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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 mai 2007
Indispensable. Un film qui fait mal, puis qui fait du bien à cause même de la blessure qu'il provoque. Et surtout qui apprend ce qu'on ne sait pas, ce qu'on ne voit pas, peut-être ce qu'on n'aimerait ne pas savoir.
Un film citoyen intéressant lorsq'il dénonce les inégalités Nord/Sud et le libéralisme malsain des grandes multinationales comme Nestlé ou lorsq'il met en évidence les absurdités de la législation européene en matière de pêche ou d'agriculture, mais qui a tendance à se noyer dans des propos trop techniques lorsqu'il évoque l'agriculture hybride ou les techniques d'abattage (images à l'appui) des volailles.
Un docu qui tend à vous écoeurer sur la nature humaine : nous sommes probablement les seules créatures capables de se saborder d'elles-mêmes! Créatures qui se prétendent intelligentes et bien au-dessus d'un monde qu'il faut savoir manoeuvrer et presser à souhait... C'est comme une marche inéluctable contre laquelle on ne pourrait bientôt plus rien, même à coups de dénonciations. Qui finira-t-on par jeter, tout comme ces pains de deux jours encore consommables ou ces poulets de batterie mis sous vide? Nous, évidemment. Contre l'avancée du progrès et le dictat du fric, quelles solutions? Dans la lignée du "Cauchemar de Darwin". Pas joli joli... Un film nécessaire.
1 étoile, c'est peu... Mais cela juge le film et pas le sujet. Oui, le message communiqué dans ce film est fondé: gaspillage, illogisme de production/consommation... Mais non ce documentaire n'en est pas pour autant bon puisqu'il enfonce des portes ouvertes et a un discours très (trop?) orienté. L'ennui est qu'il manque de profondeur. A chaque minute, une seule envie: en savoir plus! Mais le film n'y va pas, il survole et ne rentre dans rien. Dommage.
Ayant vecu dans l un des pays du films, ayant mangé ma jeunesse des tomates de chez le paysans,parfumes etsucrees, et ca ne coutait pas cher, et ca va se perdre. Wagenhofer fait un super film qui m'a glace le sang. hanibal Lecter ? bruce Willis? Des doux enfants de coeur, par rapport aux poisons que nous avalons. Je donnerais 10 etoiles a ce films.
Un film engagé et assumé; qui est tout à fait crédible dans sa vision du marché international (même si je ne suis pas d'accord avec tout) et dans sa réalisation. Un peu long; tout de fois...
La nature, la mer, le vert reposant, le bleu apaisant. Et cela évolue vers des couleurs plus vives, des sons plus secs, vers le rouge, le sang. Un espace stérile, sans vie, sans hommes, sans témoins, on est dans la production massive de denrées alimentaires. Conclusion sur l'un des représentants, l'un de ces touts-puissants, dont le "profit" est la seule raison d'être. Quand on sort de la salle, c'est comme une nausée, une envie de vomir, comme une intoxication alimentaire, avec ce sentiment d'être coupable, d'avoir sa part de responsabilité. Juste regarder ce documentaire, puis reprendre son quotidien comme si de rien n'était, c'est se rincer l'oeil. Nous sommes les consommateurs qui font les profits de ceux qui exploitent. Alors comment ne pas se sentir directement investi, responsable ?! A vous de voir...
Une revandication il est vrai juste sur tous les point dégradation de la qualité, chute des cours du blé, démolition des agriculture traditionnelle. Mais là, l'on nous sert un films pathos, une sorte de documentaire soixante-huitard ou l'on cherche a dénoncer quelque chose, c'est tomber sur l'alimentation. Les arguments on peu de précision et les réforme que le film attaque manque grandement d'explication. Bref au final l'on a un joli film qui tape sur les vilain patron et industrie en caressant dans le sens du poil l'opinion public et en le choquant un peu.
Vu à Elysees Lincoln avec carte UGC pour ceux qui comme moi ne savaient pas qu'on a également accès aux films de cette salle. 4 étoiles pour soutenir les moustaches de Jose, 4 étoiles sur le fond, 3 étoiles sur la réalisation, 4 étoiles pour la chaine alimentaire du poulet (pour ceux qui oseront regarder, copier/coller de la scène de "Nos amis les terriens"), 4 étoiles parce que tout le monde a le droit de penser qu'on est encore capable de changer les choses. 4 étoiles pour comprendre la nouvelle vision de la sélection naturelle fournie par Pioneer. 4 étoiles pour avoir démasqué le discours politiquement correct de Nestlé. Petit pêcheur occasionnel sur Chausey comme moi, vous apprécierez la séquence crustacés et poissons que jamais nous n'accepterez de choisir sur le marché. Le reste vous l'avez déjà lu dans la presse. En bref pas besoin de grosse production américaine pour pour faire passer un message simple.
qui va encore manger des légumes etc qui viennent pas de france? j'espère que ce film va réveiller les gens pour qu'ils mangent plus conformes aux saisons!!
Ce film est une déception monumentale, un ramassis de lieu communs : trois plombes pour évoquer trois sujets que tout le monde connait : gaspillage, mainmise des multinationales sur les ogm, misère des paysans etc ... À cela s'ajoute une réalisation médiocre, un rythme lentissime et au final aucune conclusion intéressante, aucune proposition de comportement positif à adopter contrairement au film d'Al Gore sur la planète très bien monté et très instructif, bien que très américain ! En effet il n'évoque même pas les conséquences environnementales de l'agriculture intensive, des plantations hybrides et de la pollution engendrée par leur transport. Un film qui ne fait que démontrer le capitalisme des grandes manufactures sans rappeler au consommateur que c'est à lui de faire des choix s'il veut que les choses changent. En bref, une véritable déception.
We feed the world aborde un sujet essentiel, mais je trouve le documentaire brouillon et dogmatique. Certains passages sont toutefois incroyables, notamment les entretiens avec 1 paysan du nord-est du Brésil et celui avec le pdg de Nestlé. Sur l'agroalimentaire, je trouve Notre pain quotidien beaucoup plus percutant et révélateur.
Faisant souvent appel à une sensiblerie irrationnelle, ce film alterne des séquences chocs qui traînent en longueur (Des montagnes de pain rassis aux ordures ! Des poissons aux yeux explosés ! Des aubergines transgéniques roumaines ! Des poussins maltraités dans des couveuses géantes !) avec les déblatérations larmoyantes de Jean Ziegler (ramassis de banalités sur la surconsommation). On est tantôt dans une propagande altermondialiste simpliste teintée du goût de la culpabilité occidentale, tantôt dans un reportage pour émission culinaire sur une chaîne régionale, sans que le discours militant ne sorte jamais de la sempiternelle lamentation judéo-chrétienne (la comparaison des poissons issus des pêches artisanales et industrielles n'est d'ailleurs pas sans intérêt). Á la fin, l'interview du PDG de Nestlé enfonce le clou en montrant par son discours décomplexé assez effrayant de cynisme ce que le "militant alter" a envie d'entendre : pas de doute ! On l'a identifié ! C'est lui le méchant !!! Tout ça est aussi ridicule que pathétique. S'apparentant au CAUCHEMARD DE DARWIN par ses méthodes à la limite de la manipulation, le film de ce Michael Moore autrichien, qui ne casse pas trois pattes (à un poulet...), plaira avant tout aux convaincus de l'écologie gaucho-bovériste cherchant à se conforter dans l'autoflagellation dévote et les utopies confortables.
Je voudrais voir ce film sorti il y a 1 semaine, mais à Paris, il y a seulement 5 salles (sur des centaines dans la capitale) qui le projetent! Aucune grande chaine (UGC, Gaumont) ne le proposent, c'est lamentable! Il y a du boycott dans l'air ou trop peu de specteurs intéressés????? J'ai mis d'office 4 étoiles comme notation, mais j'espère pouvoir bientôt donner une "vraie" note avec "vraie" critique.
Plus instructif et moins monotone que "Notre pain quotidien", ce docu est très efficace. Je repense, en parallèle, au docu "Le sacre de l'homme", quand l'homme, domptant les éléments, eurent l'idée de l'agriculture et de l'élevage... Aujourd'hui, voilà où nous en sommes... Le problème est complexe, et on en a tous plus ou moins déjà entendu parler, mais on en ressort tt de même KO. Mention spéciale à mon ancien big boss, P. B., je n'ose croire qu'il ait pu sortir de telles paroles... brrrr. Al.