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    Le Bord de la riviere
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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    700 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2019
    Cinéaste ayant réalisé un nombre incalculable de films depuis le cinéma muet jusqu'au début des années 60, Allan Dwan nous offre avec "Le Bord de la rivière" une oeuvre qui mélange astucieusement le thriller et le cinéma d'aventure. L'histoire se suit avec intérêt, la mise en scène possède une bonne dose d'élégance et en plus le casting composé notamment de Ray Milland, d'Anthony Quinn et de la sublime Debra Paget s'avère excellent. Une très bonne surprise que ce film qui mériterait d'être découvert par un large public.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 064 abonnés 4 111 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    En 1957, Alan Dwan a 72 ans et il est assurément un vétéran d'Hollywood mais il a gardé bon pied bon œil. Cinéaste éclectique aux plus de 300 films depuis ses débuts au temps du muet en 1911 (on n'a jamais su le décompte exact!) il s'est lancé au cours de la dernière décennie de sa carrière en compagnie du producteur indépendant Benedict Bogeaus devenu son ami, dans la réalisation de westerns et de films d'action de série B où son professionnalisme reste intact. Ce film modeste qui réunit tout de même deux stars (Ray Milland et Anthony Quinn) repose sur un trio amoureux qui se déchire sur fond de banditisme. Assez référentiel "The river's edge" puise habilement ses sources dans deux films célèbres, "Le facteur sonne toujours deux fois" de Tay Garnett (1946) et "L'appât" d'Anthony Mann (1953). Pas très original quant à son propos, il a la particularité de placer Quinn et Milland dans des rôles à contre-emploi. Anthony Quinn affublé du tee shirt moulant indispensable depuis que Marlon Brando l'a porté en étendard dans "Un tramway nommé désir" (Elia Kazan en 1952), est assez confondant en good guy éperdument amoureux cherchant à reconquérir sa dulcinée. Ray Milland acteur en général assez fade à cause de son physique indéterminé est tout simplement bluffant en escroc tout à la fois suave et cynique à l'extrême. A ce propos, on notera que Dwan fait preuve d'un réalisme assez peu usité à l'époque avec des scènes d'une rare violence. Quant à Debra Paget toujours aussi sensuelle elle constitue le regret de Dwan qui s'était plaint dans ses entretiens avec Peter Bogdanovich de la relative platitude de son jeu, déplorant sans aucun doute n'avoir pu disposer d'une Barbara Stanwyck ou d'une Arlene Dahl pour renvoyer la balle à ses deux acteurs principaux. Cela n'empêchera pas Allan Dwan de faire appel une nouvelle fois à l'actrice pour son dernier film ("Most dangerous man alive" en 1961) après qu'elle soit devenue une icône sensuelle depuis son apparition dans le diptyque hindou de Fritz Lang. Toujours facétieux, le réalisateur profite de la fuite dans le désert de l'Arizona du trio pour faire surgir de nulle part un chercheur d'or (Chubby Johnson) qui entame la célèbre danse de Saint-Guy qui avait saisi Walter Huston dans "Le trésor de la Sierra Madre" (John Huston en 1948). Le tout est filmé sans aucune affèteries par Dwan qui avec le chef opérateur Harold Lipstein délivre un technicolor chatoyant du meilleur effet. Film récréatif sans grande originalité narrative "The River's Edge" est jugé comme mineur par un Yves Boisset assez sévère mais aussi comme une perle noire en couleur par Patrick Brion et par François Guérif. A chacun de voir.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    551 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    Dans son énorme filmographie, Dwan a plus raté que réussi. Celui ci fait partie des beaux ratés, beau par sa mise en scène et ses extérieurs, raté par tout le reste et si le trio d’acteurs était moins sympathique il ne resterait rien. Tout d’abord l’ambiance,complétement à l’opposée des décors naturels ce qui fait perdre tous crédits aux péripéties (on n’est pas la nuit à Los Angeles), ensuite les cotés psychologiques sans rapport avec la vie réelle, un tel trio ne peut exister sauf au théâtre. Enfin, les dialogues sont d’une affligeante pauvreté. Je crois même qu’il serait possible de les reprendre à 100% , on pourrait alors sauver le film en racontant une autre histoire. Pour finir, ‘’le bord de la rivière est truffé de négligences ou d’invraisemblances, une telle histoire ne peut pas arriver telle quelle se déroule sous nos yeux. Seuls les amis de Debra Paget sortiront un peu satisfait, elle est traitée comme une femme enfant, capricieuse et frivole et manipulée mentalement et surtout physiquement par ses deux prétendants. On finit par souffrir pour elle. Je n’avais jamais vu Anthony Quinn aussi câlin avec une femme, c’est ce que je retiendrai.
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