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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 juillet 2013
Un OVNI que ce film! Un enfant atteint d'une maladie (et qui croit que c'est grâce au fait qu'il ne voulait plus grandir), reste dans ce petit corps durant toute sa vie. Et il reçoit un tambour auquel il attache beaucoup d'importance (au point de faire briser le verre rien qu'avec sa voix). Vous l'aurez compris ce film n'est pas un banal film sur fond nazisme de deuxième guerre mondiale, mais une critique d'Hitler et de la société (notamment grâce au nain de 53 ans). Le film est assez objectif, et il n'y a pas de méchant/gentil à proprement parler. La première heure est basée sur l'absurde (comme ce discours gâché par Oscar qui change le rythme de la parade), assez comique, avant de tomber dans une deuxième heure plus tragique et réaliste (mais pas aussi dramatique que le film de Polanski). Bref, un film atypique qui cache des critique derrière une histoire assez loufoque. Je trouve ceci génial. Bravo!
Entre l'histoire totalement surréaliste sur fond de nazisme et de consanguinité (voir de pédophilie, d'une certaine manière) et les images qui risquent de vous marquer la rétine jusqu’à la fin de votre vie (à commencer par les yeux exorbité de ce David Bennent, beaucoup plus flippant que les gamins livides des films d'horreurs japonais), le tambour est un film étrange et dérangeant. Mais cette curiosité cinématographique est tellement unique en son genre, que ne pas l'avoir vu fait de vous un idiot.
Un chef d'oeuvre tout simplement! Un film qui plonge réellement au coeur de l'Allemagne nazie au travers d'une population désemparée qui voit dans le nazisme une sortie de secours. Film qui décrit les moeurs de l'époque sans retenue. A voir absolument, mais ne laissez pas votre esprit critique de côté en le regardant.
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4,0
Publiée le 1 mai 2013
Oscar du meilleur film ètranger, cette gigantesque fresque de Volker Schlöndorff a donnè au cinèma allemand ses lettres de noblesse internationales, tout en mettant en èvidence que le seul genre dont ce cinèma laisserait un souvenir durable, c'ètait le film historique, tout spècialement quand il prenait à bras le corps, de manière critique, la question de l'hèritage du passè nazi dans la pèriode d'après-guerre! Et pourtant qui pourra s'empêcher de penser que derrière ces ironies et ces contingences, il y a plus qu'un malheureux concours de circonstances ou une simple dèveine ? De solides raisons qui expliquent que "Le tambour" soit devenu un film si important et ce n'est pas un hasard que le rèsultat final soit une oeuvre de bout en bout schlöndorffienne dont la virtuositè de la mise en scène explose de mille feux, tels les cris du jeune Oskar qui font èclater les vitres et les verres! En enfant qui refuse de grandir, David Bennent a marquè durablement les mèmoires tant sa prestation est hallucinante, apportant à cet ètrange acteur une gloire qui allait se rèvèler très èphèmère! Palme d'or du Festival de Cannes 1979 (ex-aequo avec "Apocalypse Now"), cette èblouissante adaptation du roman à succès de Günter Grass restera quoi qu’on en dise l'une des oeuvres essentielles du cinèma allemand...
un film qui fait froid dans le dos à déconseiller aux âmes sensibles. Plongé dans une atmosphère sombre, les iamges vous resteront quelques jours. PLV : dépaysement garanti.
Un drame un peu trop léger pour en faire une oeuvre mémorable. Les bonnes idées sont là pourtant mais pas l'émotion. De plus, le jeune David Bennent joue vraiment comme un pied. Assez moyen tout ça...
Qualifier "Le Tambour" de chef-d'oeuvre ne serait qu'un triste euphémisme. Imprégné d'éléments surréalistes, le film Volker Schlöndorff nous transporte dans un monde, son monde de cinéma pour le plus grand bonheur des spectateurs les plus avertis. En effet, au delà de l'aspect bouleversant et émouvant , le film peut parfois se révéler troublant, voir même choquant. Mais la maîtrise du scénario (lui aussi signé Volker Schlöndorff) est telle que le spectateur n'est pas dérangé, et sort différent après avoir vu l'une des oeuvre les plus singulière du cinéma, et l'un des plus beau film jamais filmé. L'interprétation exceptionnelle et bouleversante du jeune David Bennent est à souligner.
Palme d'or 1979 et Oscar du meilleur film en langue étrangère 1980, le Tambour est une fantastique adaptation du roman de Günter Grass, du moins de sa première grande partie. Le film est long (2h42 dans sa version longue), et pourtant on n'en perd (presque) pas une miette. Oskar, enfant qui ne voulait pas grandir, décide qu'il en sera ainsi, et ne grandit alors plus ; c'est un enfant qui allie innocence et perversité, tant et si bien qu'on ne sait que penser. Certaines scènes sont épatantes, comme la toute première, avec les jupons de la grand-mère, ou encore celle où Oskar, grâce à l'éternel tambour qui l'accompagne toujours, entraîne la foule assistant à un rassemblement nazi à danser le beau Danuble bleu. David Bennent est grandiose, et mène le spectateur de surprises en surprises, traversant une vingtaine d'années allemandes avec déférence ou indifférence, côtoyant le grotesque et le (sur)réalisme de détails (im)probables. Le Tambour est tout simplement une fresque démentielle : abasourdissante et assourdissante.
Glauque, à vomir. J'ai détesté chaque seconde de ce film. Je ne dois pas être assez "intellectuelle" pour comprendre son géniââl réalisateur, mais tant pis. J'ai pourtant tenu à le voir jusqu'à la fin, pour être sûre de mon opinion. Et bien, c'est sûr, pour moi, c'est glauque et à vomir.
Ce film est juste affreux. Je suis partie avant la fin, car je ne pouvais plus tenir ce scénario qui ne tenait pas debout. Pire encore, ce film m'a donné mal à la tête et la nausée. Rien que le début, je voulais donner des claques à ce gamin, qui ne faisait que de hurler et de taper sur son horrible tambour. La relation entre la mère et son cousin est carrément malsaine et la relation entre la gamine de 16 ans, le gamin est son père est carrément glauque. Même si il grandit en âge, c'est absolument dérangeant de voir un gamin pervers et avide de sexe en train de copuler. Ce film est une véritable chiure, et n'est que le résultat d'une idée malsaine, perverse, glauque et lugubre. Regardez le tambour, et garder l'écho d'orgasmes allemands, de cris de gamin, et de bruit de tambour dans vos oreilles pour au moins 2 jours.
Quelle purge ce film, je pensais ne jamais arriver à la fin, je ne vois pas bien ce qu'il a de culte car pour moi aucune pensée intéressante n'en ressort, la montée du nazisme est juste un prétexte pour sortir quelques scènes choc et est simplement survolée pendant plus de deux heure. Le gamin est juste flippant avec son jeu stéréotypé et est surtout gonflant à brailler sans cesse en tapant sur cette saloperie de tambour, de plus bien qu'il grandisse en âge il reste amoral et pervers. Quelques idées intéressantes tout de même comme la parade qui se vautre lamentablement ou le rôle d'Aznavour mais ça reste dans l'ensemble de la masturbation intellectuelle et toutes ces images faussement artistique n'en font certainement pas une oeuvre majeure.
Un film qui dérange. A connaître car intéressant mais difficile de déterminer particulièrement ce qui est bien et ce qui est mauvais. Ce qui fait tout ce film est le regard d'enfant qui parcours le temps et qu'on observe avec lui. Pas de réelles surprises. C'est un film très linéaire qui peut paraître un petit peu long. Mais cette longueur renforce le cîté "fresque" de l'oeuvre.
Voir ce film maintenant, avec tant d'années de décalage, est une expérience vraiment intéressante. La situation en Europe a énormément changé, de même que l'état d'esprit des européens. Ce film de Schlöndorff est donc peut-être un peu daté, de même que le roman de Günther Grass. Pourtant, le charme agit encore très bien : la distribution, et surtout l'histoire farfelue de ce petit homme qui ne veut pas grandir, qui crie pour faire éclater le verre, tout cela constitue un ensemble cohérent, étrange et fascinant. A noter que certains passages demeurent assez abscons, et qu'il vaut mieux connaître le bouquin pour saisir ce qui se passe.
Un film étonnant donc, une palme d'or amplement méritée à Cannes, et puis une fable noire, plus très actuelle, mais qui vaut comme document historique sur l'état d'esprit de l'Europe à une certaine époque. De même qu'Oskar prend avec son tambour la mesure des événements, le spectateur peut voir dans ce film les vestiges d'une certaine façon de penser l'Europe et le cinéma.
Sans aucun doute l'une des oeuvres phares du nouveau cinéma allemand ayant connu un âge d'or dans les années 70. Dans ce film, Schlöndorff nous met en scène un jeune garçon du nom d'Oskar qui, déjà dégoûté des Hommes provoque lui-même une chute afin d'interrompre définitivement sa croissance et rester un enfant à vie. D'ailleurs, tout le monde ou presque a entendu parler de la spécificité de ce môme: dés qu'il crie, le verre, quel qu'il soit, se brise. Même s'il se base sur une idée absolument improbable, ce "Tambour" est une oeuvre vraiment forte qui n'est ni plus moins qu'une expression de d'aversion pour l'Homme. Bien sûr, il existe des interprétations annexes, mais celle-ci reste la principale. Incontournable pour qui est amateur de ce cinéma allemand aujourd'hui disparu. Mais incontournable également pour qui aime un minimum le cinéma.