Mon compte
    Le Monde sur le fil
    Note moyenne
    3,6
    84 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Monde sur le fil ?

    19 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    4 critiques
    3
    4 critiques
    2
    1 critique
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2011
    La science fiction et moi au collège ou au lycée c'était une sorte d'histoire d'amour, ça me fascinait, ces questions métaphysiques que l'ont pouvait se poser en voyant un film ou en lisant un bouquin, puis il y a eu un divorce, en effet je trouve ce genre malheureusement trop fade, ne poussant pas le côté métaphysique assez loin bien souvent ou bien l'univers est trop creux (même s'il y a quelques réconciliations passionnées, avec Solaris par exemple). C'est l'histoire d'une de ces réconciliations. Je ne connais pas Fassbinder, je n'ai vu de lui que le premier épisode de Berliner Alexanderplatz (il faut que je vois la suite, surtout après avoir vu une oeuvre telle que le monde sur le fil), c'est donc avec une certaine anxiété que je met le DVD dans le lecteur, peur de me faire chier pendant 3h20 (oui c'est long). Avant toute chose, ce film n'est en aucun cas chiant et on ne voit pas le temps passer, bonne chose donc.
    Je vais tenter de ne pas spoiler, même si c'est difficile de parler d'un tel film sans rien dire sur son scénario, car c'est là sa plus grande force.
    Seulement contrairement à d'autres films comme Inception par exemple, dans le même genre d'univers, ici le scénario est très habile, pas de complication à outrance, et le monde sur le fil nous laisse nous poser des questions sur la portée métaphysique justement d'un tel univers, là où Inception nous laissait à des bêtes considérations très terre à terre.
    Alors oui, je parle d'Inception, gros blockbuster de l'an dernier que certains profanes osaient qualifier d'original, il va sans dire que Matrix, Total Recall, Existenz (et j'en passe) étaient passés par là pour le côté "niveaux superposés, rêves, vrai/faux etc". Seulement en citant ces films là on est aussi en tort, Existenz n'a rien inventé, pas plus que Matrix (en terme de scénario), car en 1973, Fassbinder réalise un téléfilm, à très faible budget (et bien plus réussi que tous les autres films que j'ai pu citer, malgré leurs qualités plus ou moins grande), adapté d'un roman que je n'ai pas lu.
    Ici il est aussi question de savoir si on est dans la réalité ou pas. En effet des savants ont créé un ordinateur dans lequel "vivent" près de 10 000 personnes, qui pensent que le seul monde existant est celui qu'elles connaissent.
    À partir de ce principe de base, Fassbinder va s'amuser à nous faire vivre une sorte de thriller d'anticipation, mais avec des enjeux biens réels.
    Le format téléfilm découpé en deux parties est parfaitement justifié, et il en joue, c'est à dire qu'on se trouve avec un cliffhanger hallucinant à la fin du premier épisode. Je n'aime pas trop ce procédé très racoleur dont abusent certaines séries, mais là je dois dire que ça marche plutôt bien, parce que justement ça ouvre des pistes, des idées, et ça fait franchement peur.
    Alors l'intrigue est un peu prévisible, vu qu'on a vu des tas d'autres films qui justement parlent d'un univers dans un univers, mais je dois dire que l'idée qu'on puisse créer avec un ordinateur des gens qui pensent, je trouve ceci fascinant, c'est comme se prendre pour dieu.
    Après question mise en scène c'est de haute volée, cadres magnifiques allant toujours chercher un miroir histoire de travailler avec le reflet, ça colle bien dans la thématique du film. Il y a un côté thriller très prononcé, tout semble inquiétant, suspect.
    Alors le film a quand même quelques petits défauts, à un moment lors d'un super plan séquence on voit l'ombre de la caméra, ça gâche un peu tout, ou bien quelques facilitées durant la seconde partie, du genre j'allume la télé on parle de moi, ou bien je trouve hyper facilement la voiture à un endroit différent de celui où je l'ai lancée. Ce genre de maladresses qu'on voit très souvent dans les films, mais là ça ne passe pas, le reste du film étant d'une qualité bien supérieur et vaut bien mieux que ça (et puis ça m'a fait chier de le remarquer, alors que tout le reste est brillant).
    On a un film maîtrisé que ça soit sur la mise en scène (avec peu de moyens), ou bien sur le fond avec des vrais enjeux, des vrais idées, c'est totalement novateur et injustement oublié. C'est à voir, une petite leçon de cinéma envoyant valser en enfer tous les films reprenant cette idée de départ, parce que Le monde sur le fil n'a pas besoin de rajouter de l'action pour maintenir devant l'écran.
    En tous cas la télévision n'a pas fini de me surprendre après La maison des bois ou bien Saraband.
    Grand film.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2012
    Film qui possédait un bon potentiel mais qui finalement est très moyen. Les 30 premières minutes sont laborieuses à tout point de vue. Par la suite, je suis arriver a entrer dans ce film. Réalisation trop "mécanique", fond sonore permanent et irritant, acteurs limités et dialogues souvent insipides. La seule chose qui vaut que l'on regarde ce long-métrages est en fait l'histoire en elle-même, c'est également incroyable de voir le grand nombre de similitudes avec le film Matrix.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2010
    Expérience bizarre hier soir au Katorza dans le cadre du festival du cinéma allemand.

    3h25 de projection pour visionner un film retrouvé de Rainer Werner Fassbinder, datant de 1973, et réalisé pour la télévision.

    Le scénario est diabolique. Un savant qui a conçu un ordinateur super-puissant capable d'engendrer un monde virtuel peuplé de quasi-humains disparait mystérieusement. Il est remplacé par son adjoint. Des choses bizarres se passent, des interactions entre les deux mondes se produisent : et si le vrai monde était lui-même la création d'une machine encore plus puissante ?

    En 1973 Internet n'existait pas et les jeux vidéos non plus. Le film est donc véritablement révolutionnaire et annonce par son sujet Matrix, Avatar et Inception.

    Comme d'autres films de Fassbinder il a malheureusement ma vieilli. Certaines scènes sont vraiment ridicules (la chute de la palette de briques, le berger allemand, la mort finale sur le toit de la voiture) et la longueur du film rend certains passages un peu longs difficilement supportables.

    Et pourtant on ne peut qu'être absolument bluffé par certains aspects de mise en scène réellement virtuoses, à base de jeux de miroir d'une infinie complexité et servie par une caméra vive et tournoyante. On retrouve ainsi par éclair des éclats du génie de Fassbinder, servi ici par une pléiade d'acteurs de bon niveau, à commencer par le héros joué par Klaus Lowitsch, bloc d'intelligence et de raison au milieu d'un univers d'étrangeté. Les personnages affichent pour certains des visages de pantin, ou portent des vêtements bizarres, dans un Paris giscardien résolument moderno-kitsch-lynchien à la sauce 73.

    Bref, une curiosité pour cinéphile que je suis content d'avoir vue, mais que je ne conseillerais pas à mes amis. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    Une oeuvre difficile à analyser dans la mesure où elle se prèsente comme un bloc de près de 3h30 qu’on accepte ou qu’on refuse! Caractèriser l'ensemble de l'oeuvre filmique de Rainer Werner Fassbinder relève toujours de la gageure tant le cinèaste allemand s'ingènie à brouiller les pistes passant du mèlo flamboyant au mèlo distanciè, avec même en cette annèe 1973 une incursion surprenante sur le thème de la science fiction d'anticipation! Oeuvre ambitieuse, "Le monde sur le fil" l'est assurèment où toute l'histoire semble hantèe par une ambiance proche d'un film de Cronenberg! Certes, il y a beaucoup de longueurs mais le film, restè inèdit en France, n'est jamais long (car terriblement actuel) et se suit avec une attention soutenue pour en dèchiffrer les arcanes! De plus Fassbinder nous règale avec une mise en scène inventive et baroque, sophistiquèe et virtuose pour un film unique en avance de dix ans sur son temps! Rèalisè pour la tèlèvision allemande, "Le monde sur le fil" doit être vraiment vu car, de l'originalitè du sujet à la distribution impeccable (ètonnante Barbara Valentin qui semble constamment sous acide mais qui ne l'est pas, l'actrice y galvaude un talent qu’on ne lui connaissait pas), le spectateur se perd à chaque minute qui passe dans une sorte d'univers virtuel et fassbinderien où le kitsch des 70's n'est jamais loin...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Doté d’un récit longuet, pompeux et franchement ennuyeux, ce téléfilm de SF de Fassbinder s’affirme comme étant une sacrée déception, d’autant que les comédiens très bavard propose bien trop peu d’émotions dans leurs interprétations. On notera tout de même des qualités de mise en scène chez le réalisateur allemand, car il y a notamment de très beaux travellings, mais c’est évidemment trop peu pour pouvoir prendre du plaisir à suivre cette œuvre d’anticipation qui est une adaptation du roman «Simulacron 3» de Daniel F. Galouye.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 juin 2012
    Ô un Fassbinder !
    Vanté par mon télérama.
    Gourmand comme un vieux chat, je m'installe.
    La première remarque est que les images, les personnages, la musique sont très datés (ceci est une litote). Voilà au moins un film dont on ne peut pas dire qu'il est intemporel. C'est un film des années 70' et c'est surligné en surgras. C'en est même un peu pénible.
    Surpassons cette première impression.
    La deuxième est que les acteurs sont figés voire paralysés. L'on y voit des visages, féminins notamment, qui pour écouter, se mettent dans un coin de l'écran et ne bougent plus un cil pendant tout le monologue écrasant de platitude. C'est surprenant.


    En parlant de personnage féminin, d'où peut bien venir le choix de la secrétaire ? Elle est décrite comme une bombe or, hormis un soutien gorge bien rempli (trop ?), c'est simplement un thon au visage aussi expressif et beau que celui de l'animal sus-nommé après un long séjour sur l'étal du poissonnier. Bizarre.
    Une dernière sur la musique. La banale musique de fond un poil crispante tant elle est désuète et sans intérêt est parfois remplacée, quand l'intrigue devient trépidante (à savoir atteint l'intensité d'un inspecteur derrick au saut du lit), parfois remplacée donc, par une musique se voulant extragalactique genre "musique martienne". Je plains les martiens.
    Et, in fine, je tairais, par crainte d'en faire trop, des plans comme la chute des parpaings, les phares présents DANS la voiture et autres trouvailles filmées à ras du sol que même un réalisateur de télé n'oserait pas commettre !

    Quant à l'intrigue, bien que gêné par les décors, les acteurs, leur jeu et la musique, j'ai fini par comprendre qu'il y avait plusieurs niveaux de virtualité/réalité, que l'on pouvait s'y tromper ce qui m'a permis, vu que ce sujet est très intéressant d'atteindre la fin de la première partie mais je n'ai pas eu le courage d'attaquer la deuxième.... Dommage de gâcher une idée si novatrice à l'époque.Tant pis.
    François CHAUPITRE
    François CHAUPITRE

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2012
    Ce film a terriblement vieilli : décors même pas kitch (ah, les papiers peints de 1973 !), scènes d'actions ridicules, jeux de miroirs vite lassants, son post synchronisé comme dans les films italiens de cette époque (je l'ai vu en VO), histoire trop longue où l'on se perd. J'ai piqué du nez plusieurs fois. Juste quelques anticipations bien vues de notre monde 39 ans plus tard. Ce n'est pas le meilleur Fassbinder...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2012
    Un film absolument parfait, d'une puissance et d'une intelligence incroyable. Le scénario est d'une profondeur rare, totalement philosophique et interroge sur l'homme, Dieu, l'existence avec une grande subtilité. Fassbinder filme avec un immense talent : chaque plan est intelligent, réfléchi, travaillé et tout cela fait de ce film un moment unique. On se régale de ces trouvailles géniales, aussi bien esthétiques que purement cinématographiques. Le monde sur le fil est un expérience inoubliable.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Réalisé par W.R. Fassbinder pour la télévision, « Le Monde sur le Fil » semble autant un film méconnu qu’il pourrait bien avoir référencé des films comme « Matrix » ou « Inception ». Avec un sujet totalement métaphysique qu’est celui d’une vie artificielle dans un futur indéterminé, saigné par l’industrie, le film suis le professeur Stiller, détenant les clés d’un projet pharaonique, qui est en proie à des phénomènes étranges, des hallucinations en passant par la paranoïa.

    Admettant -comme il semble tant aimer le faire, à son image une structure quasiment géométrique, Fassbinder arrive particulièrement vite à créer une ambiance des plus alléchantes, soumettant les acteurs à des formes. Comme cette image incroyable en plan serré, quand le visage du protagoniste est à moitié caché par des bandes qui semblent découper l’image, des bandes qui ne sont que des simples stores. Cette composition règne sur tout le film, avec une ambiance folle comme celle d’une course poursuite. Plus on observe Fassbinder, plus on se rend compte que la composition de chacun de ses plans est architecturale, entre les ombres et les reflets très nombreux, le réalisateur semblant particulièrement aimer cet effet si particulier.

    Amenant ainsi un coté plutôt ludique, l’atmosphère inquiétante et cloisonnée dans laquelle vit le film demeure aussi harmonieuse que habile. Fassbinder semble quasiment comme son personnage, comme si lui même doutait de la réalité, et plus « Un Monde sur le Fil » avance, plus il est opaque, de moins en moi maitrisé, quasiment sur-joué, sur-écrit. Il en devient lourd à force de faire le plein d’essence. Mais il s’agit bel et bien d’un tracé psychologique, car en prenant cette voie, Fassbinder, relève d’avantage la paranoïa du héros.

    Mais outre cette facette quasiment onirique, le film, en terme de mise en scène, est incroyablement réaliste, décalant ainsi les émotions et faisant prendre au contexte de cette histoire une dimension bizarroïde et paradoxale. Et il y a un instant où, la perception de la réalité est tellement vague, que l’on se demande si les Wachowski ne citent pas le film dans « Matrix ».

    Un téléfilm des plus surprenants, à découvrir et redécouvrir, plus de trois heures esthétiques et hors du commun, partagées entre l’ennui et l’émerveillement. Une œuvre de science fiction quasi hallucinante, même si on pourrait reprocher à Fassbinder le faite que son emprise sur le sujet ne soit assez forte…
    AMCHI
    AMCHI

    5 804 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2012
    J'étais très curieux de découvrir ce Fassbinder mais je craignais un peu le long film ennuyeux à suivre et en effet Le Monde sur le fil se révèle tel que je le pensais. J'ai du mal à croire que l'on puisse trouver son plaisir à regarder un tel film (ou plus précisément téléfilm car les 3h30 de Le Monde sur le fil sont composés de 2 parties) à moins tout simplement parce qu'il y a Fassbinder au générique. Resté inédit jusqu'en 2010 en-dehors de l'Allemagne il aurait pu pour ma part le rester car si je veux voir de la SF intelligente en prenant en plus mon pied je regarde Total recall ou Starship troopers ou encore Soleil vert pour rester à la même époque de Le Monde sur le fil. La 1ère partie c'est essentiellement des discussions avec des gens ayant un air distancié (les acteurs qui doivent se dire "faut que je fasse intelligent car je joue dans du Fassbinder et même si c'est pour la TV et que Tata Greta et Tonton Helmut qui me regardent vont rien comprendre") mais il y un peu d'action avec l'acteur principal qui fait un roulé-boulé et les FX se réduisent à un bruit synthétique ; la 2ème partie est plus mouvementée mais honnêtement j'ai décroché et l'ai regardé que d'un oeil lointain. Malgré tout c'est dommage car les idées étaient là pour une oeuvre passionnante.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2022
    Tout le monde l'a dit, mais c'est vrai : ce téléfilm en deux épisodes de Fassbinder est l'ancêtre évident de tout un pan de la (bonne) SF, de Blade Runner à Westworld en passant évidemment par Matrix. Néanmoins, pas de débauche d'effets spéciaux ici, mais un sens formidable de la réalisation et de la direction d'acteurs. Chaque plan recèle ainsi d'innombrables miroirs et transparences, comme autant d'indices permettant de situer le niveau de réalité dans lequel les personnages évoluent. Pour ce qui est des acteurs, leur jeu souvent neutre et mécanique contribue à cette ambiance glaçante qui traverse les deux épisodes. Si le premier est plus réussi que le second, le tout forme une œuvre dont on peine à croire qu'elle ait pu être perdue (ou presque) aussi longtemps tant elle est remarquable. Le Monde sur le fil est en effet un superbe divertissement, doublé d'une réflexion stimulante (et même quasi-prophétique) sur la technologie - et l'éthique qui devrait l'encadrer - et sur l'action politique tant individuelle que collective.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Une simulation très réussie dans cette réalité virtuelle, partageant ce monde parallèle indéterminé, indéfini et intemporel, ce n’est nulle part ailleurs, nul besoin de sablier grain du temps, n’est-ce pas poétique ce visuel ambiance fascinant prophétique ?
    A voir à travers le reflet d’un jeu de miroir, en avant les machines, ordinateurs à vos postes afin d’être émancipés, libres-arbitres domineront l’univers humanoïde surpassé techniquement, stade limite de la connaissance connue, se dirigeant vers ce souterrain menant dans la matrice d’Alice au pays des merveilleuses pilules cauchemardesques.

    Voilà que ça commence à mettre sur le fil conducteur, depuis que le cinéma allemand s’y met déjà à la science-fiction, rivalisant avec les États-Unis et l’Union Soviétique, du policier comme mise en scène, des visages familiers amis intimes, acteur réalisateur Ali Baba barbu bear, paix soit avec vous-même les hommes...... capables de faire rire et pleurer divinement.
    Entre la RFA et la RDA, comme un match de football télé 70 amical contre l’ennemi sur écoute, c’est l’espionnage de la vie des autres, se joue pleinement dans ce scénario complexe, fournit d’explication scientifique en détail large, c’est typique d’Inception vaguement mais sûrement ces rêves simulés.

    Les personnages entrent dans ce jeu vidéo inspirant pour le cinéma visionnaire, il y en a tellement de références à citer que ce sera long à lister, on a déjà-vu beaucoup plus que cela s’est fait, que de chef-d’œuvre distribués.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juillet 2015
    La comparaison est difficile à ne pas faire. On tient là une sorte de Matrix avant la lettre, pas facilement accessible, certes, mais qui pour moi dépasse nettement son lointain successeur. La métaphore spirituelle sous-tendue par le scénario est plus réussie, qui reste centrée sur spoiler: le cheminement du personnage pour se délivrer du monde virtuel, sans virer comme Matrix dans un cinéma à grand spectacle qui finit par délaisser le fond.
    Côté ambiance, on sent fort l'influence à cette époque du superbe "2001 l'Odyssée de l'espace", avec son cadre très sobre, lent et presque éthéré. A quoi s'ajoute cette touche germanique qui se révèle convenir à merveille à ce type de SF cérébrale. Une vraie réussite esthétique. A recommander seulement aux cinéphiles les plus aguerris, mais chaudement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Il ne faut pas avoir peur de sa longueur et se laisser baigner par ce rythme asymétrique, entre flambées d'adrénaline, à la limite du film d'action, et moments de contemplations sublimes. La mise en scène de Fassbinder est d'une incessante inventivité, et ces mimiques les plus marquées (jeu de reflets, cadres surréalistes, décors ultra-colorés) ne sont jamais répétitives, mais font baigner ce thriller d'anticipation dans une ambiance hors du commun. A l'heure des fadasses "Inception" et "Avatar", il est nécessaire de revoir ce joyau, indispensable.
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Même si les décors ont vieillis voilà un film d'anticipation particulièrement étonnant ,signé par un des plus grand nom du cinema.Dans "Despair" Fassbinder nous avez déjà laisser entrevoir sa dextérité à jouer avec le réel et l'imaginaire.Il franchit un pas de plus en nous plongeant dans un univers cinématographique ou le virtuel et le réel se côtoie, perturbant le confort visuel d'une narration classique.Malgré les limites imposées (il s'agit d'un téléfilm ) il réussi à glisser dans son métrage la griffe de son talent.Cet oeuvre qui demande un minimum de patience pour être assimilé est en tout cas annonciateur de film tels que "Minority Report - Strange Day ou Matrix.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top