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    Hunger
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    366 critiques spectateurs

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    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2009
    Un film sur lequel j'ai du mal à me positionner! Je suis d'un côté un peu estomqué par l'esthétisme bluffant des plans de Steve Mc Queen mais je suis à la fois ennuyé par la lenteur de certaines scènes qui ne méritent pas forcément d'être aussi longues(c.f la scène où l'on voit le balayeur faire tout le couloir jusqu'au bout!). Ce film ne ressemble à aucun autre que j'ai pu voir, c'est ça qui est le plus remarquable. Steve mc Queen pour son premier film montre un talent indéniable pour le cadrage. Une scène est absolument magnifique, celle où le gardien fume une cigarette sous un temps neigeux avec en fond un mur en briques blanches. J'ai du mal à m'exprimer sur ce passage mais il est unique. Un film à voir pour comprendre ce qu'on peut ressentir les prisonniers de l'IRA, jusqu'où ils sont allés pour obtenir leurs indépendances. Ce film est une bouffée d'air pour le cinéma, tout y est novateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 janvier 2009
    Certes Hunger a été bien filmé, on peut pas lui enlever ça, mais à quoi sert une caméra si c'est pour filmer des horreurs pareilles???
    Je m'attendais à un film engagé, je n'ai rien vu du tout de ce côté là. Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire des Hunger Striker je me demande si ils ont eu un quelconque intérêt à voir un film pareil...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2009
    Lorsqu’un plasticien comme Steve McQueen importe sa pratique dans le domaine du cinéma, il en résulte «Hunger» (Grande-Bretagne, 2008). Assimilable à un biopic sur Bobby Sands, résistant irlandais de l’IRA, le premier long-métrage de McQueen tend vers une visée bien plus ambitieuse. Cette ambition n’est pas esthétique, dans l’acceptation kantienne où elle n’entend pas créer du Beau. Cette ambition se trouve être fondamentalement politique. La politique au cinéma n’est pas une affaire de situations ou de sujets. Lorsque Ken Loach réalise «It’s a free world…», il ne fait pas du cinéma un langage politique mais uniquement un vecteur. Ironie du sort, il asservit le médium cinématographique à la volonté de sa pensée, comme un patron assujettit ses employés à son profit. McQueen, de son expérience de plasticien, sait que la matière de l’œuvre d’art est un objet à part entière dans la constitution d’une œuvre. Reste à s’assurer qu’«Hunger» soit bien une œuvre de cinéma, en en employant ses fonctions les plus essentielles, et non pas la transmission d’une vision plastique par un récit. La matérialité des humeurs (les excréments, la sueur, le sang, la chair, l’urine) au sein de l’espace et du temps du film transpose avec délicatesse et intelligence les instances de l’art plastique au cinéma. La maigreur des corps, l’extrémité des comportements et des révoltes, la force du tempo et du son au carrefour de l’effusion quasi-concrète des images véhiculent une idée politique. C’est parce qu’il emploie les moyens propres au cinéma, en y innervant son expérience de plasticien, que Steve McQueen réussit à toucher au 7ème art. L’art est l’un des derniers recoins de résistance et, comme l’écrit Dostoïevski, «L’art sauvera le monde». En faisant, avec une telle puissance mais aussi une si grande sûreté, du cinéma un art de force, McQueen ouvre son œuvre aux dimensions de l’infini. Il rejoint l’œuvre de Kubrick qui, dans les comportements humains discernait les horizons de l’éternel.
    jfharo
    jfharo

    54 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2009
    Le deuxième CHEF-D'OEUVRE de l'année dernière ,BRAVO et encore MERCI ;
    Premier film coup de maître !!!!!!!!!,avec de belles envolées dans toute cette noirceur .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2009
    Superbe, juste, émouvant. On y découvre la réalité des contestataires en milieu carcéral et l'atrocité de la politique de Tatcher... à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2009
    Un film poignant.
    Réalisateur à suivre!
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2009
    HUNGER ne fait pas partie de ces films qui laissent sur sa faim.
    Il faut reconnaître que le film est mené de bout en bout avec une grande intelligence, et que la mise en image et le travail des plans y son subtils et d'une esthétique ingénieuse.
    Quand on se dit qu'au final, il doit y avoir trente minutes de dialogues (dont le long entretien de Bobby Sands avec un prêtre, brillant)sur l'intégralité du film, on se rend compte à quel point la mise en scène est puissante, puisqu'on ne tend jamais à l'ennui.
    Les limites de l'humain et la force des idéaux sont deux thèmes essentiels du film qui y sont toujours abordés avec la plus grande des justesses.
    Malgré le fait que je comprenne que montrer l'horreur explicitement marque davantage que si celle-ci est implicite, on peut regretter la présence assez fréquente de scènes qui coupent littéralement l'appétit.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 janvier 2009
    Je suis fatalement partagé face à une entreprise de ce genre. Je trouve courageux et nécessaire d'aborder de tels évênements historiques, l'oeuvre qui en est tirée est pour le moins impressionante par sa dureté et c'est peut être le noeud du problème, j'ai éprouvé un réél malaise, le réalisateur jouant sans doute trop sur les images chocs et la performance.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2008
    Tout a été dit sur ce film important et marquant. C'est un veritable choc ou se disputent et s'opposent la maitrise du cadre et la violence des situations, le raffinment esthétique et la barbarie. C'est un OVNI, un film à la construction tres inhabituelle, ou le "bourreau" ouvre le bal, ou le "héros" n'intervient qu a la moitié du pacours, ou un plan séquence vient déranger le récit et le spectateur (seule réserve en ce qui me concerne ; trop explicatif, notamment les allusions à la passion du christ). Restent en mémoire le plan de mains rougies de sang, ces murs maculés d'excréments qui résonnent comme les grottes de LAscaux, ce regard du jeune CRS qui pleure, ce bain du condamné, toutes ces images qui se téléscopent, et vous choquent ou vous apaisent selon les moments et votre senibilité. Un film sur l'endurance, et aussi bien celle du spectateur. Vous voila prévenus .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2008
    LE film que je souhaitais voir depuis un petit moment. La lumière s'éteint, ça commence... Le début semble long... Pas de paroles, tout semble un peu flou. Puis peu à peu ça s'agite, toujours très peu de paroles. Il y a des prises de vue magnifique, certaines scènes sont vraiment très fortes. Pourtant, même si ce film est très bon, quelque chose est dérangeant. Lorsque quelqu'un choisit de faire un film "politique" il faut savoir faire la part du vrai et du faux. Or là il s'agit d'un sujet assez vague pour beaucoup je pense. Alors c'est très bien de faire un film qui veut montrer la souffrance de certains, mais encore faut-il bien expliquer au public de quoi on va traiter.
    J'ai donc trouver ce film très beau, très touchant, mais l'absence d'informations sur le sujet pose le problème du parti pris des réalisateurs. Au spectateur de faire la démarche de se renseigner davantage sans prendre tout au pied de la lettre.
    Fabrice G
    Fabrice G

    116 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2008
    Il y a des films qui marquent par leur beauté visuelle, d’autres par la densité de leur sujet… « Hunger » marque des points sur les deux tableaux. L’histoire, c’est celle de membres de l’IRA emprisonnés sous l’aire de la dame de fer dans l’Irlande du Nord de 1981 et qui, parce qu’ils refusent de porter la tenue réglementaire des détenus de droit commun, ont fait une grève de l’hygiène avant d’entamer une grève de la faim drastique. On suit ici l’une des figures emblématiques de ce mouvement : Bobby Sands. Caméra d’or au dernier festival de Cannes, « Hunger » est un bijou de mise en scène, chaque plan est magnifique, les plans séquences sont nombreux et souvent lents, permettant d’amplifier la peur et la détermination des personnages et les dialogues sont rares mais toujours indispensables. Mais le film est également ponctué par des petites scènes violemment intenses qui ne peuvent pas laisser indifférent. Le spectateur se laisse alors envahir par une émotion brute devant la violente beauté de certains passages. Le film de Steve McQueen nous prend aux tripes et nous laisse un goût amer dans la bouche. La prestation hallucinante de Michael Fassbinder dans le rôle de Sands est juste inoubliable et devrait lui ouvrir de nombreuses portes. « Hunger » est donc un grand film politique, une œuvre coup de poing qui marque mais qui doit se voir en connaissance de cause car certains passages sont quand même à la limite de l’insoutenable.
    Alexandre L.
    Alexandre L.

    16 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2009
    Un véritable coup de poing dans la gueule. Un moment glorieux de plus au palmares des rosbeef (et pas des moindres). Bien filmé, (extrêmement) bien joué et doté d'une atmosphère pesante plus que réussie. I...I...IRA ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 décembre 2008
    Bien, mais franchement "hard".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2008
    Ce film est une tragédie en trois actes, à la fois indépendants par leur sujet et reliés entre eux par la figure de Bobby Sands, combattant radical de l'IRA, et le parti pris du cinéaste d'analyser objectivement, presque froidement, les évènements qu'il relate. Le premier acte se rapporte à la "blanket and no-wash protest", lancée en 1976 dans les prisons d'Irlande du Nord. Nous partageons le quotidien de deux prisonniers, nus sous leur couverture pour ne pas porter l'uniforme des "droit commun" et vivant au milieu des restes de nourriture et de leurs propres excréments dont ils badigeonnent les murs de leur cellule. Leur vie est rythmée par les douches forcées et les révoltes réprimées avec une violence telle qu'elle soulève le coeur. Le second acte est un audacieux plan-séquence d'un bon quart d'heure, au cours duquel Bobby Sands (Michael Fassbender, qui joue là un rôle bien différent de celui d'Esmé dans "Angel"!)affronte le père Moran (Liam Cunningham)sur le sens de la grève de la faim, acte ultime de protestation pour l'un, suicide collectif pour l'autre. Le troisième acte enfin, suit avec une précision quasi médicale, la dégradation physique de Bobby en montrant les conséquences effroyables du manque de nourriture sur un corps humain.Le cinéaste nous présente les différentes facettes de ces évènements avec un détachement apparent, destiné à préserver notre liberté de jugement. Cependant l'émotion affleure d'elle-même à chaque image, en particulier devant ce jeune policier réfugié dans un coin pour pleurer, incapable de participer à la violence inhumaine déchaînée contre les prisonniers révoltés. Emouvants aussi les souvenirs de Bobby qui, au seuil de la mort, retourne vers l'enfant qu'il fut, s'entraînant dans les forêts irlandaises à la course de fond. Bien que nous assistions aussi à l'exécution d'un gardien de prison d'une balle dans la tête, difficile, après un tel film, de se souvenir que les "soldats" de l'IRA utilisèrent également la violence aveugle!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 décembre 2008
    Film sur le mouvement de contestation des membres de L'IRA incarcérés. Très bon film, une claque monumentale. Une camera très posée pour décrire un quotidient inhumain. Les acteurs, très bon, joue avec justesse sans trop en faire et dégage une force incroyable.
    Beaucoup de scènes sont dures, impressionantes mais également magnifiques.
    Un film qui ne laissera pas indiférent et qui merite d'être vu.
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