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L'ECRAN FOU
108 abonnés
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5,0
Publiée le 15 août 2008
voilà,après 3 longues années d'attente.Ha!Nolan nous offre le plus bel épisode du chevalier noir.d'une durée de 2H30,on ne trouve jamais le temps de souffler tant le scénario est dense et riche en rebondissements,magnifiquement gérés.Nolan nous prouve une fois de plus que l'on peut faire du grand spectacle en y mélant l'intelligence d'un scénario fort.un casting haut en couleur reprenant ceux qui avaient posé leur marque sur BEGINS(Bale dans un role plus recherché et plus torturé,Caine toujours au top,Freeman avec un role moral bien plus mis en valeur,Oldman lui aussi plus approfondi,jouant un Gordon plus expérimenté mais en proie à plus de difficultés du à son ascension professionnelle),et les autres:gyllenhale reprend derrière Holmes,et ce n'est pas pour déplaire au public;Eckart au sommet dans le role d'un Dent/Two-Face inoubliable,controlé par la folie vengeresse,et le regretté Ledger,qui nous laisse sans voix à chacune de ses interprétations du Joker,apportant la terreur et la folie que nous attendions.un pure croisement d'hannibal Lecter et Alex Delarge(Orange Mécanique). Pour ce qui est de la réal,Nolan corrige ses erreurs qui avaient engendré les défauts de BEGINS.une mise en scène plus construite,en particuliers pour les scènes d'action en référence au plus grands films tels que HEAT...et des clichés en caméra DV pour rajouter davantage de réalisme.un bande son d'une puissance fulgurante,de reprises de titres qui avaient déjà fait le succés du précédent opus et quelques sonorités qui nous rappellent une fois de plus celles du braquage de banque de HEAT. des touches d'humour,des repliques et passages inédits et voués à devenir cultes viennent s'y greffer.et une cloture magnifique,nous laissant un peu sur notre fin en guise d'annonce d'un troisième volet. en bref,un chef d'oeuvre répondant à notre longue attente,et plus encore.TDK est de loin la meilleure adaptation de comics,mais aussi un des meilleurs films d'action de ce siècle.A CONSOMMER SANS MODERATI
Chef d'oeuvre. Perle. Bijou. Diamant brut. Un uppercut autant pour le spectateur que pour le média dans son ensemble qui me met à court de superlatifs. Avec ce film, Christopher Nolan asséna une violente baffe à toute l'industrie du blockbuster, le film devenant instantanément le nouvel étalon du genre, et ce n'est pas dur de comprendre pourquoi. Là où "Batman Begins" restait le cul entre deux chaises nommées comics et réalisme, "The Dark Knight" pousse sa démarche à son summum, et à ce jour reste l'apogée de celle-ci: le film est sombre quand la situation l'exige et nullement aseptisé, aucun tic évoquant les comics ne subsiste, aucun humour parasite, et le merchandising pour les mômes n'a rien à faire ici, voilà enfin un film de super-héros 100% adulte. Le film de Nolan est un véritable polar noir, tenant presque plus du "Seven" que de tout ce à quoi le genre super-héroïque nous avait habitué, et pour cause les thèmes traités n'ont rien d'enfantin: terrorisme, ultra-sécuritarisme, complexité et paradoxes d'une société, mouvements de foule, auto-justice...et ce n'est pas abordé comme un "Iron Man 3" parle de terrorisme ou comme un "Avengers 2" parle de paix dans le monde, non ici les sujets sont traités avec brio et tout le respect qui se doit. Parce que les frères Nolan savent écrire et nous le prouvent une bonne fois pour toutes. Suivre la maestria de leur écriture est en soi un vrai régal: Il n'y a pas une seconde sans que trois ou quatre sous-intrigues se chevauchent et pourtant jamais on ne perd le fil. Les enjeux de l'histoire pourtant en constant changement sont limpides, le set-up/pay-off est toujours aussi maîtrisé et les nombreux éléments de foreshadowing ajoutent une toute autre dimension à l'ensemble qui rend l'histoire et ses personnages juste fascinants. "The Dark Knight, the White Knight and the Psycho", comme j'aime à les appeler, dix critiques ne me suffiraient pas pour en faire le tour mais tous sont à la fois un vibrant hommage à leur matériau d'origine et des personnalités totalement redéfinies. Le manichéisme du premier opus a disparu sans laisser de traces. L'introspection du héros est encore au cœur de la démarche Nolanienne et celui-ci devra faire directement face aux conséquences de ses actes, et le pire de ces contrecoups, c'est le joker. Et là encore, énoooorme tirage de chapeau devant la ré-interprétation du personnage autant que la prestation du regretté Heath Ledger. L’antithèse parfaite et pourtant complémentaire du Batman est terrifiant (et bien plus que la version de Nicholson, si l'on veut s'amuser à comparer) parce qu’il n'y a rien autour de lui mis à part le chaos. Le personnage n'a aucun nom, pas de passé ni de famille ou d'adresse et ne croit en rien. Nolan a eu les couilles de ne proposer aucune explication à ses actes au moment où il était impératif de n'en avoir aucune, n'importe laquelle se serait révélée profondément décevante (demandez à Hannibal Lecter) et pour ça, chapeau bas. Même le triangle amoureux est l'un des plus sensés qu'il m'ait été donné de voir et c'est en partie parce qu'une fois encore, sans spoiler, Nolan a eu des couilles. Ça en fait beaucoup c'est sûr, mais le bougre en a d'autres en réserve, comme pour le fait d'avoir mené sa politique du tout en images réelles jusqu'au bout, allant même jusqu'à faire exploser un entrepôt dans l'attentat contre le Gotham General, misant tout sur la performance de fou furieux de Ledger continuant à jouer la comédie alors que des explosions potentiellement dangereuses se produisent à deux pas et que les blocs de béton volent au-dessus de sa tête...y'a pas à dire, Christopher Nolan est définitivement un cinéaste de l'audace. Faudra juste qu'il m'explique son problème avec les formats au point qu'il n'arrive pas à s'en tenir à un seul et se sente obligé de voguer entre 16/9 et cinémascope tout au long de son film alors que bon, vu la classe des scènes en 16/9 autant faire tout le film comme ça. Mais je m'égare. Le budget ses sent lors des scènes d'action monumentales, les compositions de de Hans Zimmer accompagnent l'action à merveille, les apparitions des personnages sont savamment dosées et réfléchies et Nolan fait un gros effort pour se corriger et rendre leur discours naturel sans pour autant les faire blablater. On croirait une symphonie de Mozart, inadmissible d'ôter ou de rajouter quoi que ce soit tant tout est à sa place. Sans doute mon film préféré.
The Dark Knight réussit à faire mieux que son aîné. Les acteurs sont excellent notamment Christian Bale Bruce Wayne / Batman ainsi que Heath Ledger qui incarne a la perfection le rôle du Joker, le nouvel ennemi de batman. Il y a plus d'action que dans le premier volet, les effets spéciaux et les effets visuels sont toujours aussi époustouflants ! Un excellent second volet, le meilleur de la trilogie de Nolan.
The Dark Knight est tout simplement l'un des meilleur film de super héros jamais réalisé si ce n'est le meilleur. Au chapitre des reproches tout juste l'on fera la remarque quant à son début un peu long à démarrer. Nolan prend plaisir à poser ses enjeux et ses personnages et cela peut handicaper légèrement le rythme du film quand on le revois, car l'on a hâte de voir le second acte et la précipitation des évènements dramatiques dans ce dernier.
Et là ce n'est que pur bonheur tant le scénario de cet opus déroule habilement toutes ses péripéties dramatiques. Souvent surprenant, le tout sur un rythme haletant. D'ailleurs on perçoit que dans sa construction The Dark Knight emprunte bien plus à Heat qu'à un film de Super héros lambda. L'intrigue ne cesse d'évoluer.
Le Joker tient ici toutes ses promesses, sa présence devenant de plus en plus pesante au point de la ressentir même dans les scènes où il ne figure pas. Il en devient quasiment une figure omnisciente, impression accentuée par le fait qu'il semble toujours avoir un coup d'avance. Ce personnage subtilement écrit et exploité est magnifiquement interprété par un Heath Ledger absolument dantesque. Il y joue LE rôle de sa vie et sans doute devient l'incarnation du méchant le plus charismatique du cinéma.
Mais qu'en est il du chevalier noir ? De Batman ? En apparence il se fait discret mais encore une fois l'écriture des frères Nolan exploite parfaitement son personnage. Ici il se retrouve acculé par un ennemi calculateur et méthodique bien plus intelligent et machiavélique que ceux qu'il a auparavant affrontés. La réflexion se pose ici sur jusqu'où peut il et doit il aller pour arrêter cet ennemi. Quels règles doit il enfreindre au noms du bien commun.
Dans ce The Dark Knight les icônes et symboles revêtent une importance particulière tant chaque acte est soumis au jugement populaire. Alors quelle figure Batman doit il incarner ? Celle d'un protecteur ou celle d'un punisseur ?
Mais outre la prestation honorable de Christian Bale, il faut souligner celle des autres interprètes dont figurent un impeccable Gary Oldman et un surprenant Aaron Eckart. Morgan Freeman est aussi une nouvelle fois de la partie.
La réalisation de Nolan est impeccable, avec une ambiance froide et pesante, très typée "polar" et des scènes d'actions vraiment réussies pour le coup, surtout que ces dernières n'interviennent non pas pour réveiller le spectateur mais sont toujours faites dans le but d'apporter quelque chose à l'histoire. La BO de Hans Zimmer associé à James Newton Howard est elle aussi excellente.
Pour conclure ce film est une merveille et une pure réussite artistique !
"The Dark Knight" est encore plus sombre et plus sérieux que "Batman Begins" qui avait déjà a lui seul révolutionné les Batman. Cette suite voit le combat entre Batman et le Joker, son pire ennemi qui est interprété par l'excellent et le regretté Heath Ledger. Ce dernier nous livre une prestation effrayante du Joker, il mérite amplement son oscar. D'ailleurs, tous les acteurs de ce film sont excellents. Le scénario, la B.O., la mise en scène, tout est parfait dans de film. Même les scènes de combats que je trouvais mal filmées dans "Batman Begins" sont ici mieux mise en valeurs. Nolan nous offre une suite peut-être meilleure de son reboot, il a vraiment donné un nouveau souffle à ce merveilleux personnage qu'est le Batman.
Un excellent film. Un scénario très noir et beaucoup d'action. Tous les acteurs sont parfaits et l'interprétation de Heath Ledger dans le rôle du Joker est époustouflante. La réalisation la plus spectaculaire dans la saga des "Batman" !
Et si le film post-11 Septembre le plus emblématique était The Dark Knight? Ça vous semble exagéré? Pourtant, vous en trouverez peu qui l'évoquent aussi frontalement sans le citer. Et pas besoin de chercher plus loin que son affiche pour débuter. Christopher Nolan place son héros au plus près de la réalité, là où la plupart des autres se dérobent. Cet endroit où on questionne la légitimité de son action, et où le revers de la médaille se mesure à l'aune de ses conséquences. D'une noirceur peu commune, le deuxième volet de cette nouvelle trilogie impressionne autant par le fond que la forme. Relié à son prédécesseur (Batman Begins), The Dark Knight prend son indépendance dès les premières minutes. L'influence de Blade Runner irriguant Begins laisse la place à une ambiance évoquant distinctement le Heat de Michael Mann. Comme de juste, la question identitaire qui parcourait le premier opus est ici remplacée par une dualité morale qui hante le(s) personnage(s). L'occasion rêvée pour passer ausculter le Chevalier Noir et son monde. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ne vont pas être ménagé. Comment en est-on arrivé là? Il suffit parfois d'un homme. D'un mal anonyme qui va vite se faire un nom : le Joker. Véritable antithèse de Batman, il est celui qui ménage ses apparitions pour les rendre décisives. Déstabilisant ses adversaires, poussant la société dans ses retranchements, son ascension est aussi inexorable qu'irrésistible. Il échappe à ses obscures origines pour devenir l'incarnation d'une folie qui corrompt et détruit ce qui l'environne. Dans ce jeu de la mort dont il relance sans cesse la partie, ses adversaires devront affronter leurs propres limites, avec le risque de remporter une victoire empoisonnée. C'est peu dire que Heath Ledger dépasse toutes les espérances avec ce Joker. Il propose une réinvention du personnage, à la fois fidèle et parfaitement synchrone avec l'univers résolument réaliste de Christopher Nolan. Son Joker est un psychopathe aussi sadique que manipulateur, et sa présence est si glaçante qu'il hante même les moments où il n'apparaît pas. La performance de Ledger est absolument inoubliable et devrait voir son Joker entrer dans la liste des plus grands méchants de l'Histoire du cinéma. On aurait pu craindre que sa performance éclipse totalement tout le reste du casting, mais ce n'est pas le cas. Christian Bale est toujours aussi parfait dans le(s) costume(s) du fiévreux Bruce Wayne/ Batman. Aaron Eckhart se fait aussi une belle place, composant un Harvey Dent/ Double-Face humain et complexe. Il est la figure centrale du film, le reflet de cette contamination du mal initié par le Joker. Mais également le jumeau tragique d'un Batman lui aussi perdu sur la voie d'un extrémisme inquiétant. Gordon serait donc le seul vrai héros de The Dark Knight? Probablement, le seul à combattre le mal tout en arrivant à ne pas y succomber. De retour dans ce rôle, Gary Oldman est toujours aussi épatant de justesse. Enfin, dans le rôle de Rachel, Maggie Gyllenhaal remplace Katie Holmes. Et c'est plutôt une bonne nouvelle, car elle livre une composition juste là où sa prédécesseure était quelque peu fade. De son côté, la réalisateur Christopher Nolan confirme son sens du rythme imparable et une capacité incroyable à faire monter la tension par la simple force de son montage. Si vous êtes surpris quand je vous dis que la meilleure séquence du film est un dialogue en milieu de film, c'est que vous ne réalisez pas combien une scène d'interrogatoire peut être jouissive. Pour autant, les scènes d'action n'ont rien à se reprocher. En nette amélioration par rapport à Batman Begins, certaines sont même époustouflantes. L'introduction évidemment (démente), mais également les divers attentats du Joker ou la course-poursuite bénéficient d'une mise en scène limpide, minimisant l'outil numérique au profit d'une efficacité brute. Hans Zimmer et James Newton Howard, de nouveau en équipe pour la bande originale, ont de nouveau concocté un petit bijou, parsemé de pépites (le thème du Joker, par exemple). À l'image de ses personnages principaux, The Dark Knight échappe à son statut pour s'élever bien au delà de ce qu'on était en droit d'espérer. Aussi électrisant pour le cœur que le cerveau, le film propose un électrochoc salutaire à un genre qui n'a que trop rarement brillé pour son audace. Christopher Nolan lui offre le prestige d'une œuvre de premier ordre et l'autorité d'un modèle pour les années à venir. Oui, Batman a des choses à dire sur le terrorisme, le Patriot Act ou Guantanamo. Et des discours aussi exaltants, on en a que trop rarement. Je pourrais dire que TDK est surement ce qui arrivé de mieux dans le domaine de films de super-héros, mais ce serait insuffisant. TDK est tout simplement l'un des meilleurs films que j'ai vu ces dernières années.
La suite de Batman Begins est une pure réussite, il faut l'avouer ! Nolan va encore plus loin et nous réalise un film qui frôle la perfection. Le casting est très bon et ça se ressent dans le film, notamment avec, toujours, l'excellente performance de Christian Bale, mais surtout celle d'Head Ledger qui nous incarne un Joker magistral ! A côté, les personnages secondaires sont très bien interprétés, les acteurs concernés s'en sortent à merveille. La musique accompagne avec brio le film qui possède un véritable atout : son scénario. Ce dernier est incroyablement bien réussi et ficelé. Le choix du personnage du Joker était inévitable dans un film Batman mais dans ce film, il est le noyau central de l'intrigue. Sa psychologie complexe est d'une efficacité redoutable ! Dans cet opus, Batman est malmené psychologiquement. On peut remarquer que ce qu ifait la force des films de Nolan, c'est surtout le travail sur la psychologie des personnages, qui s'en ressort dans ce film. La fin est fabuleuse, renforçant les caractéristiques du personnage Joker, tout est bien ficelé ! Certes, il y a des incohérences et quelques défauts, mais ce film n'en reste pas moins un joyau !
Grand thriller de Christopher Nolan. Ce Marvell à gros budget (180 M$) nous délivre des scènes grandioses, des actions d’envergure avec effets spéciaux réussis. Marvell oblige, le scénario pas toujours cohérent ou crédible, nous propose un rythme soutenu et une action continue. Ce film de fiction nous propose la sensationnelle moto « Bat-Pod », des costumes futuristes et des maquillages fantastiques. Le casting est impressionnant avec un bon Christian Bale dans le rôle de Batman et un prodigieux Heath Ledger , Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle pour l’interprétation du Joker. A citer également : Morgan Freeman le concepteur, Michael Caine qui joue Alfred le compagnon de Batman, Gary Oldman toujours aussi efficace dans le rôle du lieutenant Gordon. Après "The Dark Knight Rises", "Inception", "Interstellar", "Le prestige", "The Dark Knight, Le Chevalier Noir" est ma cinquième approche de Christopher Nolan.
Christopher Nolan est le grand cinéaste du moment. Histoire avec un scénario riche et intense, des acteurs formidables (le joker alias le défunt Heath Ledger est incroyable d'intensité ... il est habité). Un film culte à voir et à revoir .... Rentre dans mon top 10 de tout les temps sans problème. Que c'est bon
Un film comme on en fait plus beaucoup. Nolan a su réinventer les films de Batman en adaptant à la perfection le côté sombre et dur des comics. Avec un scénario splendide et des acteurs grandioses; personne n’oubliera la prestation du défunt Heath Ledger en Joker plus psychotique que jamais, et orchestré par la magnifique musique d'Hans Zimmer et James Newton Howard ( je retiendrais toujours ce son strident que l'ont entant par dessus la musique lors des long moments de suspenses), The Dark Knight est, avec le précèdent Batman Begins, un dès meilleurs Batman voir le meilleur. On y retrouve cette fois Batman confronté à deux de ses plus grands ennemis dans une ville ou le chaos et l'anarchie finissent par reprendre leurs droits. Christopher Nolan nous signe ici un grand moment du 7ème Art et un dès des meilleurs films de super- héros. Quand on pense que Joel Schumacher devait réalisé Batman Begins...
Une merveille, même si on est pas fan de Batman, des super-héros en général, qu'on ne connaît pas forcément l'histoire de Bruce Wayne, c'est une perle.
Un univers sombre, où la peur règne, où même Batman n'arrive pas à sauver cinq personnes de la mort, où la ville se retourne progressivement contre son Chevalier Noir, où même les personnages les plus "parfaits" se laissent emporter par la folie spoiler: (Harvey Dent) du Joker.
Un Joker parlons en... tout bonnement incroyable, interprété avec brio par un Heath Ledger encore plus parfait qu'à son habitude (RIP) Un personnage qu'on attend à chaque scènes, cruel, fou à lier mais aussi drôle (enfin pour moi il l'est^^) voire même attachant, qui prend toute la place dans ce film qui est un véritable chef-d'oeuvre, un Joker qui a déjà comprit ce qui attend Batman avant ce dernier, qui réussit à détruire Wayne psychologiquement et qui a presque réussit à sombrer la ville dans le chaos spoiler: (car malgré tout, les habitants ne s'entretuent pas)
Des personnages merveilleux, qui se complètent (scène de l'interrogatoire^^) un film magnifique, à voir et à revoir!
TDK : Pour l'instant le summum du film de super héros !!
TDK est : - Un film d'action qui décoiffe - Un polar efficace qui cache son jeu jusqu'à la dernière seconde du dénouement des intrigues - Un film culte avec un Ledger étonnant, étourdissant, inquiétant - Un drame, avec un Harvey Dent surprenant et profond - Un film à suspense qui vous scotche à votre fauteuil
Si "Batman Begins" m'avait quelque peu déçu, il n'en est rien de ce "Dark Knight" il est vrai assez impressionnant. Nous plongeant dès le départ dans un univers sombre et assez inquiétant, Christopher Nolan sait capter notre attention à tout point de vue, que ce soit par les magnifiques décors ou les différentes relations entre les personnages. Car ce film sait se doter d'un scénario d'une très grand richesse, apparemment bien décidé à vouloir nous montrer les multiples facettes de ce passionnant personnage qu'est Batman. Mais au delà de cette intelligence et de cet univers crépusculaire magnifiquement rendu, c'est aussi l'équilibre entre les scènes d'action et de "réflexion" qui nous éblouit, tant l'osmose semble il est vrai toujours prendre. Enfin, notons l'impeccable prestation des différents acteurs (notamment bien sur le regretté eath Ledger, assez impressionnant il est vrai), et nous nous rendrons compte à quel point le film, et ce malgré quelques touts petits défauts légèrement regrettables, sait se faire un véritable sommet du film de super-héros. Magistral.
En réalisant ce polar où le chaos et la folie règnent en maître, Christopher Nolan révolutionne le film de super-héros. Sombre, tragique, violent, il ose aller là où le blockbuster ne s'aventure que rarement et trouve une formidable puissance émotionnelle.