Mon compte
    Numéro 9
    Note moyenne
    3,4
    5771 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Numéro 9 ?

    604 critiques spectateurs

    5
    97 critiques
    4
    209 critiques
    3
    82 critiques
    2
    129 critiques
    1
    66 critiques
    0
    21 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    cylon86
    cylon86

    2 566 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2017
    Adaptant son propre court-métrage au format long, Shane Acker livre avec "Numéro 9" une petite merveille visuelle à l'univers très fort. Dans un monde post-apocalyptique dévasté par les machines, l'humain a disparu et il ne reste plus que des petites créatures étranges et attachantes, luttant contre la tyrannie des machines. Visuellement, Acker construit un univers unique et inquiétant, peuplé de machines terrifiantes et de poésie. On regrettera alors que le scénario ne soit pas plus élaboré, ne prenant pas vraiment le temps de développer les personnages au détriment d'une foule de scènes d'action impressionnantes mais tellement nombreuses qu'elles en deviennent un peu répétitives. Malgré tout, le plaisir est là et Acker fait preuve d'une jolie sensibilité qu'on aimerait voir au cœur d'un autre film tant le réalisateur a un vrai talent de conteur, capable de susciter l'émotion à partir de rien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Etrange film d'animation avec ses petites créatures rigolotes plongées dans un monde post-apocalyptique où seuls les restes (ou presque) d'une guerre infernale ont survécu, c'est-à-dire les décombres...

    Cette histoire à la Skynet qui a mis la zone dans un environnement très steampunk n'est néanmoins pas très originale et les aspects poétiques (surtout vers la fin) voire carrément candides participent à ce bizarre mélange des genres, quelque chose d'aigre-doux à l'écriture un brin bordélique qui ne convainc décidément pas. Un peu trop sombre pour les mioches, trop neuneu pour les adultes en somme.

    La réalisation est de bonne facture et on ne s'ennuie pas... mais rien à faire, j'aime pas la boustifaille aigre-douce qui bouffe à tous les râteliers.
    t.moviefan
    t.moviefan

    18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Magnifique petit film d'animation qui m'a marqué étant petit, je voulais absolumen . Que le monde entier le voit, j ai adore sans aucune explication, je trouve maintenant le scénario un peu faible mais toujours aussi intéressant. Les décors sont sublimes mais sont obscurs et noirs, comme dans l attitude du film. Résultat à voir. A part si on a envie de rigoler.
    Ritchy
    Ritchy

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2015
    (...)
    N'en doutez pas : l'investissement d'une heure et vingt minutes de votre temps consacré à ce petit chef d'oeuvre de l'animation ne sera pas vain. Numéro 9 a toutes les qualités nécessaires pour ravir les plus sceptiques d'entre vous : particulièrement beau, fort bien raconté, très peu violent visuellement (bien que plutôt sombre), le film passe le plus clair de son temps à souffler le chauf et le froid, entre des personnages adorables et ingénieux, et un ennemi mécanique bestial du plus bel acabit. Immersion totale dans cette fable de science-fiction teintée d'une poésie quasi lyrique. Pourquoi pas cinq étoiles dans ce cas? La réponse est simple : j'aurais voulu en avoir plus...
    alouet29
    alouet29

    78 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2015
    Ce film d'animation très original (personnages en tissus, en métal, en carton, en bois, etc ...) est empreint de tendresse et d'une certaine poésie, mais sait aussi parler de choses vraies et très dures : la différence, l'exclusion, l'entraide, la foi, l'illusion. Pas mal du tout !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    126 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2015
    Numéro 9 est l’exemple parfait d’un dessin animé – d’un film d’animation, plutôt – destiné aussi bien aux petits qu’aux grands, et ce sous plusieurs aspects d’une importance majeure et qu’on trouve rarement dans les films modernes. Et pour faire un peu d’égocentrisme, je dirais que je suis bien placé pour en parler puisque je l’ai à la fois vu avec des yeux d’enfant à sa sortie en 2009, et avec un regard critique comme je m’efforce de le faire objectivement, aujourd’hui, au cinquième visionnage.

    L’oeuvre de Shane Acker qui l’a rendu directement rendu célèbre est digne de sa place de « premier grand film », tant il est unique en son genre…Son genre lui-même est unique, d’ailleurs. Montrant sans pudeur un monde dévasté par une guerre totale, il crée une ambiance qu’un enfant pourra considérer comme sombre s’il ne réalise pas le drame. Le cinéphile verra dans cette atmosphère oppressante deux choses : d’abord une réussite car ce n’est pas chose facile d’injecter un tel pouvoir d’angoisse dans un film d’animation, et ensuite une tentative fort louable de sortir le cinéma de ses gonds normalisés en matière d’explicite. C’est méritoire de montrer la mort et la désolation avec tant de sincérité dans un art qui, sous cette forme – l’animation -, est tout de même, selon les clichés, un cinéma pour enfants. C’est d’ailleurs si bien représenté que l’insistance manque presque à la peinture, comme si cet aspect du film n’avait été qu’un objectif délaissé ensuite par les réalisateurs. On espère que ce n’est pas dans un élan de conventionnalisme que ce côté a été caché volontairement.

    Dans ce cadre sordide, on met en scène des personnages dérisoires au premier coup d’œil : des poupées de chiffon douées de conscience et sorties de nulle part. Mais cette mise en scène n’est faite que pour transmettre ce que les poupées elles-mêmes ressentent, et on apprend l’histoire avec elles, et une en particulier. Neuf poupées aux personnalités complètement différentes les unes des autres apparaissent aux yeux du spectateur qui ne peut que s’y attacher, même à la plus détestable. Et quand on se pose la question de l’origine de leur conscience à elles toutes, la réponse est à la hauteur de notre curiosité : chacune des poupées est habitée par une part de l’âme d’un savant qui a involontairement causé le chaos qui a ravagé la Terre. Le savant leur a donné cette conscience pour libérer le monde des reliques des machines contre qui l’Homme a guerroyé et sauver ce qui reste de la vie. Cette conclusion nous amène à la partie transcendante et la plus profonde du film, mais aussi la partie qui le rendra le plus controversé pour le spectateur lambda.

    L’âme est un peu la clé de voûte de toute l’histoire : c’est elle qui habite l’intelligence artificielle et lui permet de fonctionner, mais cette âme sans corps humain est sous le contrôle de qui veut la contrôler. Les neuf morceaux de l’âme du dernier Homme se retrouvent confrontés à un autre morceau de la même âme, jadis corrompu : la Machine. Cette horreur métallique est à la fois un monstre de la technologie et une âme en peine. Conçue pour la paix, détournée pour la guerre, elle a acquis son indépendance et déclaré la guerre à l’Homme. Mais fi de relater le scénario : tout cela est une occasion parfaite de donner à réfléchir sur la dualité d’un esprit qui, divisé en plusieurs parts et deux camps, peut se combattre et se vaincre lui-même. La Machine vaincue, c’est un peu le Mal vaincu, tandis que le Bien demeurant, la vie peut reprendre. Sous ce point de vue, le film est assez manichéen et selon le spectateur, cela peut être un défaut. Sous la double excuse de l’animation et de la science-fiction, cela n’est-il pas vraiment exagéré ? Mais cette fin peut aussi être vue comme une façon crédible – enfin – de prédire la fin du monde en fonction d’un seul homme.

    Donc, chose étonnante : ce film d’animation (de 2009, ne l’oublions pas) base son histoire sur un principe alchimique très ancien : transmutata vitae, le « transfert de la vie ».

    Il en résulte une fin décalée par rapport au reste du film (lui-même décalé des critères cinématographiques !), transcendante plus que scientifique, interprétable plutôt qu’interprétée, plus mystérieuse qu’expliquée. D’un côté, c’est une excellente piste à introduire dans un film d’animation, et il est facile d’apprécier que ce film ultra-technologique finisse sur une telle note, mais là où le film peut perdre le crédit de ses jusque-là adeptes, c’est que ses fautes d’exagération ayant déjà été excusées par la science-fiction, on se trouve avec un problème que cela ne résout pas et qu’on doit se débattre pour accepter. Preuve que ceux qui auront apprécié le film de bout en bout ont l’esprit ouvert.

    Et tout ça nécessite bien entendu qu’on réfléchisse au film pour qu’on puisse en parler autant ! On peut le regarder innocemment. C’est un peu dommage, mais il y a une histoire toute simple derrière tout ce qu’on peut en dire, et cette histoire toute simple est parfaite pour un enfant, d’autant qu’il est assez éducatif de montrer la guerre et un chaos possible dans un moyen de communication parfait pour les tout jeunes cinéphiles. Numéro 9 réussit donc avec brio cette dualité entre ses spectateurs.

    Avis général

    Numéro 9 est transcendant, technique, sombre, crédible, un peu effrayant et pour tout le monde, dans le vrai sens du terme. Plutôt que d’essayer de satisfaire le plus large public, le film a différentes façons d’être interprété qui peut le faire apprécier d’un enfant très facilement. Si on pousse plus loin, on trouve tout un univers derrière une réalisation perfectionniste qui a basé un film moderne sur un principe ancien magnifiquement mêlé à la technologie. De plus, le graphisme est fidèle à ce qu’il représente, dans les moindres détails morbides mais nécessaires. Un film à voir et à revoir, à chaque fois différemment.
    Eselce
    Eselce

    1 436 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mai 2015
    L'animation est assez bien faite. Mais l'histoire et ce que l'on découvre est sans intérêt, tout comme son déroulé. Des poupées de chiffons face à des machines. Pourquoi pas ? Mais les explications quant à ce qu'il s'est passé sur Terre et le pourquoi des poupées de chiffons et leur survie ne tient absolument pas debout et ruine le reste. Les petits aimeront sans doute l'animation et l'aventure. Il n'y a rien pour les adultes à mon goût.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Si l’animation est remarquable et la réalisation prodigieuse, le scénario est mal écrit, les personnages peu travaillés et l'histoire peu intéressante. Sans parler de la fin qui est bâclé et mauvaise. C'est une bien amer déception.
    Pauline G.
    Pauline G.

    40 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    Rares sont les films d'animation qui ne se laissent pas apprécier ne serait-ce par leur caractère douceret qui fait qu'on se glisse volontiers dans le cocon qu'ils nous proposent. Mais là, rien de tout ça. D'abord, ça met un temps fou à se lancer ; ensuite, on entre dans une atmosphère pesante qui ne laisse que peu d'espace à l'émerveillement pour nous laisser aller à la légèreté. Certes, le paysage est volontairement apocalyptique et ce côté sombre est inéluctable compte tenu du scénario mais un paysage noir n'est pas nécessairement dénué de magie ou de poésie pour autant, d'autres ont su au contraire s'appuyer sur la noirceur de leur contexte de base pour faire ressortir la "lumière" de leur script ou de leurs personnages. Par ailleurs, l'histoire est faite de bric et de broc sans réel fil conducteur ce qui fait qu'on se sent comme laissé pour compte. On ne se laisse pas absorber donc par l'intrigue, et les personnages sont si conformes à tous les autres personnages d'animation à l'heure actuelle qu'ils ne séduisent en rien et ne compensent aucunement les défauts de cet animé qui semble n'avoir que trop peu d'ambition. Quant à la musique, elle colle bien avec les images, c'est bien, heureusement... Mais elle reste somme toute, elle-aussi, banale. Finalement, Numéro 9 est un film sans intérêt aucun.
    bykoo
    bykoo

    8 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Encore une fois : Univers intéressant, personnages attachants, esthétique soignée MAIS un scénario bancal et incohérent aux péripéties fumeuses et artificielles... Dommage !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    289 abonnés 2 899 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Divertissement d'une rare profondeur dans l'animation des dernières années, Numéro 9 est une réussite incontestable. Le scénario, partant d'un postulat très basique, dénote une intelligence réelle dans le propos. Les personnages suscitent l'empathie en un rien de temps, les trouvailles visuelles sont nombreuses (avec quelques références subtiles aux classiques de la SF), et l'histoire ne souffre d'aucun temps mort. Certes, on n'est pas au niveau technique d'un Pixar, mais on n'est pas très loin. Bravo.
    zebre6
    zebre6

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 août 2014
    Je n ai vraiment pas aimé, on ne s'attache pas aux personnages, il n'y a pas vraiment d'intrigue. Les dessins sont tristes, vraiment pas du tout accroché.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    J'ai vraiment bien aimé ce film d'animation. Il est esthétiquement joli, le scénario est plein de rebondissements et j'ai tout simplement été séduite !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 470 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    Numéro 9 est un film d’animation décevant, compte tenu du fait qu’il n’a en effet pas véritablement d’histoire, ce qui détériore fortement le métrage, et l’affadi beaucoup.
    L’animation par elle-même est tout à fait agréable, même si le travail sur les décors montre clairement qu’on est sur un film à budget plus restreint que les grosses productions Disney Pixar. En effet si l’animation est fluide et qu’il y a de bien belles scènes, il y a des passages qui accusent quelques archaïsmes par rapport à ce qui se fait de mieux de nos jours, notamment le passage du pont. Par ailleurs malgré de belles images, il faut avouer que le film est très sombre, et qu’il manque parfois de clarté, ce qui ne permet pas de profiter toujours pleinement de ce qui se passe à l’écran. Les personnages sont pour leur part plaisants, même si on n’échappe pas aux clichés attendus. La Calamity Jane, le grand gourou qui fait n’importe quoi, le type plus ou moins extralucide, finalement on a une galerie trop attendue, qui, compte tenu de l’originalité de l’univers affiché, aurait mérité d’être mieux bâtie.
    Je note une ambiance agréable, qui convoque un peu de Méliès ou de Jules Verne par certains aspects, la Guerre des mondes ou Terminator par d’autres, ce qui fait de Numéro 9 un film à l’atmosphère particulière.
    Malheureusement ce n’est pas au service de l’histoire. Celle-ci en effet est très malmenée. Le film a beau avoir un rythme solide et une courte durée, il ne raconte en fait pas grand-chose. Succession de combats dans ses deux tiers avec des créatures mécaniques, entrecoupé des éternels dialogues attendus (il faut rester cacher ; non il faut se battre…), il se rattraperait bien un peu dans sa dernière partie s’il posait réellement les choses. En fait Numéro 9 soulève plein d’idée, et puis pof, le film se finit sans rien avoir expliqué. Pourquoi y a-t-il un type extralucide ? C’est quoi cette histoire d’âme ? C’est quoi en fait cette machine ? Pourquoi avoir fait des poupées en chiffon ? Bref, tout cela est laissé à interprétation. On peut juger que c’est bien, mais du coup tout devient d’une abstraction terrible, et en fait il ne faut pas se leurrer, le réalisateur donne en effet le sentiment de ne pas avoir su où aller avec son métrage, qui d’ailleurs se conclue de façon assez bizarre. Bref, ça sent en effet le passage difficile du court métrage au long.
    Sinon la bande son est très quelconque, c’est juste de la musique d’ambiance, il n’y a pas de thème surnageant.
    En clair Numéro 9 est un film d’animation bien différent des Pixar Disney et dreamworks, ce qui rend son ratage d’autant plus regrettable. S’il a des personnages sympathiques, une ambiance soignée, de bons moments malgré le scénario squelettique, il est trop inconsistant malheureusement. Il se regarde sans trop de déplaisir, mais le réalisateur n’a pas su adopter le format long, et ça ne pardonne pas. 2.
    Cinephile92
    Cinephile92

    15 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2014
    Alors qu'il ne reste plus aucun être humain sur Terre, un scientifique donne la vie à 9 petite poupée de chiffon afin que celles-ci puisse sauvé l'humanité. L'univers de Numéro 9 est à la fois sombre mais aussi remplis d'espoirs car en tant que spectateur on veut que ces poupées de chiffon réussissent à survivre dans ce monde apocalyptique. Le réalisateur Shane Acker nous donne une vision du futur assez unique mais qui au final est fascinante. Les graphismes sont superbes, il y a beaucoup de rebondissements qui sont assez inattendu et les personnages sont attachants. Un film qui faut absolument voir !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top