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THE-CHECKER
111 abonnés
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0,5
Publiée le 30 septembre 2014
L'avantage avec la branlette intellectuelle pseudo avant-gardiste, dont l'intérêt tout relatif ne réside que dans la transgression des codes de son époque, est qu'on peut lui cracher dessus sans scrupules 35 ans après sans se faire dénigrer par les tartuffes du 7ème art prompts à crier au génie dès qu'un imposteur film un gamin plus petit que la moyenne taper comme un aliéné sur un tambour en hurlant pour rien!
Un film de taré pour tarés, faussement iconoclaste aux scènes de derches parfaitement dispensables!
Un drame un peu trop léger pour en faire une oeuvre mémorable. Les bonnes idées sont là pourtant mais pas l'émotion. De plus, le jeune David Bennent joue vraiment comme un pied. Assez moyen tout ça...
un film qui fait froid dans le dos à déconseiller aux âmes sensibles. Plongé dans une atmosphère sombre, les iamges vous resteront quelques jours. PLV : dépaysement garanti.
Un film présenté comme une pièce majeure du cinéma. Finalement, une histoire intéressante mais le film lui a du mal à passionner. Certes, plusieurs scènes du film sont plutôt marquantes mais j'ai vraiment eu du mal à entrer dans l'histoire et à me prendre de sympathie pour les personnages.
Un chef d'oeuvre tout simplement! Un film qui plonge réellement au coeur de l'Allemagne nazie au travers d'une population désemparée qui voit dans le nazisme une sortie de secours. Film qui décrit les moeurs de l'époque sans retenue. A voir absolument, mais ne laissez pas votre esprit critique de côté en le regardant.
Qu’est-ce qu’il faut au minimum pour faire un film ? Une histoire ! Ce film n’en a pas (je vous mets au défi de de le raconter
C’est juste une suite de scénettes malsaines. Très malsaines. Des vagins qui s’agitent devant un enfant, une bête dépecée dans des litres de sang, un petit idiot aux yeux de fou qui gueule en jouant du tambour (une envie folle de le tuer a coup de pelle sale) , des nazis qui dansent la valse entre eux ( ?!?), des viols... Un enfant qui fait un cuni ce n’est pas grave puisque c’est de l’art. Placer des mots comme "onirique", "contingence" ou "fulgurance" rend le film artistique et non pervers selon certains.
Voir ce film maintenant, avec tant d'années de décalage, est une expérience vraiment intéressante. La situation en Europe a énormément changé, de même que l'état d'esprit des européens. Ce film de Schlöndorff est donc peut-être un peu daté, de même que le roman de Günther Grass. Pourtant, le charme agit encore très bien : la distribution, et surtout l'histoire farfelue de ce petit homme qui ne veut pas grandir, qui crie pour faire éclater le verre, tout cela constitue un ensemble cohérent, étrange et fascinant. A noter que certains passages demeurent assez abscons, et qu'il vaut mieux connaître le bouquin pour saisir ce qui se passe.
Un film étonnant donc, une palme d'or amplement méritée à Cannes, et puis une fable noire, plus très actuelle, mais qui vaut comme document historique sur l'état d'esprit de l'Europe à une certaine époque. De même qu'Oskar prend avec son tambour la mesure des événements, le spectateur peut voir dans ce film les vestiges d'une certaine façon de penser l'Europe et le cinéma.
Palme d’or ex aequo avec « Apocalypse Now » ; une seule Palme pour deux films très étranges. Le film de FF Coppola est une référence de cinéphile alors que la Palme fût négociée par son réalisateur en amont de Cannes comme condition sine qua non à sa participation. Le jury ne souhaitant pas se laisser dicter sa conduite lui colla un ex eaquo sur le podium qui lui restera moins dans les mémoires. A moins que : les images de ce nabot hystérique frappant à fond sur son tambour marque longtemps les esprits. Mais à part çà… on cherche longtemps le thème du film et le ou les messages sans jamais y parvenir. J’ai lu une chose intéressante à ce propos : « Métaphore de la situation particulière de la ville de Dantzig dans l’entre-deux-guerres, le film présente un personnage qui refuse de choisir entre deux géniteurs (l’un allemand et l’autre polonais), tout comme ce port hanséatique écartelé entre les deux nations. Oscar, à l’instar de la majorité du peuple allemand, refuse de grandir et d’affronter la réalité, préfèrant se réfugier dans un monde chimérique (celui de l’enfance pour le gamin et celui du Reich de mille ans pour les Germains). De même qu’Hitler entraîne une nation entière vers sa ruine, Oscar ne fait que provoquer des catastrophes amenant la mort de ses géniteurs. Le parallèle est encore plus évident lors de l’attaque de la poste de Dantzig le 1er septembre 1939, événement majeur qui enclencha les hostilités plus connues sous le nom de Seconde Guerre mondiale : Oscar se trouve à l’intérieur du bâtiment et provoque la mort de son père polonais, métaphore non voilée de l’intégration forcée de la Pologne dans le grand Reich allemand. Enfin, lorsque la guerre se termine, Oscar décide de grandir à nouveau, comme si la nation allemande avait enfin tiré la leçon de ses erreurs et pouvait ainsi renaître de ses cendres. » C’est bien beau ce parallèle avec la Grande Histoire mais en visionnant le film dès lors qu’il se décentre d’Oskar et de sa vision précoce et acéré de son environnement et du monde qui l’entoure pour ce centrer sur la radiographie de l’entre deux guerres allemand, il est démonstratif et peu éloquent. Donc intéressant par moments. La thématique du mensonge familial porté de génération en génération comme pourrait l’annoncer la première scène et une réflexion sur les pathologies familiales auraient été plus passionnant ; mais ce n’est pas la thématique du roman éponyme de Günter Grass réputé inadaptable. Et ce film donne raison à cette vérité ? En grande partie. Dérangeant et subversif (les scènes de sexes, de bouffes, de suicide, de règlements de compte familiaux,…), pour l’époque çà a dû être un choc. Mais depuis Lars Von Trier a été plus loin et si on revient sur la radiographie allemande, Haneke est plus fin et roublard. Le graveleux et repousser les limites de l’in filmable jusqu’à une forme de nausée ne fait pas un film. Donc déçu dès le milieu du film malgré l’espoir d’être devant un grand film dès les trente premières minutes. Vacuité du propos où seule la méchanceté d’Oskar, personnage dégénéré reflet de son époque, fait quelque fois mouche. tout-un-cinema.blogspot.fr
Magnifique film complétement hors normes tellement il est décalé dans le récit et sa mise en scéne. L'acteur est époustoufflant et l'histoire extraordinaire d'originalité. A voir absolument car il y a un sacré mélange de sentiments et d'émotions qui vous assaillent lors de l'évolution de ce récit tout simplement merveilleux.
Enfin revu, la version complète de cette saga atypique, autour des populations kachoubes d'Europe de l'est. Le héros s'arrête de grandir tout comme les nationalismes du XXème ravagent notre continent. Oscar a beau crier, seuls les verres en cristal se brisent mais personne n'entend sa souffrance de cet enfant qui tente de battre le rappel des adultes pour revenir à la raison. Le tambour est un long film de conviction personnelle, un cri du coeur, d'une force profonde, sorti symboliquement la même année que Apocalypse Now. Autre temps, autre guerre, même absurdité. Schlondorff a mis beaucoup de lui-même pour magnifier le bouquin de Gunther Grass. TV2 vo - juin 2019
En présence du metteur en scène: pas gaté car sa version originale rallongée est affreusement coupée par le Pathé Vaise. A été au lycée avec Tavernier. Ne comprend pas comment les européens ont pu se faire la guerre. Marathonien à 70 ans ! Film unique. Dérangeant. Ambiguïté des hommes et des territoires qui basculent d’un camp à l’autre au hasard des guerres. Ça se passe à Dantzig sous le contrôle de la SDN après la première guerre mondiale. A revoir dans sa totalité FESTIVAL LUMIERE 2010
Un film très impressionnant. Une histoire puissante. La réalisation de Wolker Sclöndorff est prodigieuse et il signe là son meilleur film. Le parcours de cet enfant qui refuse de grandir et qui traverse l'histoire de son pays, l'Allemagne nazie, avec pour seule passion son tambour et le rejet du monde des adultes, reste longtemps gravé dans la tête. David Bennent n'a que 12 ans quand il incarne Oscar, mais il nous offre une prestation époustouflante, inoubliable. Il ne tournera ensuite plus que deux films : Canicule et Legend. Le reste du casting, où l'on retrouve notamment les français Charles Aznavour et Andrea Ferreol, est également très convaincant. Un chef d'oeuvre, bouleversant.
Un film vraiment particulier, dérangeant, sorte de 400 coups visage sombre. Ici le fond est vraiment intéressant : un jeune garçon, dégouté du monde adulte qui n'est que mensonge, peurs, horreurs et refoulements, décide de rester dans l'enfance. On traverse ainsi par le regard de l'enfant toutes les horreurs de l'humanité : nazisme, violences sexuelles, tromperies... Des scènes sont réellement choquante, si bien que je ne pense pas que le film aurait pû être réalisé aujourd'hui, comme la scène ou le jeune gamin à une relation sexuelle avec une adulte. Le film pose un réel questionnement, la réalisation est de qualité, c'est un film dont on sort l'esprit troublé, donc c'est réussi.
Une oeuvre incroyable et fascinante, portrait baroque et emprunt d'une certaine poésie d'un enfant hors du commun incarné par le tout jeune David Bennent, ahurissant de maturité, doublé d'un bel hommage aux freaks.
Un enfant qui refuse de grandir face à l'horreur de la guerre, c'est l'idée originale du Tambour (qui est l'adaptation d'un roman). Les acteurs sont tous remarquables à commencer par l'enfant mais le film est assez long et le rythme devient lent. J'ai mis longtemps avant d'avoir enfin la possibilité de le voir et maintenant c'est un peu une déception mais je ne vous le déconseille pas. Le réalisateur voulant faire dans l'original ne crée que des scènes qui deviennent ridicules dans l'abus d'absurde.
Chef d'oeuvre. Cette plongée en apnée est une véritable descente aux enfers dans la confrontation d'une jeunesse à la montée du nazisme, la grande maladie du vingtième siècle. On ne peut qu'être émeut par cette histoire réalisme qui nous prend aux tripes. En effet, très peu de réalisateurs auront euent le culot de montrer visuellement une relation d'amour entre mineurs, de décrire la vision du nazisme à travers les yeux d'un enfant et de réaliser une telle densité narrative d'une richesse exceptionnelle. On a rarement vu ça au cinéma et ne pas le voir serait rater un grand moment de cinéma. Bouleversant.