Bien que pâtissant par moment d'une mise en scène manquant d'intensité Volker Schlöndorff avec Le Faussaire nous offre une intéressante réflexion sur le travail du journaliste pris dans la tenaille d'un conflit. Ce film surprend par le fait qu'il fut réellement tourner à Beyrouth. Le Faussaire contient aussi des images terribles et belles à la fois.
Ce n’est pas un mauvais film mais il reste cependant très décevant. Sans émotion, il reste une quête d’on ne sait trop quoi dans un Beyrouth en guerre qui fait (hors les bandes d’actualité) très factice — miliciens courant dans tous les sens sur fond de brûlots ridicules —. Au crédit du film, le fait qu’il soit précurseur du drame libanais qui venait de commencer et l’interprétation des deux premiers rôles.
Assez bon film de Schlöndorff. Il a des longueurs bien sûr, mais l'ensemble tient la route. C'est une sorte de mi-documentaire, mi-fiction sur une guerre dans un pays du Moyen-Orient; ça se passe à Beyrouth dans le film, cela pourrait se dérouler de nos jours, en Syrie, Irak et autres pays. Dans ces pays, c'est l'enfer, les journalistes sont là, par professionnalisme, ou par plaisir... C'est bien réalisé, avec de beaux travellings dans une ville ravagée. Le héros se pose des questions sur son métier, mais il en jouit quand même. Ses relations amoureuses avec sa femme sont plutôt violentes, celles qu'il a avec sa maîtresse au Liban, paraissent assez artificielles. Cela se veut profond, ça ne l'est pas toujours, mais la photographie est belle, et l'horreur est bien présente. Un film de 1981, mais toujours d'une cruelle actualité...
Bon film sur la complexité de la guerre, et de la difficulté pour un journaliste d'en rapporter les faits avec objectivité. Le point de vue de Volker Schlöndorff est original et se situe à l'opposé du cinéma engagé tel que le pratique par exemple Costa-Gravas. Pourtant le film, en voulant traiter de la complexité, se montre forcément complexe, surtout vers la fin, qui est un peu expéditive.
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4,0
Publiée le 30 avril 2009
Rèalisè dix ans avant la guerre du Golf, ce voyage mouvementèe, filmè de main de maître par Volker Schlöndorff, est une rèflexion très intèressante et complexe, où se mêleront l'amour, la mort et la vie! Le cinèaste tente l'objectivitè en utilisant de vrais images de guerre, sans prendre parti et conclut que la complexitè des choses est impossible à transmettre! Avec beaucoup de scènes volèes, Bruno Gantz en reporter allemand et faussement conquèrant dans les rues du Liban, qui tente de comprendre les racines du conflit fratricide, est superbe! Une oeuvre honnête et intelligente, d'une insaisissable vèritè, filmè dans un Liban de bruit et de fureur...