Grand habitué des comédies familiales grand public, on lui doit entre autres, plusieurs grandes comédies où l’on pouvait retrouver Jim Carrey dans Ace Ventura, détective chiens et chats (1995) & Bruce tout-puissant (2003), Eddie Murphy dans Le Professeur Foldingue (1996) et enfin, Robin Williams avec Docteur Patch (1999). Seule sa dernière comédie nous avait déçu, Evan tout-puissant (2007), où sans la présence de Carrey, l’humour n’y était plus.
Cette fois-ci, c’est toujours en la présence de Carrey, que l’on peut le retrouver avec Menteur, menteur (1997), l’histoire d’un père avocat qui passe plus de temps devant le juge à prendre la défense de ses clients, qu’avec sa famille. Un métier où il excelle puisqu’il ment à tout bout de champ, rien de tel pour remporter des procès par exemple. Mais son fils n’en peut plus, il ne vient jamais le voir, rate son anniversaire, lui ment tout le temps, alors un jour, il fait le souhait que son père ne mente plus pendant 24 heures. Mais que devient un avocat, habitué à mentir, lorsqu’il ne peut dire que la stricte vérité ?
Une heure trente de bourdes et de gaffes en tous genres, c’est le style de Jim Carrey, là il est dans son élément. Il peut enfin se lâcher, avec toutes ses mimiques et ses crises de délires. On rit, on en sourit, c’est gentillet, mais un brin lourdingue à la fin, car la bonne dose de mélodrame sur fond de crise familiale, ça va 5 minutes.
Sans oublier les phrases moralisatrices que l’on nous rabâche à tout bout de champ et le happy end obligatoire ! Menteur, menteur (1997) vaut le coup d’oeil, ne serait-ce que pour l’acteur principal, mais pour le reste, c’est assez plat.