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    Schlock
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    AMCHI
    AMCHI

    5 780 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2020
    Avec 60.000 $ en poche John Landis réalise son tout premier film qui est un pastiche du cinéma d'épouvante avec une dose de King Kong et de multiples références à d'autres œuvres ; il faut parfois avoir l’œil lors de certains passages (par exemple dans un cinéma à chaque plan l'affiche du film est différente).
    On le savait à l'avance que ce ne serait pas génial et en gros les 10/15 premières minutes se révèlent en effet peu prenantes toutefois passé ce cap plus le film avance plus cela devient amusant.
    J'ai l'impression que Quentin Dupieux a dû s'inspirer du côté totalement absurde de ce long-métrage, les gags s'enchaînent parfois moins réussis mais aussi très marrants par moment.
    Les acteurs du film sont pour la plupart des gens qui n'auront que jouer dans Schlock ou rarement ailleurs, quelques acteurs de carrière tout de même comme la mère et la fille interprétées par Harriet Medin et Eliza Roberts (qui deviendra l'épouse d'Eric Roberts, elle était aussi dans le même lycée avec Landis), le gorille millénaire est joué par le réalisateur lui-même.
    Pour peu que vous aimez les films tirés par les cheveux et faisant preuve de dérision celui-ci ne devrait pas vous déplaire.
    Ghighi19
    Ghighi19

    66 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 avril 2021
    Bon je sais qu on doit voir ce film au 70 ème degré mais même dans ces conditions il est navrant. J aime plutôt John Landis mais c est consternant et surtout pas drôle du tout . Les films de parodies étaient à la mode à ce moment là mais trop c est trop .
    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2021
    A 21 ans, John Landis a déjà été au service courrier d'un studio, réalisateur de seconde équipe, assistant réalisateur, cascadeur (dont un James Bond aux côtés de Rémy Julienne), a été major d'un concours diplômant de réalisateur (qui lui a ensuite été refusé, étant candidat libre, ce qui est interdit) et tourne son premier film (en réponse à ce diplôme arraché à ses mains). Le voilà donc parti avec un budget dérisoire (environ 60 000 dollars) pour tourner en douze jours sa version de L'Homme des cavernes, un film vieillot diffusé en triple-programme (1 dollar pour trois films, ça vous fait rêver, hein ?) au cinéma de quartier qui était alors la deuxième maison de John Landis. Sauf que le costume de singe, à Hollywood, coûte 275 000 dollars (ou 75 000 dollars en version "bas de gamme"), mais un truquiste a pitié de lui et le rencarde sur un apprenti de 19 ans qui est passé la veille déposer un CV : Rick Baker. Les deux jeunes s'entendent à merveilles, cuisent les moules et les latex dans le four familial de Rick, pour un total de 4000 dollars. John Landis se glisse donc dans la peau du gorille tueur, pour un tournage épuisant (coincé dans le costume en latex par 43°C et perdant 2 à 3 litres d'eau par jour), et termine heureux son nanar assumé... Sauf que personne n'en veut. Aucun studio ne veut diffuser Schlock, qui reste donc dans les cartons de Landis pendant deux ans, jusqu'à ce que Johnny Carson, le présentateur du Tonight Show de l'époque, le découvre avec un ami qui adore les nanars, et décide d'en assurer la sortie. De notre côté de l'écran, Landis réussit à nous embarquer dans son délire du gorille préhistorique psychopathe. Évidemment, on voit vite que le film n'a pas un budget extensible (les acteurs ont joué bénévolement), tout est en carton-pâte et les gags ne volent pas haut, avec des scènes longues (le speech du scientifique au début, la casse de la voiture, les scènes au cinéma qui se répètent, de même que le "lancer de bâton"). Mais à l'inverse on trouve des gags cocasses, comme le singe qui amène un enfant aux toilettes (et qui, quand le gamin le remercie, dodeline de la tête pour dire "Oh, c'est rien"), qui s'agace de ramener un bâton à une fille qui le prend pour un chien (on imagine vraiment le "Mais tiens !" qu'il crie intérieurement quand il lui remet le bâton), ou les flics très bêtes dans ce film (ils tirent sur leur chef et sifflotent ensuite pour "faire comme si" ce n'étaient pas eux, comme dans une BD). Le côté très cartoonesque du nanar plaira aux amateurs, en délaissant ceux qui n'y sont pas habitués, car son humour très "peau de banane" n'a pour but que de s'éclater dans le débile. On s'étonne quand même du joli nombre de figurants et acteurs qui ont pris part au film, d'habitude la première coupe sur le budget (d'autant plus si on ne les paye pas). Si l'on ne peut pas compter sur la qualité des accessoires (nanar fauché oblige), l'envie de faire rire est bien là, une bonne idée pour une séance de minuit !
    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Ce film qui est la première réalisation de John Landis et qui est sorti en 1973 n'est pas mal du tout. C'est l'histoire d'un gorille, appelé le Schlock, considéré par un scientifique comme étant le chainon manquant, explore une petite ville de Californie et y fait quelques rencontres. Je préviens tout de suite que c'est assez délirant et qu'il faut absolument le prendre au second degré, sinon, on ne pourra jamais vraiment rentrer dedans. J'ai effectivement moi-même eu un peu de mal à rentrer dans ce délire, notamment avec la scènes d'introduction qui met tout de suite dans le bain. Le scénario n'est vraiment pas mal du tout, dans le fond ce n'est finalement pas très original mais c'est surtout dans la forme qu'il se démarque et qu'il marque des points. Nous avons effectivement ici quelque chose de complètement fou, quelques fois sans aucun sens et d'ailleurs propre au style du réalisateur sur certaines de ses œuvres les plus folles. Nous avons également un côté "fait avec les moyens du bord", ce qui donne encore plus de charme à cette petite production. Beaucoup de clins d’œil au cinéma sont présents, ce qui est d'ailleurs instauré dès le début. Cependant, le film comporte quelques scènes qui trainent un peu en longueur et qui cassent un peu le rythme, ce qui est dommage. Mais en dehors de cela, si on aime ce genre d'humour (notamment tous les gags avec l'aveugle qui sont irrésistibles), alors on peut apprécier. En ce qui concerne les acteurs, ils sont plutôt bons, à fond dans leur personnage, et nous avons d'ailleurs le réalisateur lui-même dans le rôle du monstre. "Schlock" est donc un petit film sympa qui nous fait passer un bon moment.
    iznogoodgood
    iznogoodgood

    7 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2021
    Schlock est le premier film de John Landis. Fauché, loufoque et délirant. On y retrouve déjà toutes les qualités de ses futurs films (Hamburger Film Sandwich, The Blues Brothers, Un Fauteuil pour Deux…) : singe, absurdité, second degré… Pas un chef d’œuvre mais assurément un film culte.
    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    Sacrément barré comme sujet et comme traitement. Bourré de clins d'oeil à la pop culture de l'époque (1973) et à l'univers cinématographique, il est aussi une certaine forme de satire de la société états-unienne. Le premier long métrage de John Landis, rien que pour la culture ciné, il faut le voir, mais aussi le premier long métrage du génial animateur/truquiste/maquilleur Rick Baker qui nous offre là toute la force de ses qualités à travers le maquillage de ce Schlockanthropus. Attention on est en 1973, il faut se replacer dans le contexte évidemment. Une petite pépite à découvrir pour les furieux cinéphiles.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juillet 2020
    Bon il faut aimer ce genre d'humour absurde décalé et grotesque.
    Je retiens davantage le côté grotesque voire ridicule.
    Vous aimez ou pas dès le générique.
    La parodie est plutôt à comparer avec Benny Hill ou les Monthy Python.
    Le seul truc drôle que j'ai retenu c'est:
    -il fait sombre ici
    -c'est souvent comme ça dans les souterrains...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2021
    Schlock a toutes les qualités et tous les défauts d’une œuvre de jeunesse révoltée, John Landis le réalisant en onze jours suite à son éviction d’un concours d’entrée auquel il avait pourtant était admissible (qui plus est, en première position !). Parmi ses qualités, nous retrouvons la fougue d’une œuvre parodique qui ne se soucie jamais ni du dosage ni de la pertinence de sa matière burlesque : soit une collection d’idées tantôt jouissives tantôt balourdes qui s’enchaînent les unes aux autres sans s’influencer véritablement. Le parcours du gorille préhistorique sert de fil conducteur à une suite de péripéties qui jouent avec les codes du genre de la série B ou Z du cinéma fantastique ou de science-fiction, dans un esprit qui mêle la parodie à une forme d’abstraction : Landis évacue tout enjeu et se contente de filmer un corps dans son interaction avec d’autres corps dans un décor brûlé par le soleil. Dommage que l’épure adoptée ne conduise le cinéaste à réfléchir davantage sur la figure du monstre, que la clausule tragique ne saurait suffire à ériger en martyr – en martyr de quoi ? L’approche esthétique ne semble pas doublée d’une démarche réflexive aboutie. À mesure que son récit progresse en suivant les cadavres et les peaux de bananes, Schlock change son gorille en personnage principal, plus authentique que les fantoches rencontrés çà et là en ce qu’il détient une opacité fascinante et drôle à la fois. Les nombreux regards face caméra contribuent à briser le quatrième mur et à créer une complicité entre lui et le spectateur : tous deux s’amusent à démasquer la bêtise de l’Amérique profonde, de la small town californienne aveugle et puritaine. L’intrigue commence par s’attacher à un groupe de jeunes mais adopte ensuite une pluralité de focalisations n’ayant en commun que l’animal, pris au piège dans un faisceau d’idioties paranoïaques que manipulent les médias. Il manque alors au long métrage des cibles claires et définies, et non un tir tous azimuts qui ne touche personne et qui disperse son énergie corrosive. Restent une originalité et une vitalité appréciables, ainsi qu’un gorille plastiquement remarquable – le costume et le maquillage sont excellents et lancent la carrière de Rick Baker, maquilleur spécialiste des effets spéciaux d’œuvre mémorables comme An American Werewolf in London (John Landis, 1981), The Howling (Joe Dante, 1981), Wolf (Mike Nichols, 1994) et Wolfman (Joe Johnston, 2010), pour n’en citer que quatre mettant en scène le loup-garou.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 542 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2022
    Ce premier film de John Landis contient déjà en matrice des éléments que nous verrons dans ses films ultérieurs. Comme le mélange d'horreur et d'humour. Comme l'utilisation des décors, ici des décors réels d'une banlieue nord de Los Angeles dans les années soixante-dix. Et aussi une direction d'acteurs subtile. Ce film n'est pas sans rappeler certains constituants du chef-d'oeuvre de John Landis: les Blues Brothers (1980) avec l'absurdité (une des grandes maîtrises de John Landis), la garde nationale, la relation particulière avec le love interest.
    L'argument ici est maigre, mais permet de visiter des lieux et des personnages et des décors naturels de la banlieue de Los Angeles. Des meurtres en séries sont signés avec des peaux de banane. Très vite nous comprenons qui est le tueur: John Landis dans un costume de singe (fait par Rick Baker), soit un Schlock ou plutôt un Schlocktropus qui serait le chainon manquant entre le singe et l'homme. L'humour noir et l'absurde sont la matière de base de ce premier film, qui fonctionne, qui sait s'arrêter quand il faut (durée de 80 minutes), et qui est amusant, la plupart des sketches étant réussis.
    Le costume de singe fait par Rick Baker (pas encore la star des maquillages qu'il deviendra) tient encore la route. A voir pour les décodeurs du style ou du non-style pour la mise en scène de John Landis. Ce qui intéresse John Landis, c'est ce qui est devant la caméra, pas la caméra.
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