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Un visiteur
4,5
Publiée le 20 décembre 2009
Les Wes Anderson ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. Un court-métrage suave et raffiné en guise de prologue, avec vue imprenable sur Paris et Natalie Portman, puis c’est le grand départ dans une gare où s’égare le complice Bill Murray. Adrien Brody prend alors le relai de son aîné et s’embarque à bord du Darjeeling limited, entraînant les spectateurs consentants dans un périple indien de toute beauté. Jason Schwartzman et Owen Wilson complètent le portrait de famille, apportant manuscrit totalement fictif, bandages peu seyants et bagages aux ornementations locales... Au fil d’une odyssée colorée et protéiforme fleurant bon la spiritualité indienne, les trois frères s’apprivoisent et se ressoudent tandis qu’ils se délestent de leurs encombrants souvenirs. Un film léger et décontracté d’une grande profondeur.
Mon gros coup de coeur de ce début d'année!! Quand on sort de ce film on ne peut que se sentir très léger et avoir immédiatement envie d'y retourner!Le film débute par un court métrage magnifique qui fait la part belle à la sublime Natalie Portman. La réalisation est vraiment magnifique, tout comme la photographie. Deux tendance qu'on retrouve dans le long métrage. Là où chez d'autres réalisateurs les ralentis ont tendance à empeser le film, ici elles soulignent les moment clé de l'intrigue, et embellie les allures et les acteurs. Les paysages de l'Inde sont rendus avec une rare beauté grâce à cette lumière très chaleureuse qui baigne tout le film (mis à part la flash back, ce qui rend encore plus marqué le contraste entre l'avant et l'après quête spirituelle des trois frères). Et que dire de la bande originale, en total décalage avec les scènes du film et pourtant on a l'impression que chaque piste est à sa place.Niveau personnage, c'est là aussi le grand luxe avec pour une fois des personnages très fouillés et profonds psychologiquement auxquels on s'attache immédiatement. Le casting est en accord avec le reste du film, absolument extra, jusque dans les seconds rôles, avec un petit coup de coeur pour Jason Schwatzman qui partique à merveille l'anti jeu en arborant la même expression d'un bout à l'autre du film!!!
En ce qui concerne Adrien Brody,il se démarque légèrement du trio par la perfection de son jeu, mais ceci est aussi dû à ses répliques totalement décalées qu'il distille avec une classe qui lui est toute propre! Pour une fois qu'il doit jouer la retenue, on voit que ça lui coûte parfois, et le connaissant on aurait parfois attendu autre chose au niveau de l'émotion, mais finalement il reste du début à la fin en parfait accord avec son personnages. En homme un peu pommé et qui n'est affecté en rien en apparence et vit pourtant tout en décuplé à l'intérieur il excele et prouve qu'il prouve qu'il sait faire autre chose que des films et rôles très graves.
Wes Anderson, ici roi du travelling, nous invite dans un road trip familial en Inde, avec la patte originale et talentueuse qui lui est propre. "A bord du Darjeeling Limited" est un rafraîchissement technique et touristique, dont les nombreuses qualités cinématographiques ne manqueront pas de surprendre derrière ce voile de légèreté à la fois spirituelle et fraternelle.
Un ratage hélas. Une comédie pince sans-rire qui ne fait pas rire et dont l'humour (?) absurde s'apparente au mieux à du sous Ionesco. La seule bonne idée (le court-métrage projeté en début de séance et repris dans la narration) est escamotée. Mais comme disaient les producteurs dans "Hollywood Ending" : "Les Français apprécieront..."
Embarquant un sympathique trio ,avec Adrien Brody comme seul nouveau, dans une quête spirituelle en Inde, Wes Anderson nous entraine dans une sympathique fantaisie dont il a le secret qui enchantera ses fans et rebutera ceux qui sont allergique à son style même s'il est difficile de résister à ses aventures burlesque et décalé avec une touche de mélancolie à l'image de son réalisateur.Et puis on soulignera la qualité des répliques qui contiennent quelques perles.
Bienvenue "A bord du Darjeeling Limited"! Wes Anderson nous convie à un voyage en Inde en compagnie de 3 frères partis en quète de spiritualité et désireux de renouer des liens interrompus un an plus tôt à la mort de leur père. Francis, Peter et Jack, respectivement interprétés par Owen Wilson, Adrien Brody et Jason Schwartzman, sont tour à tour lunaires, drôles, touchants. Question casting, l'illusion est parfaite et on accepte rapidement l'idée que ces trois là auraient pu être frères dans la vraie vie tant il y a comme un air de famille entre eux. Ils sont exceptionnels. Le climat enchanteur de ce film, on le doit à un réalisateur qui possède un univers singulier. Après "La Famille Tenenbaum" et "La Vie Aquatique", on retrouve le même goût des familles déjantées, la même ambiance colorée, le même plaisir de raconter des histoires à la foi décalées et profondément humaines. D'ailleurs, des 3, celui-là est, pour moi, le plus réussi... j'en suis ressorti avec un sourire béat et des couleurs plein la tête. Enfin, je ne peux pas omettre d'évoquer la première partie du film, qui nous montre une Natalie Portman plus bouleversante que jamais, dont la sensualité m'a légèrement perturbé. Un concentré de bonheur à ne pas rater!
Le court-métrage "Hôtel Chevalier" projeté avant le film annonce la couleur, à savoir que Wes Anderson ira encore plus loin dans sa prétention et son côté arty-bobo-américano-européen. Wes Anderson, c'est un peu le Christophe Honoré américain à savoir du cinéma intello sans aucune finesse d'esprit ne aucune justesse de ton. C'est bien dommage que le cinéma indé US compte sur ce genre d'auteur pour se fabriquer une vitrine. C'est long, ennuyeux, ça se prend au sérieux pour rien et ce n'est pas touchant.
Un film de Wes Anderson est toujours un événement même si ce ne sont pas des chefs d'oeuvre. A la fois tendre et mélancolique, ce film nous offre, en plus de merveilleux décors, une jolie vision de la vie et de tout ce qu'elle apporte avec en prime un trio excellent!!
Film psychadélique et déjanté, plaisant à voir. Couleurs et musiques en accord. Ca rappelle les Beatles à l'époque des gourous indiens mais c'est Joe Dassin qui chante à la fin.
Toujours explorant les relations familiales, ici une fratrie, Wes Anderson, nous invite à un road trip initiatique en Inde. Si les couleurs vives et les achalandages ultrachargés sentent bon les épices et correspondent parfaitement à l'univers Andersonien (à la photographie toujours aussi soignée), ce film n'est ni aussi drôle que The Grand Budapest Hotel, ni aussi poétique et touchant que La Vie aquatique ou Moonrise Kingdom. On retiendra tout de même, dans les séquences émotions, celle où Peter (Adrian Brody) sort de la rivière le corps sans vie de l'enfant. La sobriété de l'interprétation, l'état de choc et la tristesse qui s'en dégagent sont superbes. Malheureusement ce moment ne perdure pas. C'est un jolie film que nous offre là Wes Anderson mais ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux.
L'univers de Wes Anderson est décidément délicieux. Tout en poésie, en finesse, "Darjeeling Limited" est une invitation au voyage douce et amusante. Construisant son train comme autrefois son bateau (dans "La Vie Aquatique"), comme une maison de poupée meublée par un enfant surdoué mais un peu autiste, le réalisateur donne vie à des personnages, trois frères, paumés mais sympathiques. La mort de leur père les a plongés dans une détresse qu'ils cachent tant bien que mal. Leur reconquête du lien familial semble être un thème cher à Anderson, qu'il avait déjà traité dans ses films précédents. Plein d'humour absurde et d'émotion feutrée, "Darjeeling Limited" est plus qu'un film, c'est un monde en soi. Un monde à l'esthétisme un peu kitsch, un monde où l'on croise toujours Bill Murray (comme un garant de l'ironie pince sans rire du propos), un monde où Natalie Portman est toute nue, un monde où l'on accompagne avec enthousiasme les personnages principaux et secondaires dans leurs petites détresses extraordinaires.
Un magazine de cinéma a écrit à propos d’A bord du Darjeeling Limited qu’il est le "film le plus cohérent, le plus drôle, le plus chaleureux (…)" que Wes Anderson ait réalisé à ce jour. Cet éloge insensé vient dans un premier temps atténuer la portée comique et pittoresque de La famille Tenenbaum (2002) - et son tableau inventif de personnages plus excentriques les uns que les autres - ainsi que l’aspect totalement loufoque et décalé du nettement moins bon La vie aquatique (2005). Secondo, mais détrompez-moi si je fais fausse route, à quel moment il fallait rire ? Et quelle chaleur se dégage de ce trio de frangins que le sens de la vie et de la famille divisent infailliblement ? Personnellement, j’ai patienté pendant l’heure trente du film jusqu’au moment où Anderson allait enfin prendre le contre-pied que l’on était en mesure d’attendre. En vain. Le contexte (un road-movie ferroviaire) et les habitudes du réalisateur étaient pourtant favorables à une liberté d’expression et de situations burlesques : trois frères aux parcours et personnalités opposés se retrouvent dans un train indien qui doit les mener jusqu’à leur mère (trop rare Anjelica Huston) recluse sur les contreforts de l’Himalaya. Ils espèrent ainsi soigner leurs cicatrices (au sens propre comme au figuré) et ressouder des liens ébranlés que la mort du père a stigmatisés. Mais les rares scènes vraiment cocasses sont vite avortées par le ton et l’état mélancoliques, voire dépressifs, des protagonistes. Ceci n’altère en revanche pas la qualité de jeu du trio Owen Wilson - Adrien Brody - Jason Schwartzman. Je ne retiendrai, et c’est bien peu, que le délice visuel des scènes au ralenti où Adrien Brody, devançant l’éphémère Bill Murray, puis plus tard avec les autres, court derrière le train. Ça ressemble à un héron qui s’exercerait au patinage artistique. Majestueux. Pour le reste, le désert…
Un road-trip en train en Inde, avec trois frères qui n'ont toujours pas vraiment fait le deuil de leur père, et dont la mère est partie dans un couvent sur les contreforts de l'Himalaya. Wes Anderson propose avec ce "Darjeeling Limited" un scénario original et un film parfois drôle et souvent mélancolique, avec trois personnages attachants très bien interprétés par le trio d'acteurs principaux (Owen Wilson peut vraiment être génial lorsqu'il choisit de bons films). Anderson a voulu tourner les scènes dans le train... dans un vrai train, et il s'en sort à merveille. La bande-originale, entre musique indienne, morceaux des Kinks et même Joe Dassin (!), est fort adéquate. Un beau et bon film.