Avis sur Kama-sutra : une histoire d'amour

Soyons honnêtes dès le départ, je pense que tout le monde sera d’accord pour dire qu’en allant voir un film avec un tel titre, on attend d’être un minimum grisé. Personnellement, je dois avouer que cela n’a pas trop mal marché. La réalisatrice a pris pour partie d’adopter un angle assez sage, où l’eros est avant tout sensualisé dans une esthétique assez prude, mais personnellement je trouve cela assez pertinent en fin de compte car après tout c’est celui qui colle le plus à l’idée qu’on se fait de la sensualité à l’indienne. Mais bon, l’atout maitre de cette démarche est aussi la présence de la belle Indira Varma. Me concernant, c’est elle qui m’a permis de permutter progressivement de l’envie d’être charmé au discours lié au pouvoir de la femme par la sensualité. Personnellement, j’ai aimé être ainsi orienté vers un tel propos, ce qui fait qu’au final, je garde un bon souvenir d’un film qui, par son seul titre, aurait pu être très casse-gueule…

Ce film m'a vraiment captivé. Il réussi un exercice difficile, en conciliant film à grand spectacle (costumes et décors grandioses), et intrigue très intimiste alliée à un érotisme élégant et jamais gratuit.

Les acteurs sont excellents, tout particulièrement le trio principal, et le couple central (Maya / Jai Kumar) qui dégage un beau magnétisme.

A découvrir d'urgence !

Très beau film. J'ai eu des frissons. Très belle critique du monde patriarcale et des traditions ancestrales. Des acteurs incroyables ! Ce fut un agréable moment.

L'amour au temps des Maharadja, la sensualité, les rivalités, le désir etc.
Malgré toute l'ambition de Mira Nair et les moyens déployés, son film s'apparente plus à un livre d'images folkloriques baignées dans une ambiance sensuelle mais vaine. L'histoire pourrait être utilisée dans n'importe quelle bluette à l'eau de rose et paraîtrait niaise. Un fond de commerce à la fois passe-partout et folklorique qui séduira surtout les touristes.

ce film est une arnaque : un casting trop lisse, un manque totel d'audace...décevant...

C'est l'histoire d'une femme qui couche intentionnellement avec le mari de sa meilleure amie le jour du mariage de cette dernière et qui n'a pas le courage de se taire et veut venger par le crime son amie née dans une caste supérieure à la sienne. Maya obtient tout ce qu'elle mérite tandis que tous les autres se retrouvent à nettoyer le désordre qu'elle a créé. L'une des idées centrales du film est que si une femme n'est pas au courant du Kama Sutra elle ne pourra jamais garder un homme ce qui est aussi stupide que de cuisiner des téléviseurs. La gourou qui est censée enseigner cet art à ses jeunes élèves est si stupide qu'elle ne semble même pas pouvoir faire la différence entre l'amour et le sexe mais elle est néanmoins présentée comme une femme sage. Les décors sont corrects mais l'intrigue et les acteurs sont loin d'être à la hauteur...

Bravant la censure de son pays, Mira Nair nous fait pénétrer au cœur de l’érotisme de l’Inde d’antan. Pour le plaisir des sens, elle nous offre un conte d’amour d’une beauté renversante.

Au beau milieu d'une forteresse indienne dans au 16e siècle, une courtisane du roi sème le désarroi dans le coeur des hommes qu'elle croise. Elle est amoureuse d'un tailleur de pierre, mais malheureusement le roi a jeté son révolu sur son charme. Kama Sutra est un film érotique très réussi qui séduira aussi bien un public homme qu'un public femme. Les décors et costumes sont majestueux. A voir par un public averti.

L'art indélicat de la séduction.
La réalisatrice indienne Mira Nair, Caméra d'Or à Cannes en 1988 pour "Salaam Bombay" et Lion d'Or au Festival de Venise en 2001 pour "Le mariage des moussons", nous ouvre les portes d'un univers fantasque, pleinement dédié aux plaisirs charnels, selon les préceptes du Kama-sutra. Dans l'Inde du 16ème siècle, les teintes chatoyantes des saris annoncent la couleur; elles sont les prémices d'une fusion harmonieuse des corps, des plus imminentes. C'est que le Roi Raj Singh (Naveen Andrews, l'amoureux indien de Juliette Binoche dans "Le patient anglais") aime se faire plaisir. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que l'affrontement, entre la servante Maya et la princesse Tara (pourtant inséparables dès leur enfance), risque de perturber ses desseins royaux... La veille de ses noces, avec Tara, Maya le rejoint pour user de ses charmes. Cela aura l'effet d'une bombe à retardement, au point de la chasser aussi rapidement que son intrusion dans ses quartiers intimes. Dans son errance désespérée, elle va rencontrer Jai Kumar, le sculpteur de la Cour. Cette osmose sensuelle, renforcée par la prêtresse de la sensualité, Rasa Devi, retrouvera le chemin du palais royal... Ce conte d'amour magnifié par la beauté des lieux et de ses sensuelles créatures de désir est une pure merveille formelle. On assiste à une sorte d'alchimie où le monde polychrome de "Little Buddha" de Bernardo Bertolucci téléscope celui des amours impossibles et fantasmatiques de "La leçon de piano" de Jane Campion. Dans ce jeu de la séduction, les protagonistes en ressortiront marqués à jamais... On ne badine pas avec l'amour ! A un poil pubien du pur chef-d'oeuvre.

Des images magnifiques, deux actrices éblouissantes. "Kama Sutra" est avant tout un film de femme, fait et interprété par des femmes, et qui plaira essentiellement à ces dernières. Mais un beau film quand même, avec de merveilleux moments d'émotions. A découvrir...

Ce film est une petite merveille de beauté et de sensualité.

Ce film indien de Mira Nair, qui est une romance dramatique historique, n'est pas très efficace dans le genre, on n'y trouve pas tout les sentiments que l'on pouvait attendre pour ce type de production. En effet, la réalisatrice, plutôt que de donner du grandiose à son histoire reste dans l'intime et le sensuel (ce qui n'est pas non plus étonnant avec ce titre). Alors certains passages sont réussis, avec l'aide d'une jolie photographie colorée, tandis que d'autres tombent à plat et que l'intérêt n'est pas toujours au rendez-vous. Kama Sutra est un petit film un peu exotique mais pas si agréable.