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Santu2b
264 abonnés
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3,0
Publiée le 21 janvier 2016
Palme d'or ex-aequo avec "Apocalypse Now" en 1979, "Le Tambour" est sans aucun doute le long-métrage le plus célèbre de Volker Sclöndorff. Adapté du roman de Günter Grass, il met en scène les tribulations d'un garçon de trois ans ayant refusé de grandir dans l'Allemagne des années 1920 jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Interprété par l'inoubliable David Bennent, ce dernier donne au gré de son inséparable tambour la mesure du monde de son temps. Représentatif du Nouveau cinéma allemand des années 1970, "Le Tambour", malgré une intrigue rondement menée et des personnages marquants, ne se trouve toutefois pas là où on l'attend. Schlöndorff adopte en effet un point de vue résolument linéaire, strictement chronologique pour ainsi dire, rendant les réflexions poétiques rares. Hormis sa relative inégalité, c'est sans conteste sur ce point que l'œuvre n'est pas au rendez-vous ; il manque cette dose de féerie qu'un tel sujet pouvait impliquer.
1979 fut une année charnière pour le festival de Cannes. Deux Palmes d'Or pour deux films de guerre : l'une parfaitement contemporaine, onirique et surestimée pour Apocalypse Now ; l'autre ancrée dans l'Allemagne des années 30-40, complètement originale bien qu'assez méconnue pour Le Tambour. Film purement visuel, extrêmement bizarre et audacieux Le Tambour de Volker Schlöndorff est une oeuvre inénarrable d'une grande générosité sensuelle. Vision de la montée du nazisme par un enfant précoce, sorte de galerie d'images hallucinantes mettant au défi l'analyse filmique, Le Tambour se ressent comme un spectacle grotesque, guignol, totalement différent de ce que l'on pourrait attendre d'un tel sujet. Le potentiel du roman de Grass est indiscutable, confirmé et soutenu par l'inventivité permanente de Schlöndorff au gré des plans. Dérangeant, peuplé de fulgurances sexuelles et déviantes, Le Tambour est un peu l'étrange rencontre entre la démesure des films de Werner Herzog et les visions merveilleuses d'un Fellini. L'oeuvre est puissante et perturbante, elle est à redécouvrir absolument.
Vu il y a quelques années en cours d'allemand, ce film est tout simplement insupportable! La scène de l'accouchement est particulièrement atroce sans parler du gamin qui tambourine sans cesse en hurlant........ Bref ce fut un réel supplice!!!
quand les adultes se regardent dans le miroir ils se rendent que leur comportement est loin d être celui dont rêve chaque enfant qui voudraient justement s identifier aux grandes personnes, même si trop dur par moments mais beau
Un film vraiment particulier, dérangeant, sorte de 400 coups visage sombre. Ici le fond est vraiment intéressant : un jeune garçon, dégouté du monde adulte qui n'est que mensonge, peurs, horreurs et refoulements, décide de rester dans l'enfance. On traverse ainsi par le regard de l'enfant toutes les horreurs de l'humanité : nazisme, violences sexuelles, tromperies... Des scènes sont réellement choquante, si bien que je ne pense pas que le film aurait pû être réalisé aujourd'hui, comme la scène ou le jeune gamin à une relation sexuelle avec une adulte. Le film pose un réel questionnement, la réalisation est de qualité, c'est un film dont on sort l'esprit troublé, donc c'est réussi.
Bof bof !! Bien joué, et puis il y a Charles Aznavour (!!!) mais en dehors l'histoire pas trop mal cela dit pas toujours très prenante, quelques scènes (l'accouchement surtout) dégoûtantes (mais pas dans le bon sens du terme), je le recommande pas vraiment ! Mais bon chacun ses goûts ! Enfin bon, il est pas vraiment top !
Une oeuvre incroyable et fascinante, portrait baroque et emprunt d'une certaine poésie d'un enfant hors du commun incarné par le tout jeune David Bennent, ahurissant de maturité, doublé d'un bel hommage aux freaks.
Enfin revu, la version complète de cette saga atypique, autour des populations kachoubes d'Europe de l'est. Le héros s'arrête de grandir tout comme les nationalismes du XXème ravagent notre continent. Oscar a beau crier, seuls les verres en cristal se brisent mais personne n'entend sa souffrance de cet enfant qui tente de battre le rappel des adultes pour revenir à la raison. Le tambour est un long film de conviction personnelle, un cri du coeur, d'une force profonde, sorti symboliquement la même année que Apocalypse Now. Autre temps, autre guerre, même absurdité. Schlondorff a mis beaucoup de lui-même pour magnifier le bouquin de Gunther Grass. TV2 vo - juin 2019
En présence du metteur en scène: pas gaté car sa version originale rallongée est affreusement coupée par le Pathé Vaise. A été au lycée avec Tavernier. Ne comprend pas comment les européens ont pu se faire la guerre. Marathonien à 70 ans ! Film unique. Dérangeant. Ambiguïté des hommes et des territoires qui basculent d’un camp à l’autre au hasard des guerres. Ça se passe à Dantzig sous le contrôle de la SDN après la première guerre mondiale. A revoir dans sa totalité FESTIVAL LUMIERE 2010
Un film présenté comme une pièce majeure du cinéma. Finalement, une histoire intéressante mais le film lui a du mal à passionner. Certes, plusieurs scènes du film sont plutôt marquantes mais j'ai vraiment eu du mal à entrer dans l'histoire et à me prendre de sympathie pour les personnages.
Très déçu, j'avais lu beaucoup de bonne critique sur ce film et franchement je vois pas ce qu'il y a de bien. La plupart des scènes sont ridicules, désagréables et énervantes (et parfois les trois en même temps). Le côté philosophique (car Schlöndorff est un philosophe) est très médiocre, il y a des bonnes idées mais c'est assez rare.
Film monumental et plus grand succès de volker schlondorff. Le jeune david bennent y est époustouflant, et le scénario, totalement décalé , exceptionnel. Le tambour n'a guère de rivaux dans le paysage cinématographique . INOUBLIABLE !!!!!