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Yannickcinéphile
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4,0
Publiée le 7 mai 2024
Wes Anderson est un réalisateur que j’affectionne, avec un style très personnel, un ton bien à lui, c’est du cinéma différent et souvent réussi. A bord du Darjeeling Limited n’est probablement pas son meilleur film, mais ça reste une très bonne expérience. Visuellement on retrouve tout Anderson, même si c’est moins exagéré peut-être dans sa construction géométrique que de coutume. Une photographie éclatante, une ambiance bollywoodienne qui n’exclue pas un ancrage réaliste si besoin, une mise en scène pleine d’inventivité, usant des plans symétriques, des zooms, des ralentis, mais aussi de quelques traveling plutôt rares chez le cinéaste. Toutes ses obsessions sont là pour créer une ambiance semi-onirique qui transparaît dans les décors parfois loufoques. Très appréciable sur la forme, tant est que l’on aime ce style excentrique mêlé à une rigueur mathématique, il faut ajouter l’excellente bande son où l’on retrouve de nombreux titres musicaux des années 60-70, là aussi, patte du réalisateur. Le casting est solide. Même si moins relevé que dans certaines futures productions du réalisateur, Anderson s’entoure toujours d’acteurs de pointe et d’une fine équipe avec laquelle il s’entend bien, et ici, il y a le trio Wilson-Brody-Schwartzman. Il fonctionne très bien. Les personnages sont complémentaires, les acteurs sont à l’aise, il y a une vraie complicité entre eux, et les seconds rôles, colorés, apportent beaucoup de saveur à l’ensemble, notamment à bord du train où on a une galerie de figures parfois caricaturales mais souvent drôles. Pour moi, le moins bon du film reste l’histoire. Non qu’elle soit râtée, car il y a de beaux moments d’émotions distillés dans le métrage, d’autres moments qui sont drôles, et le film construit un propos intéressant sur les relations familiales. Cependant, il n’y a pas vraiment d’histoire. On suit une Odyssée en Inde, sympathique mais assez décousue, faîtes de bric et de broc, qui n’a pas le liant de certains films plus tardifs et aboutis du réalisateur, et surtout Moonrise Kingdom. Il y a ce côté « sketch », avec des épisodes qui ressemblent à une succession de courts ayant une finalité commune, mais assez disparates Toutefois ne boudons pas notre plaisir, A bord du Darjeeling Limited est un film rafraichissant, nouveau, qui à l’époque ne ressemblait à rien de connu. Un voyage exotique et plus profond qu’il n’y paraît qui vaut le détour. 4
Une comédie complètement loufoque et déjantée emportée par la vague communicative de l'énergie de ces trois trublions de la farce. Du très bon divertissement comme il est rare d'en voir de nos jours.
Je m'attendais sans doute à un peu plus de folie de la part de Wes Anderson, qui nous offre un périple initiatique à la trame plutôt classique, parsemé cela étant de quelques idées originales et d'un casting où Owen Wilson surnage assez clairement à mon sens, avec un personnage aux réactions plus fouillées. Sans forcément faire d'étincelles mais avec une simplicité de bon aloi, on suit le parcours de cette fratrie avec tendresse, tout au long de ce "railroad movie" aux décors dépaysants.
Ces trois frères un peu déconnectés de la réalité m'ont fait penser à la famille fantasque de Little Miss Sunshine. Eux aussi s'engagent dans un grand voyage à la recherche de leurs racines. C'est un véritable hommage à l'Inde que rend Wes Anderson. Je n'y suis personnellement jamais allé mais j'y ai découvert un pays plein d'odeurs, de couleurs, de spiritualité. Je ne sais pas si une traversée aussi belle soit-elle peut permettre de régler des problèmes familiaux aussi profonds que les leurs remontant probablement à leur enfance. Il faut surtout du temps, beaucoup de temps même si leurs liens se seront ressoudés. Le Darjeeling Limited, c'est aussi toute une galerie de personnages loufoques, d'objets même les plus insignifiants qui ont chacun une signification justement, de répliques décalées et d'une poésie comique et mélancolique à la fois. Quand ça devient trop abstrait, j'ai toujours du mal et ce avec n'importe quel film. Quand Wes Anderson se concentre sur ces trois frères et la manière dont ils interagissent entre eux ou avec le monde qui les entoure, là ça m'intéresse tout de suite un peu plus. C'est là qu'A bord du Darjeeling Limited devient amusant et émouvant. Un peu comme chez Sofia Coppola.
Sans etre le meilleur Wes Anderson, le film dresse un très bon et touchant portrait de 3 frères d'un road trip assez orignal. Chaque personnage est haut en couleurs. On se laisse entrainer par ce voyage initiatique ou ils ré apprennent à se connaitre après le décès de leur père.
1h47 de vide intersidéral !!! Je n ai rarement vu un film aussi creux , c'est pas qu'il est raté , mal réalisé ou même mal interprété ce film , il est juste VIDE comme rarement un film ne l a été , il ne se passe absolument RIEN pendant 1h47 !!!
3 ieme Wes Anderson pour ma part et c'est finalement celui que j'ai le plus apprécié
Pour être honnête je n'ai pas aimé Moonrise Kingdom et The Grand Budapest Hotel donc j'avais peur en visionnant le Darjeeling limited
Mais j'ai été agréablement surpris dans l'ensemble Alors c'est certain que le film n'a ni queue ni tête , qu'il part assez loin dans le délire de voyage quelque peu spirituel pour ses 3 frères , mais dans l'ensemble cela se tient et on ne s'ennuie pas beaucoup ( le film ne dépassant pas les 1h45 cela aide aussi). Wes Anderson a un style de réalisation comparable à nul autre et c'est toujours un régal de voir ses plans s'enchainer dans ses décors sublimes et ses personnages haut en couleurs
D'ailleurs le film convainc largement aussi grâce à son trio d'acteur bluffant et parfaitement interprété dans leur genre.
Wes Anderson ne sera jamais ma tasse de thé mais ce Darjeeling Limited a quand même de beaux atouts pour y jeter un oeil
La spiritualitè est à l'origine de ce voyage initiatique en Inde mais le vèritable motif de "The Darjeeling Limited" est de rapprocher en fait ces trois frères! c'est ce que le cinèma amèricain indèpendant a de plus inventif pour ce joli film qui sent bon la libertè! Prenez le train du voyage intèrieur pour une oeuvre dècalèe, èclatante d'esprit et de malice, avec ses couleurs et ses odeurs! L'utilisation des ralentis (la plupart sont superbes notamment la scène d'ouverture C'est sur,Wes Anderson est un phénomène.Son style,mélange d'humour absurde et de situations burlesque est unique.cette quète spirituelle en Inde ne manque pas de saveur et de moments inattendus.Ton mélancolique tout du long.Après tout,Wes Anderson n'est-il pas seulement un grand sentimental derrière ses artifices?!des péripéties kitsch. Ça traine un peu en longueur par moments mais l'entreprise vaut le détour.
Wes Anderson nous fait vivre une magnifique aventure humaine en compagnie de ces trois personnages attachants et haut en couleurs. A bord du Darjeeling Limited, on passe par le rire et l'émotion et le voyage mérite le détour.
Décidément peu attiré par le style de ce cinéaste Texan. Avec "A bord du Darjeeling Limited" Wes Anderson dirige une comédie qui laisse le goût très amer de la déception. La réalisation manque de punch, et le scénario nous sert une histoire émaillée de quelques gags insignifiants, une aventure décevante à laquelle on a beaucoup de peine à adhérer. Dommage car Wes Anderson nous offre de magnifiques couleurs et images de l'Inde, ainsi que les bons jeux d'acteurs d'Adrien Brody et d'Owen Wilson.
Dans un taxi filant à toute allure au cœur de l'Inde, Bill Murray est anxieux car il a un voyage à effectuer. Valises aux mains, il court ensuite vers un train dénommé Darjeeling Limited qu'il finit par rater. Il ne sait cependant pas à côté de quelle escapade il vient de passer. À son bord se trouvent trois frères . Owen Wilson le chef de groupe, Adrien Brody le migraineux et Jason Schwartzman le tombeur de ses dames. En 2007, Wes Anderson escorte sa fantaisie en Asie du Sud. Entouré de Schwartzman et Roman Coppola au scénario, il nous offre un nouveau trajet riche en situations rocambolesques. Les enjeux croquants de la fratrie sont passés au peigne fin au sein d'un décor déroulé avec soin. Les facilités esthétiques déjà connues du cinéaste combinées aux couleurs de l'Inde créent un mélange exquis, aux effluves triés sur le volet. Sur rails ou sur la terre ferme, votre instant sera rythmé par une bande originale d'enfer, allant des Kinks à Joe Dassin en passant par Debussy. "À bord du Darjeeling Limited" est un voyage étonnamment rafraîchissant.
Wes Anderson avec son humour si particulier, une fois de plus ne me séduis pas (pas depuis mon dernier coup de coeur Rushmore) en ça il est difficile de faire une critique objective du film. Son humour lent et décalé ne fonctionne pas, mais, au cas par cas. On réussit à déceler l'idée qu'il veut transmettre dans son film, celui de l'aura de l'Inde et de la vie sur ses personnage. Maîtrisé de bout en bout le film séduira certains et donnera une bonne dose de sodium aux autres, moins concernés. Reste son fabuleux court métrage en début de film ou le talent du réalisateur est toujours bel et bien présent. Lent mais loin d'être vide, si séduit par ses 2 précédents opus prenez le train en marche.
Tous en voiture avec Wes Anderson ! Après nous avoir fait découvrir “La Vie aquatique”, l’un des chouchous de la critique américaine embarque “À bord du Darjeeling Limited”, direction l’Inde, lieu d’une quête spirituelle censée ressouder les liens entre trois frères qui n’ont pas décroché un mot les uns envers les autres depuis la mort de leur père. Et comme ce silence radio n’est pas dû à un deuil insurmontable, inutile de préciser que, dans un lieu confiné comme peut l’être une cabine (puis perdus au milieu de l’Inde), les tensions, d’abord latentes, ont largement de quoi s’exacerber et pimenter le voyage, d’autant plus que les membres du trio sont tous hauts en couleurs, à commencer par l’aîné, le récemment accidenté Francis, qui fait plastifier le programme de chaque jour à l’attention des autres. Viennent ensuite Peter, qui tente de perpétuer le souvenir paternel alors que sa paternité imminente l’angoisse, et Jack, miné par une rupture sentimentale. Des gens propices à une sacrée quête intérieure, ainsi qu’au développement du thème de la famille, cher à Anderson, qui parvient une fois de plus à faire fonctionner son univers décalé et particulier, sans jamais tomber dans la redite. Malgré une légère baisse de régime dans la dernière partie, son “Darjeeling Limited” est donc brillamment conduit à tous les niveaux, de la direction artistique à la bande-originale, en passant par les dialogues la direction d’acteurs. Ces derniers, au diapason, donnent encore plus de saveur à ce trip “mélancolicomique” oscillant entre rire et larmes, burlesque et émotion. Il faudra donc longtemps pour oublier la gueule cassée d’Owen Wilson, la mine “droopiesque” de Jason Schwartzman, ou l’allure déguigandée d’Adrien Brody, petit nouveau de l’univers andersonien, mais très à l’aise dans le rôle de Jack. Pour l’un des voyages les plus inoubliables de l’année à leurs côtés, les spectateurs sont priés de se rendre dans le cinéma le plus proche.