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    Le Tambour
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    96 critiques spectateurs

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    Jean Baptiste D
    Jean Baptiste D

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    Je ne veux plus voir ma critique. Voilà tout. ............
    angelnight03
    angelnight03

    4 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2009
    Voici un film bougrement original! Le petit Oskar est absolument kawaii!! L'histoire est agréable à regarder et tout à fait imprévisible! Les aventures du petit Oscar et son tambour nous livrent un film au ton insolite, drole et sans tabous. Voici donc une belle découverte =)
    Timon Houvrard
    Timon Houvrard

    41 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Ce film n’a pas été un moment de plaisir et je suis allé au bout difficilement.
    Je ne sais même pas si ce personnage atypique du petit enfant qui ne veut pas grandir est un point positif : c’est ce qui donne une accroche originale et en même temps, ça l’empêche d’agir sur son environnement...
    on se retrouve avec cet enfant perpétuel balloté dans un monde d’adulte en guerre.
    Je ne comprends pas les critiques 5 étoiles. Peut être qu’il faut remettre le film dans son contexte de 1979.
    Je ne conseille pas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 décembre 2007
    Des points forts incontestables : intelligent, original, émouvant, des acteurs formidables (Aznavour !!!), des métaphores extraordinaires et certaines phrases tout à fait époustoufflantes... Mais malheureusement certains éléments, surtout vers la fin du film, m'ont empêché de l'apprécier entièrement : la voix d'Oscar "s'éteind" à un moment donné alors que c'était vraiment un point fort du film, sa relation avec Maria n'apporte - selon moi - rien de positif, les galipettes de sa mère non plus et le réalisateur n'aurait pas dû faire porter l'uniforme nazi à Oscar... Selon moi cela retire de l'intérêt au film.

    Cela dit, je vous conseille de le voir, afin de vous en faire vous même une opinion. Je resterai, quant à moi, mitigée en lui concédant deux étoiles.
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Quel est l'enjeu de ce mix générique? Entre (anti) récit initiatique, registre picaresque, conte cruel, œuvre politique et opus symbolique, l'ambition réelle, la parole du romancier (à travers celle du réalisateur) étouffe! Malgré une certaine empreinte formelle ainsi qu'une interprétation hallucinée de David Bennent, difficile de savoir quel fil dérouler ou quelle voix écouter. Un ovni scénaristique dont les aspects malsains voire pervers auront trop dominé.
    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2007
    David Bennent superbe dans son rôle ; il sauve le film à lui tout seul, et à un âge. Lui tout seul mérite un oscar, un césar et un lion d’or. Un chef d’œuvre.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2024
    Dans la première partie on est surtout fasciné par le petit Oskar, son tambour, puis son cri briseur de verre, et sa volonté farouche de rester un enfant de trois ans. On est un peu gêné par ce gosse qui doit avoir trois ans mais qui en paraît plutôt 8-9 an joué par un acteur de 13 ans, finalement jamais on ne peut croire à un enfant de trois ans, on s'accroche à l'histoire en se disant que c'est plutôt un enfant de 8-9 ans ou un jeune ado qui fait plus jeune. On peut rester un peut perplexe encore par un personnage qui reste étonnamment sans émotion ou presque mais pas toujours à quelques instants près ce qui fait penser à un spectre de l'autisme. Par là même, Oskar veut rester un enfant de trois ans mais paradoxalement veut pourtant avoir une vie sexuelle épanouie. Le film oscille constamment entre le surréalisme voir l'incongruité des situations et la tragédie et l'horreur de la guerre de ses causes à ses conséquences mais pas que. On sent la volonté aussi de choquer plus ou moins gratuitement (les anguilles dans le plus, le sexe "en famille" dans le moins) ce qui rend sans doute un peu vaporeux tous les messages plus sérieux. Un film passionnant, intrigant, merveilleusement joué et filmé mais qui va aussi troubler pour ne pas dire perturber certains spectateurs.
    Site : Selenie.fr
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Un film sur la montée du nazisme vu au travers des yeux d'un enfant. Le procédé est original et le traitement vraiment soigné. C'est juste que l'enfant est un peu énervant avec son tambour mais il faut reconnaître que la reconstitution fait réfléchir avec ses nombreuses scènes significatives et éclairantes sur une progression insidieuse de ce courant dans les esprits et les comportements. Une scène est tout à fait marquante, celle où l'enfant va taper à contre-temps de façon cacophonique pour perturber les festivités et engendrer une joie au lieu d'une fascination aveuglante. La deuxième partie est beaucoup plus extravagante et cela devient un film très métaphorique qui s'étire dans tous les sens jusqu'à nous perdre. Il faut bien reconnaître que c'est un peu spécial surtout quand l'enfant a atteint son âge d'homme mais gardé sa taille d'enfant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    560 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2019
    La montée du nazisme et la guerre vues par les yeux d'un gamin qui refuse de grandir. Une fable métaphorique originale, visuellement très riche et inventive, mais inégale, avec bcp de longueurs. Palme d'or et oscar du meilleur film étranger.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    277 abonnés 2 882 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    Farce tragi-comique aux accents parfois surréalistes, le Tambour dénonce le monde des adultes et ses obsessions grotesques avec malice, jouant avec finesse de ses interprètes et multipliant les scènes chocs, parfois jusqu'à l'excès et la nausée, au fil d'un scénario en montagnes russes qui parvient à maintenir le spectateur en éveil jusqu'au bout. L'effroi et le rire alternent tout au long du film, à peine interrompus par quelques moments de tendresse bien rares mais qui font respirer l'ensemble. Une œuvre curieuse et surprenante.
    VOSTTL
    VOSTTL

    97 abonnés 1 944 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2020
    Oscar n’est pas seulement le regard d’un enfant au milieu des adultes, c’est aussi un enfant qui rythme au son de son tambour l’histoire du nazisme, de sa montée avec le refus de grandir, à sa déchéance avec son envie de grandir. David Bennent ne devait sans doute pas maîtriser la grande Histoire pas plus que la petite histoire dirigée par Volker Schlöndorff. Seulement si David Bennent impose à l’écran, il le doit non seulement à son talent précoce et incroyable mais à la direction d’acteur du réalisateur. Il faut aussi avoir des parents ouverts dotés d’un esprit artistique pur comme un diamant pour accepter voir leur fils jouer dans des situations que l'on qualifierait aujourd’hui de tendancieuses. Etait-ce l’époque qui voulait ça ? Est-ce les années 70 ? Cette liberté de ton sans penser à mal ? N’y voyait-on pas un Clint Eastwood embrasser sur la bouche la petite Amy dans « Les proies » ? Patrick Dewaere ne finissait-il pas par céder aux avances de sa belle-fille dans « Beau-Père » ? Pourquoi s’en offusquer aujourd’hui ? Aujourd'hui, serait-on aussi audacieux sans risquer d’être jeté dans la fosse de la bien pensance ? Dans la dictature du politiquement correct ? Pourquoi toujours ramener à aujourd’hui ? Pourquoi ne jamais tenir compte du contexte ? Un peu d’immoralité ça fait du bien. J’apprécie être bousculé, j’apprécie être provoqué quand l’immoralité s’inscrit dans un récit cohérent, quand elle n’est pas gratuite. « Le tambour » est une oeuvre audacieuse, porté par un jeune acteur remarquable : David Bennent. Il est pratiquement à tous les plans. Comme je l’ai souvent écrit, rien ne me choque dans l’Art. Rien ne m’a choqué dans ce « Tambour ». Je l’avais vu à sa sortie et me rappelle avoir été en effet quelque peu dérangé. Ce dont je me rappelle, j’étais incapable de me prononcer. « Le tambour » est de ces oeuvres qui permettent de développer l’esprit critique, d’emprunter la voie de la tolérance. Quant aux scènes que d’aucuns qualifient de « pédosexuelles » elles ne sont aucunement scandaleuses. Dérangeantes, je peux le comprendre. Il ne faut pas oublier que le personnage Oscar grandit intérieurement, il est mature, malgré son apparence d’enfant. Ceux à qui ça gênent sont ceux qui confondent réalité et fiction. Sous couvert d’un film, les défenseurs de la morale voient un acteur, victime innocente de la perversion des adultes : acteurs et metteur en scène. RIEN DE TOUT CELA. « Le tambour » est une oeuvre cinématographique majeure avec un soupçon de burlesque, d’érotisme et d’horreur. Comme cette phrase tout aussi malaisante : « Il était une fois un peuple crédule qui croyait au Père Noël. Mais en réalité, le Père Noël était le préposé au gaz. » A voir en V.O si possible.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2020
    Film magnifique avec un enfant très attachant, un Aznavour attendrissant, et des acteurs (trices) marquants. on se laisse porter dans cet univers à la.flis loufoque et historique, cruel. Volker Schlöndorf le réalisateur, a su trouver en David Bennent, l'acteur idéal pour incarner ce destin hors-norme. A des années lumière de tout cabotinage, l'acteur (douze ans au moment du tournage, mais en paraissant beaucoup moins) insuffle à son personnage une présence incroyable et hallucinée.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2020
    La jeunesse, depuis Les Désarrois de l’Élève Törless, n’a pas cessé d’être un thème de Schlöndorff. La guerre en est un autre inévitable quand on est allemand & qu’on traverse les générations : voilà sans doute pourquoi son personnage principal ne veut pas grandir.

    Oskar, en effet & à l’instar de son acteur David Bennent (1m16 à 13 ans), a préféré rester dans le corps & l’esprit d’un enfant que de contempler la décroissance de son pays tiraillé de l’intérieur entre l’identité polonaise & allemande, déchiré en plus de part & d’autre sur les fronts.

    Dans des décors qui ont le même pittoresque vibrant d’un passé ressuscité que ceux de Le Dictateur de Chaplin, les figurants n’en sont pas. Car même les foules de Schlöndorff vivent entières sous sa direction d’acteurs (apparemment sans limites à la fois de qualité & de portée) qui fait monter le casting sur la corde raide – & même instable – d’une interprétation exceptionnelle, juste & datée en même temps (même pour l’époque, je veux dire).

    Sur son giron artistique, Bennent, acteur d’Oskar, semble avoir saisi mieux que quiconque ce que le réalisateur s’efforçait de faire, & par bien des points, c’est même lui qui nous l’explique, en parfait faux adulte… faux enfant… bon, je ne sais pas ce qu’il est mais il est magnifiquement factice, précoce, capricieux, immature, philosophe, voix off aussi & l’écho d’une ambiance qui obéit aux ruptures (presque des saignements) de chaque nouvelle scène, si bien que, entouré qu’il est par des professionnels géniaux en matière de lyrisme détaché de tout, on finit par oublier qu’Oskar / Bennent est un enfant.

    Pourtant, faire du Schlöndorff signifie toujours aller trop loin : écœurer, déranger, placer le dégoût là où on ne l’attend pas (une scène de guerre ? non : une scène de pêche ; un crime ? non, une scène d’amour), se faire interdire un peu partout pendant longtemps pour des scènes pédopornographiques (qui ne le sont pas, mais il fallait bien mettre un mot dessus), ça fait partie de sa griffe & c’est ce qui ouvre chaque nouvelle scène sur une direction “extérieure”, qui n’appartient ni à l’image ni à la narration.

    Par exemple, on passe parfois d’une scène à l’autre comme à travers un tableau, par des raccourcis dans le temps comme si Oskar en était maître (franchement, c’est possible aussi : un gamin avec un tel regard est forcément capable d’invoquer des démons) & des angles frustrants qui cachent toujours “ce qu’il y a derrière”, invitant à voir ce qu’il y a plus loin que l’image. Bien sûr, Maurice Jarre ne se retient pas non plus de glisser ses anachronismes sonores, ajoutant à ces années qui passent par paquets de trois ou quatre comme un patchwork de rêves à moitié achevés d’enfance & de guerre.

    Finalement, ce n’est pas tant ce que Le Tambour montre qui choque, mais ce qu’il invite à croire, car on ne peut qu’y voir pire & se dire : “meh, ce film m’a dérangé” sans pour autant que certaines scènes clés (qui viennent immédiatement à l’esprit) suffisent à totalement justifier ce sentiment. On en réchappe, souvent, par cet extérieur que Schlöndorff semble appeler dans ses images comme un gourou sur un sommet himalayan.

    Le surnaturel de cet enfant pour qui les années passent comme des jours & la guerre comme un souvenir, les souffrances qu’on sent venir de loin mais qui ne s’attardent jamais, toutes ces petites fins brusques – des graines de mort – qui rendent difficile de croire au début de quoi que ce soit, finissent par rendre le visionnage absorbant & ses conséquences inquiétantes. Le film ne se regarde pas : il se souffre, & si l’on en sort pas, c’est qu’Oskar continuera de grandir dans notre esprit de spectateur perturbé, & de le faire grandir avec lui.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    88 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2018
    Chef d'oeuvre ! Vu pour la troisième ou la quatrième fois. Un film très psy qu'on a envie de décortiquer, d'analyser. Thèmes passionnants : l'enfance, le rejet du monde adulte, l'handicap et la montée du nazisme vu par les allemands (pour une fois !!). A voir et à revoir pour mieux comprendre...
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2022
    Cette adaptation d’un livre réputé inadaptable (que je n’ai pas lu) constitue un projet très ambitieux. Une ambition confirmée par l’ampleur et la durée du film, son esthétique, sa recherche d’originalité, son étalement sur une longue période, cruciale et douloureuse, de l’histoire de l’Allemagne. Les évènements sont vus à travers les yeux d’un garçon (qui est d’ailleurs le narrateur) aux caractéristiques hautement symboliques : il a décidé de cesser de grandir, pour ne pas appartenir au monde des adultes, si décevants par leurs comportements individuels et collectifs, il est capable par des cris de briser tous types de verres, expression de sa révolte contre ce monde, et tape frénétiquement sur son tambour, comme pour le réveiller. Le film est foisonnant, alternant des scènes dramatiques, délirantes, baroques, provoquantes, presque toujours inventives, parfois magiques comme la première rencontre avec le Lilliputien. Il lui manque un peu de fluidité, pour, au-delà d’une succession de scènes, constituer une grande œuvre. Il en résulte un film important et marquant, qu’aurait magnifié un peu de génie.
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