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Un visiteur
2,5
Publiée le 21 avril 2009
Ce film vaut surtout pour la mise en scène car il y a des images qui sont d'une brutalité mais celle est parfaitement bien montré. L'interprétation excellente de Michael Fassbaden est aussi a noté ( 300, Angel). Après le film explique assez peu de choses et c'est dommage car pour un film "politique" les explications auraient été bien car si comme moi on est pas super callé dans l'histoire de l'IRA on se sent un peu perdu.
Film choc! On n'en sort pas indemne. La mise en scène impeccable, le jeu des acteurs, la qualité des dialogues (très bon et long dialogue entre Bobby Sands et le prêtre!) font de ce film un moment de cinéma à ne pas manquer. Le film nous montre la réalité carcérale de cette période dans toute sa violence. Le film s'intéresse aux corps, aux violences qu'on s'inflige par désespoir, pour défendre une cause.
mis à part les scènes scathologiques, les scènes de révolte des prisonniers et les scènes de tortures mentales et/ou physiques infligéees à ces mêmes prisonniers que reste t'il de ce film ? pas grand chose...juste une scène réussi (la seule avec des vrais dialogues d'ailleurs) entre bobby sands et le prêtre. une scène de quinze minutes environ en un seul plan qui nous permet enfin d'avoir une vision plus large du combat mené par les activistes de l'IRA. mais cette scène ne permet pas de compenser le parti-pris un peu gênant du cinéaste envers l'IRA. mac queen défend l'IRA et cela gêne un peu... seul la photographie particulièment réussie et le jeu incroyable de Michael Fassbender sauve un peu le film....
Steve McQueen réalise un très grand premier film sur un sujet difficile. Certains plans sont superbes et Michael Fassbender est pour moi la révélation. Le clou du spectacle est une scène de dialogue de plus d'un quart d'heure filmée en plan fixe vraiment sublime et intense. Attention cependant, certaines scènes sont difficilement suportables...
Steve McQueen n'est pas revenu des morts, mais existe bel et bien sous la houlette d'un vidéaste qui réalise son premier long-métrage, "Hunger", avec comme sujet Bobby Sands et ses compatriotes prisonniers politiques irlandais appartenant à l'IRA accusés de terrorisme. On parle de sujet, car on est bien loin du biopic ou de la petite histoire dans la grande. Ici, McQueen filme les corps, ses réactions, sa dégradation, ses douleurs sous l'effet de la saleté, et d'une grève de ma faim. Sa caméra scrute, fouille, ne manque aucun détail, aucune ecchymose, et donne une certaine beauté à tout ce décharnement humain. Le pouvoir des images est bien plus fort, plus radical dans ce type de langage, et ici, bien plus fascinant.
Ce film se décompose en trois étapes, avant finalement, de se décomposer de lui-même. La première, vous vous demandez ce que vous avez fait pour qu'on vous impose un tel spectacle. Les moins amorphes comprennent qu'il n'y aura rien à tirer du film et quittent la salle. La deuxième, vous vous endormez pendant un long dialogue soporifique dans un parloir. Cette étape permet de tuer toute révolte, et seuls les plus vaillants possèdent encore quelques forces pour sortir. La troisième, pendant laquelle, vous ne pouvez plus que compter les minutes de détention qu'il vous reste avant de retrouver la liberté, en jurant, mais un peu tard, qu'on ne vous y prendra plus.
Parler de hunger n'est pas évident. Le film est poignant, vous prend à la gorge, vous plonge dans una atmosphère insoutenable, dont on ne pourra sortir que par la mort, représentée par Bobby Sands, personnage emblematique dont la force de caractère sera plus forte que le silence des autorités, que la violence des bourreaux. Bobby Sands meurt libre,comme il l'a choisit. Pour autant, en sortant de hunger, il ne reste que l'amertume, la fin logique du sentiment violent que l'on ressent face au film. Hunger n'est pas un millième film choc clinquant, mais son style choque par son réalisme. Personne ne sort indeme de hunger.
dur, dur, réaliste, physiquement et psychologiquement insoutenable une scène dialoguée entre un prisonnier et un curé vraiment d'anthologie bien plus loin que le cinéma, plus loin que le contexte irlandais, l'homme dans tout ce qu'il a de plus bestial !
Ce film très dur, et indispensable pour révéler au monde le sort des prisonniers politiques dans les prisons des démocraties occidentales. Peu importe la cause, même si elle aura méritée d'être plus décrite afin de comprendre les raisons des ces prisonniers à aller jusqu'au bout. Donc ce film est intemporel et nous fait penser à des évenements récents: ABOUGRARIB, GUANTANAMO...
Film assez particulier de part son rythme décousu ,sa violence palpable ou son sujet historique et dans lequel j'ai eu beaucoup de mal a rentrer ,sans doute pas indispensable mais mérite d'être vu ne serais se que pour l'impressionnante performance tant physique que dans son jeu de Michael Fassbender.La 1ere partie a de quoi déconcerter avec des scènes quasiment sans dialogues et d'une violence parfois insoutenable puis vient le moment d'un incroyable face a face de près de 20 minutes qui contraste par ses échanges verbaux avec la "sécheresse" du début.S'il donne a voir 2 excellents comédiens ,il s'avère également beaucoup trop long et fixe pour capter durablement notre attention et c'est au final la dernière partie qui nous conte la grève de la faim (hunger strike) de Sands qui se révèle la plus réussie.Au delà de la stupéfiante apparence physique de Fassbender ,c'est la mise en scène inventive qui séduit et qui laisse augurer de belles promesses de la part de ce jeune réalisateur.
Quel film..... Une véritable claque. Une focalisation interne sur les conditions de ces réfugiés politiques sur fond d'engagement militant et sur le jusqu'auboutisme des idées. Un véritable message à l'attention des jeunes générations (dont je fais partie) aseptisées de toute conscience politique ou partisane. Une mise en scène radicale et une interprétation formidable. Sans conteste pour moi l'un des meilleurs films de cette année.
Film choquant ... comme son sujet. Je ne connaissais pas vraiment cette épisode du mouvement de protestation de l'IRA mais le film en rend compte de façon organique ... La violence physique et morale est extrêmement bien rendu et filmé ...
Attention quand même film à ne pas mettre entre toutes les mains et à ne pas regarder pour passer une soirée "agréable"... Le film est indéniablement très intéressant mais certaines personnes ne supporterons pas sa violence...
Film indéniablement puissant tant par sa construction narrative (on chemine lentement d'un personnage à l'autre avant de faire émerger la figure principale), ses cadrages, sa science du montage (passage des plans larges aux inserts), son interprétation douloureusement magistrale (corps meurtris à tous les étages), son magnifique final. La salle se relève, silencieuse et grave. Pourtant et malgré tout, derrière le choc quelque chose résiste. L'impression que le film ne gagnerait pas être revu (condition personnelle pour un "grand film") ne déploierait pas de nouvelles zones, ne dévoilerait pas de nouvelles richesses. Sensation aussi d'être pris à l'estomac (ce qui en soit n'est ni bien ni mal) par cette leçon de résistance des corps sans avoir néanmoins d'éclairage subtil sur les personnages ou la situation. Le spectateur est scotché à son siège de façon assez magistral mais quand il reprend son souffle, l'oxygène lui a manqué pour bien respirer avec le film.