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chrischambers86
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2,0
Publiée le 30 juillet 2021
On est complètement dans le cinèma bis d'horreur des seventies! Barrè d'une interdiction aux moins de 18 ans à sa sortie, "Savage Weekend" doit sa notoriètè pour avoir ètè l'un des premiers slahers de l'histoire! On pense à "Halloween" et à "Friday the 13th", deux films cultes qui n'avaient pas encore vu le jour! Au programme : du gore, du sexe, de la nuditè fèminine, des couleurs granuleuses et un tout petit budget! Au final : film sexiste, crade, maladroit, fauchè, mais fascinant dans ses meilleurs moments spoiler: (cf. le pis de vache, la scie sauteuse, le maque du tueur, la rèvèlation de l'identitè du serial killer...) même s'il manque ce petit grain de folie pour faire toute la diffèrence! Voir l'analyse hallucinante de Eric Peretti dans les bonus du dvd, ça vaut son pesant d'or...
Un groupe d’amis part en week-end dans le nord de l’État de New York pour décompresser…
Quelques années après Black Christmas (1974) de Bob Clark (considéré comme étant le tout premier slasher), David Paulsen lui emboite le pas en réalisant deux ans plus tard ce petit slasher au budget quasi inexistant (et qui ne sortira en salles qu’en 1979). A ne pas confondre avec l’excellent Week-end sauvage (1977) de William Fruet.
Il s’agit ici du tout premier long-métrage de David Paulsen (il n’en réalisera que deux, avant de s’orienter vers la télévision en réalisant des épisodes pour Côte Ouest, Dallas ou encore Dynastie, absolument rien à voir avec ses précédentes réalisations).
Savage Weekend (1979) démarre par une scène d’ouverture qui n’est pas sans rappeler Massacre à la tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper (tout comme le masque du tueur, qui ressemble à Leatherface). Passer cette agréable surprise, en un rien de temps, le film va se révéler être qu’un pétard mouillé. Un pseudo slasher tourné sous Tranxène® et où l’on s’emmerde non-stop sauf à de très rares moments, histoire de nous maintenir éveiller (notamment la scène où une jeune femme se retrouver marquée au fer rouge comme du bétail).
Le reste sera une accumulation de scènes chiantissimes, oscillant entre des flots de dialogues sans intérêt et d’autres, totalement dénuées de la moindre réplique. Toujours dans un souci de sortir les spectateurs d’une certaine léthargie, le réalisateur y glisse quelques scènes de ɔul (ça ba!se pour un oui ou pour un non et ça tripote (de façon assez tendancieuse) un pie de vache comme s’il s’agissait d’une… verge).
Sous ses airs de slasher se cache un ersatz de porno softcore lénifiant, armez-vous de courage, préparez-vous un bon oreiller et profitez de la sieste.