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    A bord du Darjeeling Limited
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    781 critiques spectateurs

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    Jérôme H
    Jérôme H

    171 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2008
    Très belle réussite que cette comédie aussi légere dans son récits que loufoque dans sa narration.
    Un pure bijou visuel et mes personnages sont autant étonnés et supris de vivre toute cette histoire complétement barrés mais très honirique.
    A voir pour son décalage et la beauté de sa mise en scénes (personnage et décors excellent).
    Jérémie
    Jérémie

    143 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2016
    Pour moi ce film n'a pas de scénario, c'est véritablement nul. Par contre, je mets 2 étoiles pour la photographie, les images et la culture. Je ne retiens du film qu'un voyage en Inde, rien de plus.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2015
    Ce Djarjeeling Limited a les défauts de tout Wes Anderson, en même temps que les qualités que je suis bien forcé de lui reconnaître. Peu de réalisateurs, aujourd'hui en tout cas, imposent en aussi peu de plans ou de dialogues une identité aussi marquée que le fait le réalisateur américain. Si on creuse un minimum, on peut même réellement se demander si tous ces films ne sont pas que les photos d'un seul et même album : les personnages et le décor changent plus ou moins, mais ni l’œil du photographe, ni les moyens techniques et ni le thème de fond ne varient d'un poil. Toujours cette même histoire de retrouvailles familiales, comme d'habitude pas tout à fait complètes (c'est ce qui fait l'intérêt mélancolique de ces films, qui évitent le bon sentiment, la naïveté, la monochromie). Toujours ces mêmes plans sur-cadrés, ces mêmes choix d'angles parfaitement géométriques qui donnent l'impression de se balader dans un parc d'attraction plein de vie, où tout nous est montré avec minutie mais où rien ne fait pourtant l'effet d'un calcul. Peut-être, justement et au contraire, l'effet d'assister au grand jeu de la vie, dont le comique involontaire est si bien souligné par ce côté théâtral et trop parfait, avec malice et sans aucun cynisme, bien entendu. Bref, Anderson se répète, sans arrêt. Au fond, cela ne me dérange pas du tout. La petite gêne que j'ai encore ressenti devant The Djarjeeling Limited vient plutôt de son manque d'impact sur le plan de l'émotion ; à trop voir Anderson répéter ces scénarios aux virages random, on finirait presque par s'abandonner avec paresse au détours du récit sans chercher à s'y projeter, sans prêter aux personnages la part de nous dont ils ont besoin pour émouvoir. Mais beaucoup plus que ça, c'est le ton narratif qui pâtit un peu de cette langueur, l'impact de chaque scène se diluant dans la mélancolie ambiante sans jamais vraiment atteindre de sommet. Chaque image parait donc aussi sympathique qu'Anderson semble le vouloir, mais on ne voit jamais au-delà de cette esquisse d'émotion qu'il refuse sans doute pour que, lorsqu'on prend davantage de recul pour contempler le récit dans son ensemble, on y perce l'incertitude d'où émergent les douleurs de la vie comme ses joies. C'est un choix pas déméritant, mais qui m'empêche d'entrer à fond dans une histoire que je finis par voir avec trop de distance. Joli mais un peu vain, en ce qui me concerne.
    kal-el 02
    kal-el 02

    116 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Une comédie dramatique toute en subtilité et mise en scène de la plus parfaite des manières ? Moi j'achète ! Les films de Wes Anderson ce ressemblent avec moonrise kingdom et budapest hotel on a le même genre de film. On a donc une très bonne histoire, vécue par des personnages hauts en couleur, particulièrement attachants et superbement interprétés, qui ne cesse de nous captiver de bout en bout, et ce grâce à un humour exquis mais aussi de l'émotion, ainsi que des situations plus cocasses les unes que les autres. Et comme je l'ai dit, la réalisation n'a strictement aucun défaut (bon, peut-être un léger manque de rythme à certains moments mais ce n'est qu'un détail),un très bon casting avec Owen Wilson et Adrien Brody. alors pourquoi bouder son plaisir ?
    Scorcm83
    Scorcm83

    103 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2015
    Une excellente surprise que ce Darjeeling Limited, qui me permet de démarrer de manière plus que positive la filmographie de Wes Anderson. La première chose qui frappe, c'est son sens de la mise en scène, très singulier et extrêmement tape à l'oeil, à base de panoramiques multiples, de cadrages très précis et symétriques et de courte focale, le style W. Anderson frappe dés les premières secondes. Mais plus que le style, c'est également les personnages qui intéressent. Avec pour trio principal JAson Schwartzman, Owen Wilson et Adrien Brody, inutile de dire que l'on est face à du très bon jeu, au service de dialogues et de situations pour certaines très très drôles. La musique est elle aussi très sympa, je regrette seulement une fin légèrement trop simple. Malgré ça, les décors sont superbes, la première partie dans le train est juste excellente, la photo sublime et le rythme ne nous perd pas.

    Au final, j'ai été très conquis pas ce film, poétique, beau et envoûtant, à ne pas manquer !
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2024
    Le cinquième long-métrage de Wes Anderson, sorti en 2007, possède un vent de fraîcheur distrayant. La créativité artistique du réalisateur engendre une mise en scène cartoonesque plutôt agréable à regarder. En ce qui concerne le scénario et les émotions, cela reste plus laborieux. Dans ce périple en Inde, trois frères (Owen Wilson, Adrien Brody et Jason Schwartzman) partent à la rencontre de leur mère tout en tentant de renouer des liens entre eux. Mélangeant humour décalé et spiritualité, l’ensemble manque de tranchant et ne laisse aucun souvenir impérissable (si ce n’est la scène d’ouverture avec le clin d’œil à Bill Murray, acteur fétiche des précédentes œuvres du cinéaste). Bref, une petite fantaisie sur la fraternité.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    90 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Quel que soit le décor de ses films (un lycée, les fonds marins, ou bien l'Inde comme ici), Wes Anderson a un style immédiatement identifiable, dans lequel on peut plonger sans retenue avec la quasi-certitude de vivre un grand moment de dépaysement. A Bord Du Darjeeling Limited raconte la quête spirituelle de trois frères paumés qui veulent renouer des liens familiaux malmenés par les épreuves de la vie. Comme toujours, la mise en scène est parfaitement étudiée, le casting impeccable et la bande originale surprenante. Malheureusement, cette comédie souffre à mon sens du même problème que le film précédent de ce cinéaste: une certaine froideur qui rend difficile toute implication émotionnelle du spectateur. Il faut donc rentrer immédiatement dans l'univers farfelu d'Anderson sous peine de rester (comme Bill Murray) sur le quai.
    Cluny
    Cluny

    75 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Un homme dont on ne voit que les pieds nus étendus sur le lit d'un palace parisien regarde un documentaire à la télévision, où l'on voit les pieds nus de cadavres dépasser d'une couverture jetée pudiquement sur eux. Puis une femme téléphone à cet homme, lui annonce son arrivée dans une demi-heure. Il s'empresse de ranger le désordre de sa chambre, tout en gardant sa nonchalance. Elle arrive (surprise ! C'est Natalie Portman), elle se dénude, elle porte des bleus sur tout le corps -on ne saura jamais pourquoi -, ils s'embrassent. Puis elle revêt la robe de chambre jaune de l'homme, tous deux vont sur le balcon admirer Paris... et apparaît de générique d'"Hôtel Chevalier", un film de Wes Anderson avec Jason Schwartzman et Natalie Portman !

    Ensuite, dans une scène hitchcockienne, on voit Bill Murray dans un taxi conduit par un chauffeur enturbanné slalomer entre les vaches sacrées, et se précipiter tel James Stewart à Marrakech, courir le long du quai après un train... et se faire dépasser par Adrian Brody qui seul réussira à monter dans le Darjeeling Limited. Ce début de "A bord du Darjeeling Limited" nous montre qu'on est bien dans un film de Wes Anderson ; déjà dans "La Vie aquatique", il nous avait déjà fait le coup du film dans le film, avec une scène qui se transformait en documentaire à la Jacques-Yves Cousteau, avec les mêmes caractères jaunes pour le générique. La pige de Bill Murray, celle à la fin du film d'Anjelica Huston, la présence des fidèles Owen Wilson (défiguré tel Nicholson dans "Chinatown") et Jason Schwartzman (cette fois aussi associé au scénario) : on retrouve là l'esprit de famille de Wes Anderson, famille élargie cette fois-ci à Adrian Brody et à Barbet Schroeder.

    Autres traits propres au réalisateur de "La Famille Tenenbaum", le sens du détail absurde ou loufoque : le titre de la nouvelle écrite par Jack, "Luftwaffe automotive", le nom du parfum envoyé par son ex au même Jack, Voltaire n°6, la petite mort, les médicaments anti-toux indiens qui servent aux trois frères à se défoncer, ainsi que le rôle des répétitions cycliques : les règles énoncées par Francis (et par leur mère), le cérémonial à la montée du train, le départ du village dans le bus bondé...

    Wes Anderson montre une nouvelle fois sa maîtrise de la mise en scène, notamment en jouant de l'exiguité du train où se déroule plus de la moitié de l'intrigue : panoramiques rapides pour aller d'un personnage à l'autre, traveling latéral filmé de l'extérieur du train, jeu sur les caches et recoins du compartiment. Dans une séquence onirique, il filme en traveling tous les personnages principaux dans les compartiments d'un wagon imaginaire, comme il avait filmé la vie de l'équipage du capitaine Zizzou dans une coupe du Belafonte.

    Et puis cette fois-ci, même si on est encore en présence de personnages terriblement enfantins, il y a aussi une gravité et une mélancolie pour raconter cette histoire de trois frères qui n'arrivent pas à surmonter le deuil et qui posent la question formulée par Jack : serions-nous devenus amis si nous n'avions pas été frères ? Il y a au milieu du film une rupture de ton, avec un épisode dramatique. Adrian Brody raconte dans une interview que Wes Anderson lui a demandé de jouer cette scène complétement à l'opposé de ce qu'il aurait ait en temps normal -dans "Le Pianiste", par exemple -, c'est à dire de la jouer avec une forme d'absence, qui renforce l'impuissance de son personnage.

    Le film s'étire un peu, comme ce voyage dans un pays où les trains se perdent ; les personnages sont souvent agaçants, de prime abord pas si sympathiques que ça, avec leurs 11 bagages hérités du père (et dessinés par un styliste de Vuitton) et leurs problèmes de riches dans une contrée si pauvre. Mais cela fait partie de leur humanité, et au-delà du burlesque et de l'absurde des épisodes qu'ils vivent, ils se débarassent progressivement de leurs mesquineries et finissent par devenir attachants. Signalons enfin la B.O. éclectique (de Satyajit Ray à Joe Dassin en passant par The Kinks et les Rolling Stones) qui s'insére naturellement dans le récit et qui participe de la création de cette ambiance si particulière, à l'opposé de l'utilisation pesamment redondante de la musique dans de nombreux films récents, le dernier en date étant "Il y a longtemps que je t'aime".
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    69 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Un film attachant mais un peu surfait et où il ne se passe finalement pas grand chose. Wes Anderson, névrosé du plan parfait et maniaque du cadrage nous raconte le périple indien de trois non moins névrosés et maniaques à leur manière. Leur quête est futile et du coup l'histoire tourne un peu à vide dans la première moitié du film. Heureusement, le tout s'humanise à la fin et on finit par s'attacher aux trois insupportables héros. Il s'agit d'un tout petit film, bien trop prétentieux et bourré d’esbroufe mais le tout finit par être attachant, tant on a l'impression d'être devant l’œuvre d'un enfant, très bon élève, qui a voulu bien faire. Le film souffre donc d'une certaine vacuité, mais est ponctué de scènes assez délicieuses et de situations inventives.
    ElBlasio
    ElBlasio

    32 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2009
    L'histoire de cette retrouvaille et de cette quête exisentielle entre ces 3 frères n'est pas particulièrement singulière, mais son traîtement, par la mise en scène très inspirée de Wes Anderson ainsi que l'interprétation juste ce qu'il faut décalée par Brody, Schwartzmann et Wilson en font une réussite particulièrement savoureuse. A consommer comme un bon plat exotique !
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    31 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2010
    On peine à bien suivre ce scénario, qui se veut en partie absurde. Mais le film présente un trio de personnages sympathique et demeure agréable à suivre simplement par la beauté de ses décors.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2009
    L'ensemble est sympathique mais sans plus. C'est une comédie où l'on ne rit guère mais où l'on sourit souvent. A moitié réussi ?
    ZOC
    ZOC

    54 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Wes Anderson a le talent pour nous raconter une histoire complètement décalée et remplie de poésie.
    Un casting incroyable et une originalité de la mise en scène subliment ce récit de recherche de soi, de lâché prise et d'acceptation. Un enchantement. A vous de découvrir le reste.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    694 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Wes Anderson signe un film doux et amer sur le relationnel familial, sur le temps qui passe, sur les méandres de la vie à travers le prisme de trois frères nonchalants et désabusés. Via quelques situations absurdes, d'autres doucement tristes, et une mélancolie omniprésente sur leur situation actuelle, une situation brisée et fragile, le long métrage est une pèlerinage agréable et salvateur. Une œuvre pleine de sentiments et de questionnements personnels.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2022
    L’absence est aussi bien un art qu’un feu de détresse. Ce que Wes Anderson aborde dans son projet, c’est la démarche loufoque qui conduit à la guérison de ce handicap passif. Le scénario se veut très inventif et promet une fluidité rassurante. Ce qui surprend néanmoins, c’est la sobriété ou bien la stérilité dans le parcours des héros. Hormis l’étirement de l’espace qui fait son effet, le reste du décor est trop propre, dans le sens où on ne ressent pas la saveur locale. L’impression de baigner dans l’abstrait est persistante et devient un élément à part entière du récit. C’est ce qui lui rend le charme que l’on égare souvent en cours de route, mais que l’on retrouve par l’absurde notamment, marque de fabrique du metteur en scène.

    C’est l’union qui fait la force et cette force puise tout son potentiel dans la confiance et la cohésion de groupe. Lorsque les trois frères se retrouvent sur les rails de la nostalgie, ces derniers s’acquittent d’un poids qui les a longtemps freinés vers un destin commun. À bord du train, le réalisateur joue avec ses pions et l’espace. Les compartiments sont connectés avec une grande malléabilité. Autant on peut se sentir à l’étroit et autant il peut s’agir d’un village où le voisin devient le colocataire. On n’y retrouve pas tout le voile de la société, mais suffisamment pour développer les personnalités de Francis (Owen Wilson), Peter (Adrian Brody) et Jack (Jason Schwartzman), tous les trois remarquables.

    Alors que l’aîné force la reconstruction spirituelle de sa famille, les deux cadets se laissent mener dans des recoins sordides, représentatifs ou presque d’une Inde invivable pour des occidentaux de passage. Le sentiment d’impuissance se transpose à l’état d’esprit des héros qui se cherchent encore. La disparition d’un parent affecte bien plus lorsque le deuil arrive à son terme. Et chaque compromis que les frères se font les rapproche un peu plus de la rédemption qu’ils essayent de s’offrir à chacun. Leur objectif est clair, mais on finit par se régaler avec des moments hasardeux, où ils apprennent d’un pays indomptable. Et c’est bien au terminus qu’ils trouveront la réponse à leurs soucis, en payant des tributs qui font directement écho aux cicatrices que chacun transporte.

    L’Inde est un pays où le respect est important. Chacun est libre des décisions qu’il prend, mais qu’il ne revendique pas, ou rarement, les faux pas qu’il aura commis. La thérapie familiale parvient à trouver une conclusion spirituelle, tout en illustrant la nature humaine dans un environnement qui dépayse. « A Bord Du Darjeeling Limited » nous invite donc à un voyage culturel et artistique au cœur d’un environnement étouffant et salvateur.
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