Le Tambour
Note moyenne
3,6
1238 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Tambour ?

97 critiques spectateurs

5
25 critiques
4
22 critiques
3
22 critiques
2
15 critiques
1
6 critiques
0
7 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Roub E.
Roub E.

1 061 abonnés 5 081 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 1 mai 2020
Co palme d’or avec Apocalypse Now cela faisait des années que j’attendais de découvrir le Tambour. Quelle douche froide!! Je n’ai pas du tout accroché. Loin de la poésie dramatique que j’avais imaginé j’ai trouvé ce film déplaisant, laid, agaçant et même malsain. On est censé voir la montée du nazisme au travers des yeux d’un enfant qui refuse de grandir, autant le dire ce n’est pas du tout le cas, c’est vraiment traité en arrière plan et quasiment comme un événement lambda. J’ai trouvé le fameux enfant et son tambour absolument insupportables et il est toujours difficile d’accrocher à un film dont le premier rôle vous irrite à ce point. Je n’ai que peu goûté au ton du film également, par moment comédie distanciée, par moment plus naturaliste. Enfin c’est à peine croyable puisqu’il se déroule sur une période de quasiment vingt ans le film ne raconte pas grand chose, on a une succession de scènes qui m’ont parues décousues, seul l’arc autour du personnage de Charles Aznavour est lui très bien traité et sauve un peu le film pour moi.
Oblomov
Oblomov

2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 mars 2020
Le film aurait pu etre un chef d'oeuvre si il y avait un fil conducteur a se scénario... Les scènes s'enfile mais il n'y a pas vraiment d'histoire si ce n'est un jeune acteur de 4 ans jouant du tambour pendant tout le film.
Heuresement que la réalisation est parfaite avec un ryhtme, cadrage et reconstruction de l'allemagne des année 30 parfaite.
Des idée fabuleuse qui sont du surtout du au romancier... l'enfant qui refuse de grandir, les bris de verre quand le jeune garçon se met a crier. Cela reviens souvent. Acteur impeccable a commencé par le petit garçon...
Domage... il a manqué de peu pour avoir un chef d'oeuvre...
karpathakis y
karpathakis y

28 abonnés 633 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 février 2020
Le Tambour est l'un des films les plus mémorables de tous les temps, que vous l'aimiez ou non. Certaines scènes sont très extremes et je n'encourage pas les gens qui n'ont pas l'estomac pour des films forts à voir ça. Pour les autres cinéphiles, c'est l'un des plus grands films de tous les temps. Je me souviens qu'il y eut controverse dans la presse à propos du scénario. Car Oskar vieillit, mais ne change jamais de son apparence de tout-petit. Cette intrigue dérangea certain, surtout quand Oskar atteint la puberté et s'intéresse au sexe !
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

133 abonnés 2 040 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 25 février 2020
La jeunesse, depuis Les Désarrois de l’Élève Törless, n’a pas cessé d’être un thème de Schlöndorff. La guerre en est un autre inévitable quand on est allemand & qu’on traverse les générations : voilà sans doute pourquoi son personnage principal ne veut pas grandir.

Oskar, en effet & à l’instar de son acteur David Bennent (1m16 à 13 ans), a préféré rester dans le corps & l’esprit d’un enfant que de contempler la décroissance de son pays tiraillé de l’intérieur entre l’identité polonaise & allemande, déchiré en plus de part & d’autre sur les fronts.

Dans des décors qui ont le même pittoresque vibrant d’un passé ressuscité que ceux de Le Dictateur de Chaplin, les figurants n’en sont pas. Car même les foules de Schlöndorff vivent entières sous sa direction d’acteurs (apparemment sans limites à la fois de qualité & de portée) qui fait monter le casting sur la corde raide – & même instable – d’une interprétation exceptionnelle, juste & datée en même temps (même pour l’époque, je veux dire).

Sur son giron artistique, Bennent, acteur d’Oskar, semble avoir saisi mieux que quiconque ce que le réalisateur s’efforçait de faire, & par bien des points, c’est même lui qui nous l’explique, en parfait faux adulte… faux enfant… bon, je ne sais pas ce qu’il est mais il est magnifiquement factice, précoce, capricieux, immature, philosophe, voix off aussi & l’écho d’une ambiance qui obéit aux ruptures (presque des saignements) de chaque nouvelle scène, si bien que, entouré qu’il est par des professionnels géniaux en matière de lyrisme détaché de tout, on finit par oublier qu’Oskar / Bennent est un enfant.

Pourtant, faire du Schlöndorff signifie toujours aller trop loin : écœurer, déranger, placer le dégoût là où on ne l’attend pas (une scène de guerre ? non : une scène de pêche ; un crime ? non, une scène d’amour), se faire interdire un peu partout pendant longtemps pour des scènes pédopornographiques (qui ne le sont pas, mais il fallait bien mettre un mot dessus), ça fait partie de sa griffe & c’est ce qui ouvre chaque nouvelle scène sur une direction “extérieure”, qui n’appartient ni à l’image ni à la narration.

Par exemple, on passe parfois d’une scène à l’autre comme à travers un tableau, par des raccourcis dans le temps comme si Oskar en était maître (franchement, c’est possible aussi : un gamin avec un tel regard est forcément capable d’invoquer des démons) & des angles frustrants qui cachent toujours “ce qu’il y a derrière”, invitant à voir ce qu’il y a plus loin que l’image. Bien sûr, Maurice Jarre ne se retient pas non plus de glisser ses anachronismes sonores, ajoutant à ces années qui passent par paquets de trois ou quatre comme un patchwork de rêves à moitié achevés d’enfance & de guerre.

Finalement, ce n’est pas tant ce que Le Tambour montre qui choque, mais ce qu’il invite à croire, car on ne peut qu’y voir pire & se dire : “meh, ce film m’a dérangé” sans pour autant que certaines scènes clés (qui viennent immédiatement à l’esprit) suffisent à totalement justifier ce sentiment. On en réchappe, souvent, par cet extérieur que Schlöndorff semble appeler dans ses images comme un gourou sur un sommet himalayan.

Le surnaturel de cet enfant pour qui les années passent comme des jours & la guerre comme un souvenir, les souffrances qu’on sent venir de loin mais qui ne s’attardent jamais, toutes ces petites fins brusques – des graines de mort – qui rendent difficile de croire au début de quoi que ce soit, finissent par rendre le visionnage absorbant & ses conséquences inquiétantes. Le film ne se regarde pas : il se souffre, & si l’on en sort pas, c’est qu’Oskar continuera de grandir dans notre esprit de spectateur perturbé, & de le faire grandir avec lui.

→ https://septiemeartetdemi.com/
Vincenzo M.
Vincenzo M.

45 abonnés 271 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 février 2020
Film magnifique avec un enfant très attachant, un Aznavour attendrissant, et des acteurs (trices) marquants. on se laisse porter dans cet univers à la.flis loufoque et historique, cruel. Volker Schlöndorf le réalisateur, a su trouver en David Bennent, l'acteur idéal pour incarner ce destin hors-norme. A des années lumière de tout cabotinage, l'acteur (douze ans au moment du tournage, mais en paraissant beaucoup moins) insuffle à son personnage une présence incroyable et hallucinée.
Hotinhere
Hotinhere

613 abonnés 5 098 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 août 2019
La montée du nazisme et la guerre vues par les yeux d'un gamin qui refuse de grandir. Une fable métaphorique originale, visuellement très riche et inventive, mais inégale, avec bcp de longueurs. Palme d'or et oscar du meilleur film étranger.
tuco-ramirez
tuco-ramirez

141 abonnés 1 655 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 juillet 2018
Palme d’or ex aequo avec « Apocalypse Now » ; une seule Palme pour deux films très étranges. Le film de FF Coppola est une référence de cinéphile alors que la Palme fût négociée par son réalisateur en amont de Cannes comme condition sine qua non à sa participation. Le jury ne souhaitant pas se laisser dicter sa conduite lui colla un ex eaquo sur le podium qui lui restera moins dans les mémoires. A moins que : les images de ce nabot hystérique frappant à fond sur son tambour marque longtemps les esprits. Mais à part çà… on cherche longtemps le thème du film et le ou les messages sans jamais y parvenir. J’ai lu une chose intéressante à ce propos : « Métaphore de la situation particulière de la ville de Dantzig dans l’entre-deux-guerres, le film présente un personnage qui refuse de choisir entre deux géniteurs (l’un allemand et l’autre polonais), tout comme ce port hanséatique écartelé entre les deux nations. Oscar, à l’instar de la majorité du peuple allemand, refuse de grandir et d’affronter la réalité, préfèrant se réfugier dans un monde chimérique (celui de l’enfance pour le gamin et celui du Reich de mille ans pour les Germains). De même qu’Hitler entraîne une nation entière vers sa ruine, Oscar ne fait que provoquer des catastrophes amenant la mort de ses géniteurs. Le parallèle est encore plus évident lors de l’attaque de la poste de Dantzig le 1er septembre 1939, événement majeur qui enclencha les hostilités plus connues sous le nom de Seconde Guerre mondiale : Oscar se trouve à l’intérieur du bâtiment et provoque la mort de son père polonais, métaphore non voilée de l’intégration forcée de la Pologne dans le grand Reich allemand. Enfin, lorsque la guerre se termine, Oscar décide de grandir à nouveau, comme si la nation allemande avait enfin tiré la leçon de ses erreurs et pouvait ainsi renaître de ses cendres. »
C’est bien beau ce parallèle avec la Grande Histoire mais en visionnant le film dès lors qu’il se décentre d’Oskar et de sa vision précoce et acéré de son environnement et du monde qui l’entoure pour ce centrer sur la radiographie de l’entre deux guerres allemand, il est démonstratif et peu éloquent. Donc intéressant par moments. La thématique du mensonge familial porté de génération en génération comme pourrait l’annoncer la première scène et une réflexion sur les pathologies familiales auraient été plus passionnant ; mais ce n’est pas la thématique du roman éponyme de Günter Grass réputé inadaptable. Et ce film donne raison à cette vérité ? En grande partie. Dérangeant et subversif (les scènes de sexes, de bouffes, de suicide, de règlements de compte familiaux,…), pour l’époque çà a dû être un choc. Mais depuis Lars Von Trier a été plus loin et si on revient sur la radiographie allemande, Haneke est plus fin et roublard. Le graveleux et repousser les limites de l’in filmable jusqu’à une forme de nausée ne fait pas un film. Donc déçu dès le milieu du film malgré l’espoir d’être devant un grand film dès les trente premières minutes. Vacuité du propos où seule la méchanceté d’Oskar, personnage dégénéré reflet de son époque, fait quelque fois mouche.
tout-un-cinema.blogspot.fr
Nicolas L.
Nicolas L.

94 abonnés 1 792 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 février 2018
Chef d'oeuvre ! Vu pour la troisième ou la quatrième fois. Un film très psy qu'on a envie de décortiquer, d'analyser. Thèmes passionnants : l'enfance, le rejet du monde adulte, l'handicap et la montée du nazisme vu par les allemands (pour une fois !!). A voir et à revoir pour mieux comprendre...
Olivier213
Olivier213

6 abonnés 77 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 1 octobre 2017
Palme d'or ex-aequo avec Apocalypse Now ??? Quelle injure pour le film de Coppola... Quelle autre raison que la politique peut conduire ce navet insipide à obtenir la palme et l'oscar du meilleur film étranger ? C'est une grosse blague. Les scènes sont toutes plus absurdes les unes que les autres. Les personnages sont d'une médiocrité sans nom. Qu'on m'explique ce tour de magie...
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

116 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 août 2017
Adaptation fidèle et réussie du roman du Prix Nobel de littérature Günter Grass, Le Tambour nous fait suivre le parcours d'Oskar, garçon de trois ans qui a choisi de ne plus grandir, dans le Dantzig (Gdansk) de la première partie du XXème siècle. Le jeune protagoniste est ainsi le témoin privilégié des vicissitudes de l'Histoire dans cette période particulièrement trouble, et dans cette zone géographique particulièrement sensible, écartelée entre Allemagne et Pologne, mais aussi un observateur des mœurs décadentes d'adultes se laissant happer par les mouvements nationalistes et haineux de leurs patries respectives. Une mise en scène solide, qui parvient à retranscrire y compris les passages les plus oniriques du livre. À la fois drôle, grotesque et terrible. Palme d'or à Cannes en 1979, Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1980.
fabrice d.
fabrice d.

27 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 24 mai 2017
Célèbre film de Volker Schlöndorff, le réalisateur allemand, le Tambour a reçu la Palme d'Or en 1979 et à ce titre mérite qu'on s'y attarde quelques instants. C'est un film un peu étrange, un peu dérangeant, qui ne nous parlera peut être pas beaucoup à nous Français qui ne connaissons que peu l'histoire de la ville de Dantzig, écartelée entre les 2 pays que sont l'Allemagne et la Pologne. Néanmoins on aura aucun problème à comprendre et à suivre tout au long du film la montée du nazisme dans cette partie de l'Europe. Et c'est un peu le fil rouge de ce film.
Pourtant c'est l'histoire de ce petit garçon qui ne veut pas grandir qui donne à ce film, cette histoire, un parfum de conte. Le petit David Bennent y est pour beaucoup. Pour un premier film on ne peut être qu'admiratif tellement il a de présence devant la caméra. C'est idem lorsqu'on visionne Canicule tourné quelques années plus tard par Yves Boisset. On ne peut oublier cet acteur une fois qu'on l'a vu une fois.
Ce film nous plonge donc en Pologne du début du siècle jusqu'à après la 2nd guerre mondiale.
Pour moi c'est un conte, une fable, sur les Hommes et leur péchés et dépravations.
A voir
Philippe C
Philippe C

105 abonnés 1 082 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 mai 2017
Le monde des adultes refusé par une enfant. Ce monde c'est celui de la montée du nazisme dans la région de Dantzig, celui de la haine de l'autre : le juif, le polonais, le différnt. C'est aussi celui de la famille : une mère aimante mais infidèle, un père qui n'en est pas un. L'enfant refuse de grandir. il crie sa colère à travers son tambour ou en poussant des cris perçants qui brise les verres. il trouvera sa voie et l'amour chez les lilliputiens...
Ce film est un film fort, original et très bien interprèté.
trjtjtjrtsqjr
trjtjtjrtsqjr

8 abonnés 93 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 7 juin 2017
Qu’est-ce qu’il faut au minimum pour faire un film ? Une histoire !
Ce film n’en a pas (je vous mets au défi de de le raconter

C’est juste une suite de scénettes malsaines.
Très malsaines.
Des vagins qui s’agitent devant un enfant, une bête dépecée dans des litres de sang, un petit idiot aux yeux de fou qui gueule en jouant du tambour (une envie folle de le tuer a coup de pelle sale) , des nazis qui dansent la valse entre eux ( ?!?), des viols...
Un enfant qui fait un cuni ce n’est pas grave puisque c’est de l’art.
Placer des mots comme "onirique", "contingence" ou "fulgurance" rend le film artistique et non pervers selon certains.
Eselce
Eselce

1 472 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 mai 2017
L'histoire d'un jeune garçon qui ne veut pas se séparer de son tambour, découvre qu'il a le pouvoir de briser des objets de verre avec son cri aigu qu'il utilise lorsqu'il est contrarié et suite à un accident volontaire, son corps reste figé dans ses trois ans, il ne grandit pas. Le gamin joue très bien, mais je m'attendais à plus de scène amusante et un contexte historique mieux exploité. On ne ressent pas beaucoup l'oppression du régime nazi malgré les uniformes et la présence dans les rues de nombreuses fanfares et musiciens.
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

216 abonnés 2 555 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 avril 2017
Le Tambour est un film très intrigant, assez original de la part de Volker Schlöndorff.
L'histoire, signée Günter Grass est très originale et on reste accroché au personnage principal très sympathique.
Certaines scènes sont dérangeantes mais c'est justement ce qui fait que le film est atypique.
Le contexte géopolitique est décrit avec un regard différent sans pour autant enlever de sa justesse.
Le jeune David Bennent joue de manière assez naturelle un rôle tout de même très complexe pour une comédien enfant. À noter également Charles Aznavour dans un rôle secondaire.
Malgré quelques longueurs, un film intéressant.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse