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ghyom
84 abonnés
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3,5
Publiée le 24 mars 2014
Toujours explorant les relations familiales, ici une fratrie, Wes Anderson, nous invite à un road trip initiatique en Inde. Si les couleurs vives et les achalandages ultrachargés sentent bon les épices et correspondent parfaitement à l'univers Andersonien (à la photographie toujours aussi soignée), ce film n'est ni aussi drôle que The Grand Budapest Hotel, ni aussi poétique et touchant que La Vie aquatique ou Moonrise Kingdom. On retiendra tout de même, dans les séquences émotions, celle où Peter (Adrian Brody) sort de la rivière le corps sans vie de l'enfant. La sobriété de l'interprétation, l'état de choc et la tristesse qui s'en dégagent sont superbes. Malheureusement ce moment ne perdure pas. C'est un jolie film que nous offre là Wes Anderson mais ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux.
A bord du Darjeeling Limited à été le premier film de Wes Anderson que j'ai découvert. On ne va pas dire que les débuts ont été facile, il avais néanmoins laissé des traces. Il m'aura fallu un second visionnage bien des années plus tard pour complètement m'en éprendre, la suite ? Cette admiration nouvelle n'a depuis cessé de croitre, voilà !
Lors de ma précédente rétrospective qui se voulait dans un ordre chronologique j'avais volontairement changé l'ordre de ce dernier pour pouvoir le voir en final de cette démarche. J'ai cette fois conservé la place dans l'ordre de passage, je maintiens toutefois une chose, ce film est belle et bien le film de ce cinéaste que je préfère.
Pour aborder concrètement A bord du Darjeeling Limited il faut bien sur consommer l'apéro servit en amont. Hotel Chevalier vous donnera le ton. Pour en revenir à nos moutons, dès le départ la mayonnaise prend des allure d'entremet sauce maison. Cette course d'élan entre un Bill Murray de passage et un Adrien Brody des plus inspiré se savoure dans les couleurs et l'esthétique d'Anderson qui trouve par dessus le marché à sortir The Kinks de son chapeau. This Time Tommorow est l'une des plus grandes chansons du catalogue signé par le Texan.
La suite s'inscrit dans une pareille idée. Il y'a une émotion qui oscille à l'allure de la découverte de ces trois frères en délicatesse dans les liens qu'ils ont perdus lors des funérailles d'un être qui leurs étaient chers, ont vit le truc avec eux. L'humour bien particulier, qui est d'ailleurs propre à son auteur ( et à sa bande ) n'est en revanche jamais loin. L'envie de rire se niche y compris dans cette scène affreuse qui découle sur une mort difficile à encaissé dans sa dernière demi-heure. Avant ça, la subtilité du montage et de l'image mérite un peu d'attention tant les rouages sont au top. L'émerveillement est de touts les instants.
Quand à nos protagonistes, ils sont étincelants. J'ai envie de tous les cités, Adrien Brody, Owen Wilson, Jason Schartzman mais aussi Amara Karan, Wallace Wolodarsky, Bill Murray, Waris Ahluwalia, Anjelica Huston, Irfan Khan et l'excellent Barbet Schroeder qui apparaît dans l'une des séquences les plus dingues d'un film qui en tiens pourtant une sacrée couche en la matière. Ils et elles incarnent des personnages dérangés et mélancoliques qui se tiennent les uns aux autres mais qui tombent quand mêmes ... Un roulé-boulé qui des airs d'Œuvres d'Art.
Pour conclure, j'ai évoqué plus haut The Kinks, The Rolling Stones sont eux aussi du coup, avec Joe Dassin comme complice et même Beethoven. Mention toute particulière au cerveau du braquage, un certain Satyajit Ray, le fripon d'Anderson en use à bon escient.
Oui, j'aime ce film encore à chaque fois un peu plus ...
Trois grands acteurs plongés dans l'Inde mystique et pleine de couleurs lors d'un voyage à destination inconnue. On adore, et on regarde avec des yeux pleins d'émerveillement !
Wes Anderson, ici roi du travelling, nous invite dans un road trip familial en Inde, avec la patte originale et talentueuse qui lui est propre. "A bord du Darjeeling Limited" est un rafraîchissement technique et touristique, dont les nombreuses qualités cinématographiques ne manqueront pas de surprendre derrière ce voile de légèreté à la fois spirituelle et fraternelle.
L’absence est aussi bien un art qu’un feu de détresse. Ce que Wes Anderson aborde dans son projet, c’est la démarche loufoque qui conduit à la guérison de ce handicap passif. Le scénario se veut très inventif et promet une fluidité rassurante. Ce qui surprend néanmoins, c’est la sobriété ou bien la stérilité dans le parcours des héros. Hormis l’étirement de l’espace qui fait son effet, le reste du décor est trop propre, dans le sens où on ne ressent pas la saveur locale. L’impression de baigner dans l’abstrait est persistante et devient un élément à part entière du récit. C’est ce qui lui rend le charme que l’on égare souvent en cours de route, mais que l’on retrouve par l’absurde notamment, marque de fabrique du metteur en scène.
C’est l’union qui fait la force et cette force puise tout son potentiel dans la confiance et la cohésion de groupe. Lorsque les trois frères se retrouvent sur les rails de la nostalgie, ces derniers s’acquittent d’un poids qui les a longtemps freinés vers un destin commun. À bord du train, le réalisateur joue avec ses pions et l’espace. Les compartiments sont connectés avec une grande malléabilité. Autant on peut se sentir à l’étroit et autant il peut s’agir d’un village où le voisin devient le colocataire. On n’y retrouve pas tout le voile de la société, mais suffisamment pour développer les personnalités de Francis (Owen Wilson), Peter (Adrian Brody) et Jack (Jason Schwartzman), tous les trois remarquables.
Alors que l’aîné force la reconstruction spirituelle de sa famille, les deux cadets se laissent mener dans des recoins sordides, représentatifs ou presque d’une Inde invivable pour des occidentaux de passage. Le sentiment d’impuissance se transpose à l’état d’esprit des héros qui se cherchent encore. La disparition d’un parent affecte bien plus lorsque le deuil arrive à son terme. Et chaque compromis que les frères se font les rapproche un peu plus de la rédemption qu’ils essayent de s’offrir à chacun. Leur objectif est clair, mais on finit par se régaler avec des moments hasardeux, où ils apprennent d’un pays indomptable. Et c’est bien au terminus qu’ils trouveront la réponse à leurs soucis, en payant des tributs qui font directement écho aux cicatrices que chacun transporte.
L’Inde est un pays où le respect est important. Chacun est libre des décisions qu’il prend, mais qu’il ne revendique pas, ou rarement, les faux pas qu’il aura commis. La thérapie familiale parvient à trouver une conclusion spirituelle, tout en illustrant la nature humaine dans un environnement qui dépayse. « A Bord Du Darjeeling Limited » nous invite donc à un voyage culturel et artistique au cœur d’un environnement étouffant et salvateur.
Wes Anderson nous fait vivre une magnifique aventure humaine en compagnie de ces trois personnages attachants et haut en couleurs. A bord du Darjeeling Limited, on passe par le rire et l'émotion et le voyage mérite le détour.
Ennuyant a souhait ! C'est peut être du a la vf mais j'ai rarement entendu des voix aussi monotones que ça ... Ce film aurai pu être plus marrant. Mais non. Les acteurs ne sont même pas attachants ! Présence de Nathalie portman proche du néant ...
Road movie (en train) de 3 frères qui vont retrouver leur mère dans une espèce de quette initiatique ennuyeuse. Quelques paysage de l'inde sympa mais à part çà, c'est vraiment mou et sans intérêt...
Et on se retrouve aujourd'hui pour parler de ce film haut en couleur qu'est "A bord du Darjeeling Limited", installez vous sur la banquette, commandez une citronnette et laissez-vous emportez par ce film (et si possible pas cette chronique !) au cœur de l'Inde vue par 3 gentils psychorigides...
Le cinéma Indé a du bon, vraiment bon. Et après "Little Miss Sunshine" en 2006 puis "Slumdog Millionaire" en début 2008, "A bord du Darjeeling Limited" continue l'exploration de ce genre au travers de couleurs criardes, de voyages et/ou trips exotiques le tout supporté par des personnages attachiants...Pour cela, allons faire un petit tour au wagon-synopsis du film.
Pour les couleurs criardes, on a les coutumes indiennes dans lesquelles sont plongés les héros; pour le road trip on a la grande marche à pied au cœur de la campagne indienne pour trouver ne serait-ce qu'une trace de civilisation; et pour les héros doucement énervants, on est gâtés avec ces 3 frères qui se retrouvent suite à la mort de leur père pour faire le deuil avec leur mère qui elle....bah à décidé de s’exiler dans les monastères tibétains de l’Himalaya (Pourquoi pas après tout ?).
Voilà pour le cadre. Mais ces 3 anti-héros se retrouvent balancés de leur train (le fameux "Darjeeling Limited") en plein milieu du désert indien, avec pour seuls liens avec le civilisation, 11 valises, une imprimante et une plastifieuse...Autant dire que ce scénario barré à tout pour nous faire passer un moment de franche rigolade agrémenté de scènes émouvantes et au fond, humaine. C'est en parti ce qui nous attend dans ce film structuré en 2 parties : la première qui sert de "présentation" pour les personnages et donne un cadre à l’intrique (En effet cette partie se situe à bord du Darjeeling Limited) et est complètement barrée. La seconde partie est elle plus touchante, un aspect moins comique mais plus esthétique, lorsque les 3 frères se trouvent perdus dans le désert.
Mais c'est aussi là que se situe le point faible du film. Le résumé du film et les 45 premières minutes nous dirigeaient droit vers des scènes complètement à l'ouest où ces énergumènes règleraient leurs comptes, depuis toutes ces années... Mais voilà, après ce début prometteur et ces premières scènes dans le désert, le film opte pour une autre trame scénaristique où les héros sont recueillis par une famille traditionnelle indienne. Pourquoi pas ? Mais voilà on se retrouve avec une multitude d'idées non-abouties, le spectateur est sur sa faim, le film ne tient pas ses promesses; et la trame n'est pas exploitée à fond...
En somme, il manque encore un petit rien pour que "A bord du Darjeeling Limited" ne devienne le film de la fin des années 2000, mais il souffre -à cause de ce petit rien- d'une comparaison malheureuse avec "Little Miss Sunshine"...Vraiment dommage.
Un road movie en Inde à bord d'un train, en voilà une idée "qu'elle est bonne", en plus la scène d'ouverture avec l'apparition en guest star de Bill Muray lance le film sous les meilleurs auspices. D'ailleurs dès le départ le ton est donné sur la réalisation, même s'il y'a un certain abus des ralentis et des scrolling latéraux c'est toujours utilisé à bon escient. Le film fourmille ainsi d'un tas de bonnes idées de mises en scènes. En rajoutant à cela l'ambiance de l'Inde le film est vraiment un régal pour les yeux. L'ambiance sonore n'est pas en reste avec une très bonne bande son, bref l'enveloppe est belle...
...mais malheureusement le contenu l'est beaucoup moins. Alors certes l'idée de base est intéressante mais les comportements des personnages restent assez étranges par moments et il faut dire que le film vaut principalement pour le rôle d'Owen Wilson qui vole la vedette à ses 2 compères.
Le scénario fini par s'enliser, le rythme à se ralentir et traine péniblement en longueur, plus d'une fois on pense la fin arriver et non ça repart pour un tour. Vraiment une déception car même si le film n'est pas vraiment drôle il a un côté décalé très plaisant. Quel dommages !! Mais pour la réalisation il mérite le coup d'oeil.
Après avoir vu et aimé "Moonrise Kingdom" et "Fantastic Mr. Fox" je me suis dit chouette ! je vais voir les autres films de Wes Anderson. On retrouve en effet l’esprit naïf, simple et décalé, mais je me suis ennuyé...
Véritable bouffée d'air frais, ce film est du genre à vous faire voyager devant la télé. Ne vous attendez pas à de l'action et des morts; ni à être plié en deux de rire. Ce film est lent et l'histoire évolue à son rythme. C'est clair il faut aimer ce genre, mais si c'est le cas vous allez vous régaler.