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Audrey L
634 abonnés
2 580 critiques
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2,0
Publiée le 26 juin 2017
Le film ne m'a pas fait rire. Les gags me semblent méchants et avec un potentiel comique au ras du pantalon si ce n'est vulgaire, l'intrigue est toute vue d'avance, la situation finale est trop rocambolesque pour le film qui voudrait une réponse claire... Le choix final déçoit complètement. Les acteurs font tout de même ce qu'ils peuvent, et on sent la joie contagieuse de Balasko qui s'essayent au rôle de l'homme avec un plaisir évident, pour ce qui est de Abril, on la préfère chez Almodovar où son caractère pétille un peu plus qu'ici. Une comédie en demi-teinte à réserver aux fans des acteurs, sans quoi les gags risquent de vous décevoir, comme le verdict final...
Comme ils étaient mignons en 1994 ! Ils ? Abril, Balasko, et Chabat tous plus drôles les uns que les autres ! Mais aussi Ticky Holgado qui nous a quittés pour un monde meilleur ! A l'époque de sa sortie, ce film était vraiment original : il traitait de l'homo et de la bisexualité avec beaucoup d'humour et les scénaristes ne manquaient pas d'imagination pour nous amuser ! C'était le 4° film de Balasko et la voir pratiquement vêtue en homme, et avoir des comportements masculins méritent le détour. Elle n'hésite pas non plus à dévoiler la belle Victoria et payer elle-même de sa personne ! La fin est aussi vraiment surprenante. Ce film a flirté avec les 4 millions d'entrées en salles, succès largement mérité ! Je conseille vivement, même aux hétéros... willycopresto
C'est clairement pas un chef-d'oeuvre du cinéma français.C'est franchement mou voire presque un peu niais.Le scénario est vraiment bof de chez bof. Heureusement le bon casting relève un peu le niveau du film bien que les acteurs principaux en font de trop,leurs personnages sont exagérés. Mais certaines scènes restent drôles malgré tout.
"Gazon Maudit" est une comédie sympathique et sans prétention, à la fois drôle et émouvante. Josiane Balasko signe ici son quatrième film en tant que réalisatrice, après le déjà très réussi "Ma vie est un enfer". Le scénario est très bien écrit, les personnages sont tous très bien campés et les répliques sonnent souvent juste (même si certaines peuvent sembler quelque peu théâtrales). En dépit du fait que l'intrigue s'essouffle quelque peu dans sa seconde partie, il n'en reste pas moins que "Gazon Maudit" demeure l'une des meilleures comédies françaises jamais produites, une comédie intelligente qui parvient à traiter du thème de l'homosexualité sans vulgarité aucune.
Comédie sympathique, Gazon Maudit nous raconte l'histoire peut banal d'un triangle amoureux dans lequel les personnages vont passer par tous les états. C'est plaisant à suivre du début à la fin même si c'est un poil trop long car répétitif. Alors pour une comédie ce n'est pas hilarant mais ça fait sourire et les quelques petits passages plus tristes sont bienvenue et pas pompeux. Vu le thème abordé on a aussi le droit à quelques passages de nu assez inattendue comme la scène spoiler: dans la baignoire . La grande réussite du film vient de ses personnages joué par de très bons acteurs que ce soit Alain Chabat, Victoria Abril, Josiane Balasko et Ticky Holgado. On se met à les comprendre chacun leur tours et même si au début on se dit spoiler: que Laurent est un salaud, par la suite il fait de la peine et au final c'est lui qui se fait avoir par Loli et ensuite par Marie-Jo . Du coup ils passent tous de gentil à méchant et c'est très bien écrit. D'ailleurs les dialogues sont vraiment bons et comportent quand même pas mal d'insultes. La réalisation quant à elle est correcte sans plus mais par contre la b.o. aux airs latinos est sympa. Pour sa part, la fin est vraiment raté et la dernière scène ne sert à rien ils auraient mieux fait d’arrêter juste avant. Au final Gazon Maudit est une comédie simpliste mais efficace qui mérite d'être vu.
Selon moi, les films de Josiane Balasko n'ont jamais tenu la route. Pourtant, j'ai de la sympathie pour Josie. Mais voilà c'est comme ça. En attendant, chaque règle a son exception comme chacun sait. Et Gazon maudit rattrape un peu tout le reste. Déjà parce qu'il y a Alain Chabat. Premier film solo en dehors de La Cité de la Peur, il est odieux en père de famille tantôt volage tantôt arroseur arrosé. Sa profonde aversion pour Marie-Jo rend la plupart de ses face à face avec elle énorme. Aujourd'hui, il est devenu le roi de la comédie en France. A l'époque où on était vingt ans avant le mariage pour tous, il faut reconnaître à Josiane Balasko une certaine audace et un recul sur elle-même qu'elle a toujours eu pour incarner à l'écran des personnages au physique ingrat. Peu auraient cette auto-dérision. D'un côté, il y a cette tendresse pour Loli tiraillée entre ses deux amours qui est plutôt touchante. De l'autre, une fin que j’ai trouvé poussive. Longuette. Comme si Balasko voulait à tout prix échapper aux codes habituels de la romcom. Elle devait trop aimer ses personnages pour ça. Peut-on l'en blâmer ?
Une comédie avant gardiste et anticonformiste, très bien écrite et réalisée, qui donne à réfléchir tout en étant drôle. Mais vraiment très drôle. Donc chef d'oeuvre, forcément.
Josiane Balasko signe avec "Gazon maudit"(1995) une comédie drôle et acide sur un thème encore rarement (jamais?) abordé dans le cinéma français : l'homosexualité féminine, et sa variante la bisexualité. Ce vaudeville enlevé doit beaucoup à sa distribution impeccable ; Chabat est un hétéro beauf irritable et jaloux plus vrai que nature, Victoria Abril est plausible dans un rôle peu évident, et Balasko elle-même est incroyablement crédible en camionneuse virile et touchante. Le scénario quant à lui ne vise pas le réalisme et on se moque un peu de son aspect décousu, tant les situations cocasses et les bons mots se multiplient, malgré quelques maladresses. Indéniablement le meilleur film de Josiane Balasko derrière la caméra.
Une femme, un homme et l’amante de madame. « Gazon Maudit » évoque, sans détour, ni fausse pudeur, le délicat sujet rarement exploité dans un film "grand public", de l’homosexualité féminine. Bardé de scènes et de dialogues cultes, ce film est co-écrit, réalisé et interprété par Josiane Balasko. Son style "camionneur" peut éventuellement être considéré comme trop caricatural. Personnage central de toutes les convoitises, la rayonnante Victoria Abril y est aussi fraîche que pétillante. Mais la palme revient assurément à Alain Chabat, en mari volage et cocu particulièrement hilarant et de mauvaise foi. La séquence, astucieusement mise en scène, où il déambule à poil dans sa maison en exhibant « la bête » aux yeux de la lesbienne, est d’anthologie. Ce trio détonnant est complété, entre autre, par la délectable présence de Ticky Holgado. Une comédie des mœurs qui allie aussi bien le rire que l’émotion. Une vraie réussite.
Un film audacieux et impertinent puisqu on y parle de ménage à trois de bisexualité. En fait en le revoyant je me suis dis que notre société avait même reculée sur ses sujets ces dernières années, pas sur que le film serait refait aujourd'hui avec la même liberté de ton et d esprit. Le film réussi parfaitement le mélange comédie et drame, si certaines sont vraiment drôles , les scènes les plus marquantes sont selon moi les instants ou le couple se déchire comme l après restaurant ou le personnage découvre la liaison de sa femme avec une femme qui est criante de vérité ou l amour qui se transforme en haine suite à une déception est parfaitement rendue. Le film traite aussi de ce qui peut être accepté par amour et la peur de perdre l être aimé. Gazon maudit est donc un film réussi sur un sujet casse gueule ou il aurait été facile de tomber dans le graveleux ce qu il évite selon moi.
Je l'ai vu plusieurs fois, et ne me suis lassé ni du scénario, ni des acteurs. Tout est bon - sauf la fin qui me semble excessive, je ne mets donc que 4,5*.
Le film traite notamment de l'homosexualité (essentiellement féminine) en évitant tous les clichés trop souvent utilisés. Le couple principal (incarné par Alain Chabat et Victoria Abril) fonctionne bien en apparence, ils ont l'air heureux mais le mari la trompe à droite et à gauche. Tout le monde le sait sauf elle. Se sentant progressivement délaissée, Loli (Victoria Abril) succombe aux charmes d'une lesbienne (Josiane Balasko) rencontrée par hasard. Comment le mari (Alain Chabat) va se sentir humilié et la culpabiliser de la manière la plus ignoble, comment Loli va se rendre compte du passé infidèle de son mari, comment un ménage à trois va plus ou moins établir une situation « d'équilibre » mais délicate en ce qui concerne la jalousie de l'un et de l'autre ainsi que pour les enfants, spoiler: comment le personnage d'Alain Chabat va accepter la porte de sortie que lui propose le personnage de Josiane Balasko en lui faisant un enfant ...? Toutes ces situations sont mises à l'image grâce à l'imagination et la finesse d'une réalisatrice hors-norme. Il y a un style « Balasko » qui se retrouve dans toutes ses réalisations (l'exceptionnel « ma vie est un enfer », « l'ex-femme de ma vie », « un grand cri d'amour », ...). Cela semble à la fois proche de nous mais éloigné tellement les situation sont saugrenues quelques fois. Alain Chabat nous a avoué avoir eu quelques soucis pour jouer ce personnage, cela ne se remarque pas du tout, surement grâce à la direction professionnelle de Balasko. La belle Victroria Abril dégage en sincérité autant dans l'amour que dans la détresse, elle nous donne une belle leçon de prestation. Ticky Holgado, toujours fidèle à lui même dans ses rôles secondaires. À noter également un beau choix de musique, spécialement celle qui accompagne par deux fois le bonheur retrouvé de Loli. Le dialogue est juste tout au long du film, certaines répliques resteront à jamais dans les mémoires. Je pense que la fin ouverte nous laissera à tous un petit sourire.
Le film est pas mal pendant la premiere heure mais apres devient un peu lourd. Ça tourne en rond. Métamorphose de Balasko poir son rôle impressionnant.