Bon ba "La belle et la bête 2" c'est l'exemple parfait pour montrer que disney n'a tellement, parfois, pas de ressources que les studios sont obligés de pondre des suites à leurs oeuvres les plus respectacles et respectées. Comme ci le chef d'oeuvre mythique "La belle et la bête" ne se suffisait pas à lui même, on tente pendant une triste heure et dix minutes de nous faire croire le contraire, vainement. Alors oui, on retrouve nos personnages adorés (Lumiére en meneur de troupe, Big Ben en majordhomme corrompu, Belle toute en beauté, intrépide et têtue, puis la Bête, touchant et maladroit, dérriere ses traits cruels et violents). Accompagné de nouveaux protagonistes sans une once d'originalité, on nous sert le strict minimum dans une histoire bourrée de bons sentiments, de niaiserie, et franchement pas particuliérement captivants. Mis à part deux ou trois séquences agréables, comme le cadeau de noël personnel de Belle, entre autres, on se lasse trés vite rattrappés par la nostalgie du premier épisode. Forte, l'orgue maléfique, contraste mal avec Gaston, et ses motivations sont d'autant plus douteuses : non, l'humanité est mauvaise. Aimer c'est mal. Restons sous la forme d'instruments en tous genres. Oui bien sûr, c'est cela. Il n'y a qu'un enfant pour s'attacher à ce genre de morale décousue. Andy Knight respecte tout de même l'univers de son predecesseur, en incluant de delicieuses references (flash backs, la rose, etc) qui nous rappellent la magie de cette histoire pas si eternelle que ça, finalement. Les musiques sont trop présentes et les mélodies superficielles soulévent trop souvent le caractére enfantin de ce second opus et ne font jamais avancer les personnages. Une belle déception pour le plus grand conte de tous les temps jamais égalé à l'écran. Triste désillusion. Mais, de toute maniére, aucune suite ne s'imposait. Noël, c'est beau. Il faut sauver cette fête quoiqu'en disent les autres de mauvaise foi. A ce titre, l'ensemble était tout à fait dispensable.