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Incertitudes
204 abonnés
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3,0
Publiée le 19 août 2018
Luis Llosa aime la jungle. Après Sniper en 1993, il y retourne quatre ans plus tard pour un film de monstres, un film sur les serpents. Un anaconda plus précisément. Et mine de rien, Llosa ne se refuse rien. Un tournage dans la moiteur d'une forêt brésilienne et une distribution aux petits oignons : Eric Stoltz, le rappeur Ice Cube, Owen Wilson, Danny Trejo, Jennifer Lopez et Jon Voight. Un Jon Voight à la grimace haineuse suscitant plus l'hilarité que la peur et que je soupçonne de s'être beaucoup amusé en chasseur de reptiles prêt à tout pour ramener un serpent géant au bercail. Encore faut-il parvenir à le capturer...On commence avec une mise en bouche : guêpes, phacochère, singe. L'anaconda n'interviendra qu'à la fin en boss final pour se régaler de ces aventuriers préférant allégrement se jeter à l'eau pour un oui ou pour un non plutôt que d'allier leurs forces (en fait, ils sont plus efficaces à deux qu'en groupe). Avec la magie des effets spéciaux, et leur âge aussi, chaque exécution entraîne un rire nerveux de la part du spectateur. Ne l'ayant pas vu à l'époque, peut-être qu'en se mettant en configuration "année 1997", ça faisait son petit effet. Je n'en sais rien. Vu sa pluie de nomination aux Razzie Awards, j'ai ma petite idée sur la question. Et si dans L'Expert, précédent film de Llosa, on voyait la plastique de Sharon Stone sous la douche, on ne verra rien de celle de J.Lo. Désolé.
Bienvenue dans la jungle amazonienne où la végétation luxuriante n'a pour but que de cacher les monstres qu'elle nourrit, monstres qui ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Anaconda, le prédateur a le mérite - on ne l'espérait plus - de s'écarter du schéma imposé depuis Les Dents de la mer pour proposer une réflexion sur le pouvoir que tire l'homme de la nature qu'il exploite avidement. L' anthropologue et son équipe sont confrontés à un braconnier fasciné par les serpents et par la gloire que les plus gros spécimens peuvent garantir, trouvent en somme un monstre bien plus inquiétant que l'anaconda qu'ils traquent délibérément ; pourtant, ils ne semblent guère plus professionnels que cet individu, superficiels et gorgés d'ethnocentrisme. Deux couples flirtent, un homme joue au golf. La découverte finale du peuple ne dure que quelques instants, laissant présager la même exploitation des hôtes venus au secours des naufragés comme ce fut le cas quelques jours auparavant lorsque Jon Voight appelait à l'aide. Le propos se double d'une mise en scène efficace quoique brutale dans la première partie ; la réalisation de Llosa consacre les prédateurs par des plans iconiques non sur-découpés rendant les scènes d'action lisibles. Les effets visuels sont d'une qualité incroyable : le serpent terrifie par son animation plus vraie que nature, rythmée par la belle composition musicale de Randy Edelman. Les acteurs livrent de bonnes prestations avec, en tête, le délicieusement horrible Jon Voight dont le clin d'œil final amuse autant qu'il glace d'effroi. Anaconda, le prédateur s'avère être un très bon film, honnête et trépidant, à l'atmosphère poisseuse et étouffante.
Qualitées et defaults BluRay: On pense que des les premières minutes la qualitée peut etre mauvaise vu l'anciennetée du film, et non. Malgrer sur certain plan on voit bien les pixels. Surtout l'anaconda qui est bien modéliser. Rare pour l'époque. La vf qui est terrible sauf pour J.Voight. Le sons est trop fort
L'anaconda, l'un des predateur ultime qui mérite d'avoir son film. Et ce film est idéal pour un soirée pop-corn. Car il se laisse regarder vu que le realisateur a décider de la jouer trop stricte. Trop theatrale, ce n'est pas derangant vu par moment il y a de la comédie. J'adore K.Wuhrer
Un bon divertissant aux effets spéciaux un peu vieillissant certes, mais globalement correct !! Le film étant assez court, on ne s'ennuie pas, c'est assez bien rythmées !! Niveau casting, je retiendrais juste Jon Voight , les autres sont pour la plupart moyens
L'affiche de 1997 annonçait déjà le navet : "il va vous couper le souffle" ; sérieusement, un truc pareil ça sent bon le film de série B des 90's, et on ne s'y trompe pas ! Pour votre plus grand (dé)plaisir, vous aurez droit à un cosplay de John Rambo, un noir forcément rebelle et rappeur, un blond californien forcément idiot, une nana qui sera forcément une chaudasse, etc. Avec un travail d'écriture de cette envergure, vous vous doutez bien que le jeu d'acteur sera au rendez-vous, le tout avec des personnages qui ne dépassent pas les 8 minutes (véridique) de temps à l'écran. En ce qui concerne la créature elle-même, c'est surtout la cohérence qui m'a effrayé : j'avais vu un documentaire qui disait qu'un serpent de 6m de long pouvait rester des semaines sans manger et bouger, afin de digérer ; heureusement qu'Hollywood est passé par-là pour m'expliquer que le bouzin peut dévorer trois personnages d'affilée. Et puis l'on baille devant la crédibilité de la créature, avec une CGI tout à fait catastrophique (on voit carrément le serpent flotter sur ce qui est censé être du sol). En résumé, le film pue la fainéantise et le raccourci cinématographique ; les dialogues sont clichés, les personnages transparents, et les scènes d'action vues et revues.
Souhaitant tourner un documentaire en pleine forêt amazonienne, une équipe se retrouve coincée aux prises avec un gros serpent, mal fait et peu effrayant. Principe basique, point de départ d’un film d’épouvante inefficace et guignolesque alors que l’environnement du récit aurait pu être redoutable.
Dans le genre du film avec des animaux tueurs celui-ci pourrait faire très bien office de cas d'école, puisqu'on y retrouve tout ce qu'il ne faut pas faire. Les personnages stéréotypés, le monstre totalement irréaliste et abusé, les effets spéciaux dégueulasses, le monstre qui ne s'arrête jamais d'avoir faim... la totale...
Mais en vrai ce qui nous intéresse c'est les références freudiennes au phallus, les faux raccords sur les filles qui portent ou ne portent pas de soutif sous leur t-shirt selon les plans et c'est un peu tout. Cependant ça reste très rigolo, franchement comme nanar ça vaut le coup d'oeil tellement ça se prend au sérieux alors qu'en réalité c'est tout pourri, l'absence d'idée de mise en scène, l'absence de crédibilité du film... On parle quand même de gens dans la jungle en chemise longue, avec une veste, qui ne transpirent jamais (sauf le méchant pas beau) et d'une jungle où on ne voit aucun moustique, d'une jungle où le plus gros prédateur est un Anaconda... génial quoi... Un anaconda insatiable, un anaconda géant, un anaconda qui vole carrément tellement il est rapide... la grande classe...
C'est le genre de film qui date totalement d'une autre époque et qui fait réellement pitié à voir et dont on peut se moquer sans aucune vergogne... et son se demande comment ce casting (mais sans doute n'était-il pas aussi connu à l'époque) a bien pu tourner là-dedans de bon cœur.
Un film d'aventure, plein d'action, de suspens et de rebondissements ! Les effets spéciaux sont réussis, l'intrigue est bien ficelée, les personnages intéressant et développés ! On ne s'ennuie pas une seconde! Bref,je conseille vivement ce film !
C'est le parfait nanar! Si vous avez la tête pleine de pensées, si vous êtes stressé ou simplement si vous voulez arrêter de réfléchir sur des thriller compliqués, arrêtez vous sur anaconda et riez de sa médiocrité!
Tout est au même niveau dans ce film - BAS! Mais moi ça me fait marrer! Surtout en se demandant "mais comment ont-ils pu assumer ce résultat". Après tout, tout n'est pas à jeter! La realisation reste agréable et regardable, sans jamais briller elle reste banale. Certains effets spéciaux sont affreux c'est clair comme les premières apparitions du serpent (ça transpire les pixels grossiers et mal intégré à la pellicule), mais se rattrape sur la dernière partie du film en proposant un serpent qui passe de "affreux" à "mouais pourquoi pas, je te pardonne" en arrivant à impressionner par sa taille - taille totalement incohérente pour 12 mètres maximum comme mentionné dans l'intro du film -.
- Ice Cube: Euh... Pourquoi pas mais. POURQUOI!
- Jennifer Lopez: Ça prestation ne se concentre que sur son apparence devant la caméra! Et on cerne direct le personnage narcissique et prétentieux dont elle a dû faire preuve sur le tournage. Elle est vide de tout jeu!
- Jon Voight: Ce type devait avoir un objet dans son sphincter sur le tournage, parce-que vu la tronche qu'il tire ça devait le gratter un peu la dessous! Il surjoue affreusement et ça me rend mal à l'aise pour lui parfois.
- Owen Wilson: Il est peut être le moins mauvais dans tout ça mais reste fade et absent (on s'en fout quoi).
On connaît la fin avant même d'avoir vu le début, l'électronique pour les effets spéciaux restaient à l'époque dans ses balbutiements. C'est trop prévisible et même pas intéressant à regarder.
Critique de "Anaconda". Il y a ce genre de film que t'aimes bien mais au fond tu sais que c'est du nanar à l'état pur. C'est le cas avec ce Anaconda, peut-être que je me suis un peu trop attaché à ce film quand j'étais plus jeune. Vu récemment, je peux dire qu'il ne fait absolument pas peur. Les acteurs sont mauvais: Jon Voight, Ice Cube, Jennifer Lopez ou encore Owen Wilson sont trop caricaturaux, les effets spéciaux (images de synthèse) sont de moindre qualité ce qui rend le serpent peut effrayant. Le scénario est pauvre et prévisible, on sait déjà qui va mourrir (et même dans l'ordre) alors dès ce moment le film, déjà insipide, perd en intérêt. 2/5
Un petit film d'aventure au scénario bien mince, peu crédible sur ce serpent géant tueur d'humain. Le meilleur atout du film est sa très belle brochette d'acteurs, qui nous donne envie, mais le film est trop light, trop petit budget . Tout a éte mis dans le casting, rien pour les scénaristes.