité ont ici une nouvelle texture, la complexité des tourments qui les assaillent est prolixe à offrir des scènes mémorables dans la trajectoire d'une série qui prend ici un envol fou. Les deux sorciers de Slytherin ( Serpentard en V.F ) sont les deux figures de proues, j'insiste, de ce chambardement magnifique. La sensibilité et la solitude de Drago s'affirme loin du running gag de la petite tête à claque de service. Son mal fait écho avec ses démons intérieurs, les interrogations de sa dualité sont flamboyantes de joliesses. Le cheminement du " nouveau " professeur des Forces du Mal, Severus Snape, est aussi une des ficelles les plus fascinante de ce film. Son récit au travers de son petit livre d'étudiant, comme la moindre de ces apparitions sont d'un déchirement à la fois beau et terrible. Sa vulnérabilité se raconte sur son visage, dans sa voix aussi, au moment de prononcer ses paroles dorénavant inchangeable ...
Le dénouement du Prince de Sang Mêlé est l'un des moments les plus marquant de l'épopée Harry Potter et lance définitivement la bataille ultime ! Pour moi, un des meilleurs films.