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    L'Antre de la folie
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    3,6
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    267 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 mars 2008
    Ce film est soporifique, il ne se passe rien, le scénario est mou, décousu et à bien servi au niveau de mes Doliprane car ressorti du film j'avais un bon mal de crâne !
    Ti Nou
    Ti Nou

    496 abonnés 3 495 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    John Carpenter conclut sa trilogie de l'apocalypse avec ce passionnant récit lovecraftien qui bouscule très efficacement la perception du réel et de l'imaginaire. Le scénario, nous faisant suivre le basculement d'un personnage rationnel vers la folie, s'avère très bien construit.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    Lorsque Stephen King et Howard Phillips Lovecraft se croisent dans l’esprit de John Carpenter, c’est simplement de la folie. Ce que le metteur en scène nous offre, c’est surtout de l’horreur sur toutes ses déclinaisons. Le spectateur est client de l’effroi, le voilà servi dans une inspiration à la fois soudaine et démesurée. Le fossé entre la croyance et la réalité, que traite l’œuvre, se dote d’une portée parfois plus sinistre que précédemment. On pénètre dans les boyaux de l’indescriptible, un sujet justement lovecraftien, qui explore la verticalité des atrocités de l’humanité à travers diverses créatures. Ceux-ci sont palpables physiquement, mais sont surtout perceptibles moralement. Les détails viennent appuyer le sentiment d’insécurité pour celles et ceux qui s’abandonnent à l’imaginaire. Et de cette façon, le spectateur est catalysé dans une réflexion abstraite, régie par ses propres frissons et ses propres croyances.

    Le malin, ce n’est donc pas nous, ni même le détective John Trent (Sam Neill), que l’on peut admirer pour son réalisme, mais dont les principes seront sévèrement remis en question. Si l’entrée en matière nous laisse inévitablement croire au pire, à savoir l’apocalypse. Il semble qu’il puisse rester un soupçon d’espoir dans l’arrogance de ce personnage bienveillant, mais loin d’être tout-puissant. Face au succès mondial du dernier ouvrage de Sutter Cane (Jürgen Prochnow) et de sa discrétion, la croisade le mène à changer de point de vue et de redouter le surnaturel qui l’interpelle. Le résultat est tranchant et la mise en abime soulève bien des interprétations. Et il faudra évidemment en avoir connaissance afin de bien saisir leur portée et leur conséquence. Cela démarre avec des visions chaotiques, sondant l’esprit du détective et des spectateurs qui ne peuvent lier ces fragments que par la curiosité. Il ne s’agit donc plus de renverser la tendance, qui prend peu à peu forme dans une fatalité qui n’omet pas de faille, si ce n’est notre crédulité mal placée.

    Il est donc nécessaire d’épouser ce regard craintif et cette atmosphère de l’étrange qui envahit l’écran. La gestion du cadre nous étouffe contre la détresse que l’on partage avec les protagonistes, qu’il s’agisse de Linda Styles (Julie Carmen), revendiquant les bienfaits de la surconsommation de l’épouvante ou du docteur Wrenn (David Warner), impuissant face à la réalité qu’on lui décrit et qu’il finit par accepter. En remontant vers les origines du mal, son omniprésence ne fait plus aucun doute et le fil assume simplement son statut d’existence, comme un objet soumis à des forces qui le dépassent. Ironiquement, mais symboliquement, nous pouvons un voir le reflet de l’industrie cinématographique qui ignore ce qu’il propage dans son business, en contaminant ses clients, en les habituant à une recette dont chacun cherchera à acquérir la vérité. Ce prestige a également un coût, qui n’est maîtrisé, à l’exception de celui qui tient son univers au bout de sa plume.

    Il est rare de constater une transposition d’une grande justesse et aussi nette du manuscrit à l’écran. Ce que Lovecraft ou King savent sublimer à l’écrit, nous finissons par en lire les lignes et à en découvrir les vertus cinématographiques. Un film peut en cacher un autre, tout comme la réalité derrière les croyances. La prise de conscience éveille le caractère du monde et le rapproche un peu plus de « l'Antre de la Folie » (In the Mouth of Madness). En nageant constamment dans un entre-deux, il y a matière à féconder le fantasmagorique et à cueillir les contours du mal absolu. Mais que faire pour cela ? Les personnages abandonnent ainsi leur humanité ou bien s’abandonne à la folie, le prix à payer afin de tutoyer l’horreur qui se dresse devant eux et qui ne renonce pas. N’oublions pas que nous avons tous notre place dans ce récit et cet ultime volet apocalyptique.
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2022
    Un romancier à succès (très inspiré du célèbre Stephen King) disparaît subitement, alors qu'il est en pleine écriture de son dernier livre. Un enquêteur des assurances (parfaitement interprété par Sam Neill, irréprochable !) est chargé de le retrouver et de démontrer qu'il s'agit d'une simple opération publicitaire, mise en scène par l'éditeur lui-même. Peu à peu, les frontières du réel semblent toutefois se fondre avec un monde étrange et angoissant... qui semble tout droit sorti de l'univers fantasmagorique de l'auteur. Le cinéaste John Carpenter, en vieux renard du cinéma fantastique, démontre une nouvelle fois qu'il sait mettre en place et entretenir un climat d'angoisse propice à provoquer la peur. Sa réalisation tirée au cordeau ajoute à la qualité de l'ensemble et on se laisse glisser avec aisance et une délicieuse inquiétude dans cette « Antre de la folie », sorte d'antichambre de l'enfer. Tout comme les personnages du film, on perd pied avec le monde tangible, ne sachant jamais vraiment si on se trouve dans le roman... ou si on assiste simplement à une vertigineuse plongée au cœur de la folie du personnage principal. Il en résulte un inoxydable classique, qui est pourtant passé totalement à côté de son public à sa sortie en 1995... c'est incompréhensible !
    On regarde quoi aujourd'hui?
    On regarde quoi aujourd'hui?

    182 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    L'Antre de la Folie est selon John Carpenter le dernier film de sa trilogie de l'Apocalypse commencé en 1982 avec The Thing, puis suivi en 1988 par Prince des Ténèbres. Le cinéaste a l'expérience de l’art et il le prouve en intégrant dans sa fresque névrotique pour le moins très originale et troublante une multitude d'hommage à Stephen King ainsi que Howard Phillips Lovecraft, un sincère égard et dédicace à la littérature fantastique horrifique.
    Cet oeuvre est certainement la plus inventive et cauchemardesque réalisation de la filmographie de John Carpenter, j'avais encore jamais vu un long métrage de cette ampleur. Une sacrée claque qui nous plonge avec agonie dans un récit ou la frontière entre la fiction et la réalité est quasi nulle, on finis par y perdre toute notion de cohésion et de bon sens, on est égaré dans les abîmes indescriptible du cerveau de Big Jones.
    Une réalisation dingue et un rapport avec la mise en scène impérial qui nous livre une ambiance qui fait toute la puissance de ce film, difficilement descriptible.
    L'atmosphère y est étrange, dérangeante, malsaine, austère, et glauque et nous décris un espace-temps mystiquement irrationnel et cauchemardesque, un véritable délire !

    Le récit joue parfaitement de son intrigue en nous captivant par une enquête originale qui apporte beaucoup de suspens et de moment plus qu'inattendu. On y suis le détective John Trent spécialiste dans l'art de débusquer les arnaques, qui doit retrouver Sutter Cane, écrivain d'un livre pour le moins effrayant, sa quête le mènera à la ville de Hobbs End ou le pauvre bougre (et nous avec) ce retrouvera perdu dans les lymbes de la folie.

    La petite ville est superbement représenté par des décors convaincant remplis de petit détails en tout genre que tout fan de littérature fantastique horrifique devrait apprécier. Elle est recouverte d'un spectre assez mortuaire le tout magnifié par un contraste de la lumière et des ténèbres intuitif qui améliore le format de l'image.
    Le scénario est un point complexe qui met en avant de véritable sujet de fond sur diverse thème de taille comme la religion et son implacable endoctrinement sur l'homme. D'ailleurs j'y vois un très subtil parallèle entre le fameux roman démoniaque de Sutter Cane qui possède les consciences de tout le monde et la Bible.
    On y retrouve également une critique de la mondialisation avec un parallèle sur la sur-consommation et cet aspect insatiable de l'économie qui même avec des problèmes reconnu veulent toujours plus malgré les conséquences qu'il pourrait y avoir derrière car seul le bénéfice compte.

    Techniquement L'Antre de la folie est une véritable démonstration de force d'un cinéaste qui malgré un faible budget peut faire du très lourd. En cela la seule critique que je pourrais lui faire serait d'avoir cette approche de série B au niveau des design des monstres pour cause d'un coup assez dérisoire et il ne fais aucun doute qu'avec de plus gros moyen cela aurait pu visuellement être magnifique. Néanmoins, pour ce qui est du scénario, de l'ambiance, l'ost , le casting, ainsi que la plupart des effets technique tout reste d'un niveau supérieur qui propulse cet oeuvre au dessus de son statut.
    De même, les subterfuges utilisés entre les effets spéciaux et les divers maquillage sont mise en avant dans un contraste sombre pour palier à ce manque de budget, ce qui en soit ajoute de l'inquiétude à ses choses car elles sont assez indicibles et donc notre imagination prend le relais.
    Certaines séquences sont prodigieuse et réellement flippante, je pense en particulier aux fameux passages à vélo qui avec les coups de pédales donne un sérieux malaise ! Mais le plus fort vient de son final, qui livre une dernière séquence culte et épique ou...

    ...ce pauvre John Trent ce retrouve seul dans une salle de cinéma dans l'incompréhension la plus totale et ce met à littéralement péter les plombs en rigolant de désespérance. On partage son fardeau et on finis par en ressortir usé mais fasciné par tant de génie. Chacun ira de son interprétation quand à s'avoir si le héros est réellement fou perdu dans sa folie au fond de sa cellule ou si il a bien eu à faire au véritable mal Sutter Cane ayant mis fin à ce monde de part ses écrits.

    Il y a tellement d'élément et de sens cachés dans ce film qu'il faudrait des pages et des pages pour tout énumérer, en soit les compétences requis pour rester très longtemps dans les mémoires comme une grande oeuvre.

    La bande son est une fois de plus signé Carpenter et comme toujours il nous offrent des titres au synthétiseur à la musique lancinante qui se manifeste par des élancements aigus rock accompagnant toujours aussi bien les scènes de son film. Sa offre un condensé de son empreint à une autre époque 80s qui renforce l'ambiance, je dénote dans sa partition une dérision par les notes de l'esprit de ce pauvre détective.
    Le comédien Sam Neill qui incarne le fameux John Trent y va de son interprétation en livrant un jeu convaincant touchant l'impressionnant lorsqu'il aborde la folie. Il est très malin de la part du cinéaste d'avoir fais de lui une personne rationnelle qui refuse de croire à ce qui ce passe, essayant de se raccrocher à un élément aussi petit soit-il qui pourrai expliqué tout ce qui lui arrive, car de ce fait on s'identifie totalement à lui.

    Et comme lui on finis par perdre la rationalité de manière irrémédiable lentement, une fatalité qui nous marque et nous fatigue, on essaye de justifié mais L’Antre de la folie n’obéit à aucun code en vigueur ce qui en soit en fait une oeuvre intemporelle.

    Pour le reste du casting on retiendra Julie Carmen pour le rôle de Linda Styles, je trouve qu'elle surjoue un peu par moment, mais elle reste suffisamment crédible pour ne pas nous sortir de l'histoire. Elle à un rapport avec la réalité bien moins ferme que Trent et comprend plus rapidement que la fin du monde arrive. Vient ensuite le fameux Sutter Cane incarné par un Jurgen Prochnow qui fais très bien le job, ce que j'aime avec ce personnage c'est qu'il est une sorte de parallèle à Stephen King et son collègue Howard Phillips Lovecraft.

    J'y vois un rapprochement ironique sur la critique abusive faite par bon nombre de critique et d'écrivain comme quoi les romans fantastique horrifique c'est idiot et n'a pas sa place dans la haute sphère, chose à laquelle John Carpenter répond avec un magnifique Fuck avec L'Antre de la folie ! Il ne fait aucun doute que Big Jones à marqué et plus d'une fois le cinéma horrifique et s'impose comme l'un des plus grand précurseur de ce genre souvent bafoué.

    CONCLUSION:

    L'Antre de la Folie est un immense film d'horreur sur la paranoia, à mon sens le plus aboutis de John Carpenter en terme d'ambiance et de sens caché, rendant hommage aux grands écrivains du fantastique horrifique comme Lovecraft et King. Ce long métrage offre une perte de repère cauchemardesque à travers une atmosphère unique qui nous impose une approche éprouvante et illogique par les actions d'un Sam Neil fantastique à qui l'on s'identifie sans mal, pour notre plus grand malheur.
    Le film porte très bien son titre, je dirais même qu'il s'agit avant tout d'une mise en garde ! Un grand classique du cinéma d’épouvante, et un des meilleurs Carpenter qui ici livre une magie réalisatrice dans une filmographie déjà parsemés de plusieurs grand cru. Un grand monsieur !
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2009
    Aucun film de Carpenter ne peut être un navet, dans la mesure où l’américain, dans chacun de ses films, tente d’expurger une ou des réflexions philosophiques des scénarios de ses films dont les genres, souvent considérés comme mineurs par l’intelligentsia, ne sont à priori porteurs que d’angoisse, d’horreur, de suspense, d’action, bref, de monstres, de robots ou de soucoupes volantes. Ici la réflexion se résumerait à savoir qui est dérivée de l’autre : la fiction ou la réalité ? Ponctués d’apparitions toujours impressionnantes, Des esprits carrés regretterons la fin en queue de poisson, et les apparitions certes impressionnantes mais intempestives, les rebondissements certes palpitants mais ô combien à la mord moi le gland. Mais tout cela n’est qu’un habillage visuel et symbolique de la réflexion mentionnée ci-dessus, traité avec une forte ironie dramatique. La frustration de ces cinéphiles vient sans doute que les ficelles utilisées par Carpenter pour coudre son affaire auraient pu être un chouia plus fines.
    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    119 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2011
    Cela faisait longtemps que j'attendais de découvrir ce film, tant pour son scénario qu pour la présence de Sam Neill au générique. Et je n'ai pas été déçue.
    L'intrigue, excellente, s'inspire des contes macabres de Lovecraft et réserve donc quelques scènes bien flippantes. L'interprétation s'avère en tous points remarquable (Neill bien sûr, mais également les autres comédiens).
    dagrey1
    dagrey1

    97 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Pour retrouver Sutter Cane, un auteur de best-sellers d'épouvante qui s'est volatilisé, un détective privé va pénétrer dans l'univers romanesque et épouvantable de l'écrivain jusqu'à se retrouver dans la ville imaginaire qu'il a créé.

    L'antre de la folie a été réalisé par John Carpenter en 1995. Dès le début du film, l'atmosphère respire la fin du monde avec une folie collective autour de la publication du dernier bouquin de Sutter Cane, "In the mouth of madness". Embauché par la société d'édition, le détective privé JohnTrent se lance sur ses traces accompagnée de Linda Styles, son agent. Arrivé dans la ville que l'auteur a créé de toutes pièces, Hobbes end, les 2 poursuivants sont confrontés à des difficultés qu'ils n'avaient pas anticipées.

    Le déroulement de "l'Antre de la folie" se situe entre "le prisonnier" et "un jour sans fin". Le coté psychologique et répétitif du script (la scène où John Trent essaie de sortir vainement de la ville de Hobbes...) ne fait pas entrer ce film de John Carpenter parmi mes préférés. Pour autant, c'est assurément un de ses films les plus noirs....le script évoque la folie collective qui s'abat sur toute la population et aboutit à la fin du monde.

    Le casting est un des plus brillants avec lequel John Carpenter a travaillé: Sam Neil (Trent) omniprésent, Jurgen Prochnow (Sutter Cane) l'écrivan qui transforme ses cauchemars en réalité, David Warner (le docteur Wrenn) et Charlton Heston (Jackson Harglow, directeur de la maison d'édition).

    A noter que le script l"'antre de la folie" présente une certaine similarité avec "la fin absolue du monde" (cigarette burns) réalisée par John Carpenter quelques années plus tard pour la série Masters of Horror.

    La bande originale, à laquelle John Carpenter a de nouveau participé, est également remarquable.
    kibruk
    kibruk

    146 abonnés 2 550 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2014
    Le scénario directement inspiré de l'univers de Lovecraft est la pièce maîtresse de ce film qui reste l'une des valeurs sûres du cinéma d'horreur/épouvante bien que l'on puisse reprocher à Carpenter quelques scènes irritantes (comme l'arrivée à l'asile par exemple). Même si déjà à l'époque de sa sortie le film avait un petit côté vintage par son look et sa musique très années 80, on peut constater qu'il a quand même plutôt bien vieilli.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2009
    Le film peut être le plus ambitieux de John Carpenter à défaut d’être le plus abouti. Il reste que L’antre de la folie est bon film qui laisse chez le fan une grande impression de malaise. Les scènes dont on ne sait plus si elles sont réelles ou fictives s’enchaînent et font peur car, avant tout, John Carpenter sait que la suggestion sera toujours plus forte que la monstration. Sam Neill en expert d’assurances cyniques, acteur sous estimé, fournit ici une interprétation hallucinante qui nous amène au bord de la folie dans sa quête de la vérité. Julie Carmen est très bien car son sex appeal est bien contrebalancé par la terreur de la situation. Le scénariste, Michael De Luca, fournit un travail très dense et casse gueule dont il se sort assez bien. Les scènes nocturnes (voir les cyclistes bizarres) bénéficient d’une très belle photographie dont les contrastes accentuent la terreur. Cette histoire s’inspire de l’écrivain Stephen King pour le mystère mégalomaniaque et la confusion personnage fictif et vie réelle mais surtout de H. P. Lovecraft comme toute la filmographie de Carpenter.
    Dawasta
    Dawasta

    65 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2013
    Une ambiance proche de "The Thing" et "Shining", mêlant les univers de Stephen King et de Lovecraft. La fin ressemblant à "28 jours plus tard". (Bien)
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2019
    Un nouveau petit bijou se série B horrifique signé Big John, ce sera d'ailleurs véritablement son dernier bon film. L'histoire pourrait très bien être tiré d'un roman de Stephen King qu'on serait pas surpris. D'ailleurs Carpenter nous délivre une angoisse un peu plus psychologique que d'habitude. Sam Neil est excellent en détective sceptique, le reste du casting très moyen. Une fin un peu décevante.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Un autre Carpenter.
    D’une certaine manière, L’Antre de la Folie occupe une place un peu spéciale dans la filmo de Carpenter. Il a quelque chose de différent et c’est ce qui m’a donné envie de le revoir. Un auteur à succès de romans d’horreur a disparu. Son éditeur missionne un enquêteur indépendant habitué des fraudes aux assurances. Accompagné par une assistante de la maison d’édition, celui-ci va se rendre là où sont supposés se passer les évènements de ses romans, un lieu qui n’existe pas en réalité. Mais bon, qu’est-ce que la réalité de nos jours ? En tout cas, sur place c’est pas la grosse ambiance. Différent disais-je donc. En effet, il y a ici comme un peu plus de réalisme qu’à l’accoutumée. C’est moi bariolé et moins grand-guignolesque que les films précédents. Un peu comme si l’obscurité poisseuse des années 1990 avait pénétré l’univers codifié de Carpenter. Du coup, on a du mal à retrouver ce qu’on aime chez lui. Disons qu’on y trouve autre chose. Entre cette espèce de Castle Rock bigarrée et le côté méta de l’écrivain qui crée la réalité à partir de la fiction qui vit dans sa tête, tout fait inévitablement penser à du Stephen King. Et sans être une adaptation d’un roman du King, le film est au final un des meilleurs reflets de son travail, bien meilleur que la plupart des métrages tirés très officiellement de ses romans. Autre point d’accroche, l’univers lovecraftien est très présent, surtout dans la matérialisation de l’horreur. Il y a de véritables très bons moments dans ce film, des scènes très fortes et visuellement très réussies. La tension fonctionne bien et ne perd jamais la ligne du récit dans le récit. On aimera particulièrement le sourire de Sam Neill, comme toujours. A la musique, c’est encore ce bon vieux John qui gère et quand on aime, on est aux anges. Le regret principal sera peut-être ce récit raconté en flash-back, technique scénaristique un peu grossière et surtout trop habituelle pour encore surprendre. En bref, c’est un bon thriller fantastique efficace mais il manque de mon point de vue la touche Carpenter qui aurait donné du charme à cet ensemble parfois terne.
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2020
    L'antre de la folie plonge le spectateur lui même à travers son personnage entre suggestion et évidence. On n'en sort pas indemne !
    Clint B
    Clint B

    50 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2022
    Un des chefs d'œuvres de Big John. Quelle tarte j'avais pris lors de ma première vision à sa sortie dans les salles ! Et j'en prends toujours quand je me refait le film. Tout est grand dans ce film, le scénario bien entendu, incroyable du début à la fin et la réalisation de Carpenter qui le sublime, les sfx soigneusement adaptés au déroulement dudit scénar, le casting impeccable, la BO de Big John....etc...bref, quand je lis les quelques avis de certains pis.e froid, je suis assez halluciné ! Allez voir des Paranormal Activity ou autres sombres daubes et laissez les amoureux du cinéma se délecter du travail de Big John.
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