Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 3 août 2009
Steve McQueen réalise un film évidemment très tragique, même grave. Mais voilà, il cherche beaucoup trop la pitié du spectateur, se servant de ce sentiment pour attirer l’attention. Comme pour donner un peu de matière à son film, le réalisateur décide d’insérer un long dialogue bavard de 23 min pour revendiquer les convictions de l’IRA. Tout ce condensé de propos ne sert pas le film et encore moins la fin aussi squelettique que son acteur principal. Le réalisateur bourre son film de longs plans séquence pour combler les trous (les 3 minutes de nettoyage du couloir, la grille trouée dans la cellule) : tout ça pour quoi ? Les silences sont inutiles, le choix de certains plans est discutable. Un film historique mal réalisé et soporifique qui dessert des propos normalement graves.
Envie de mettre 4 mais quelques bémols parsème un film un poil surestimé. On ne peut nier les qualités de mise en scène de Steve McQueen (pas l'acteur hein !) ce monsieur a un talent certain ! Le début promet un choc hyperréaliste et dénonciateur mais en fait le film est découpé en 3 parties trop distinctes. La première (vaut 3 étoiles) décrit les conditions d'emprisonnement et la résistance des prisonnier ; description réaliste et précise, quasi documentaire mais qui manque un peu d'émotion, on ne s'attache que difficilement aux prisonniers. La seconde partie (vaut 4 étoiles) est le SUMMUM du film avec 30mn d'un dialogue entre Bobby Sands (Fassbender à la fois charismatique et effacé derrière son personnage) et le prêtre (Liam Cunnigham épatant de présence pour une apparition assez courte au final), Ce dialogue merveilleusement écrit entre futilité et précisions fortes du combat qui est le leur (celui de l'IRA donc)... Un face à face marquant digne des plus grands ("Heat" par exemple) avec évidemment une dimension politique importante. De loin la meilleure partie du film. La dernière partie (vaut 2 étoiles) se focalise sur le dernier combat de Bobby Sands à savoir sa grève de la faim fatale ; partie trop courte et malgré la présence de ses parents à la fin il y a un manque d'émotion voir d'humanité qui manque cruellement... Dommage le chef d'oeuvre n'est pas loin.
Un film coup de poing assurément qui se veut dénonciateur des années Tatcher quand la dame de fer avait entrepris de faire plier l’IRA. Mac Queen relate l’épisode tragique qui avait vu les membres du groupe terroriste mourir à la suite de leur grève de la faim sans que jamais Mme Tatcher ne leur donne le statut de prisonniers politiques. Le film se scinde en deux parties très distinctes balisées par la merveilleuse scène où le leader du mouvement s’explique longuement en face d’un prêtre catholique sur la stratégie qu’il entend mener avec les siens. Avant cette scène explicative, l’auteur nous laisse délibérément dans un certain flou pour nous confronter directement aux violences carcérales qu’il entend dénoncer. Dans la deuxième partie il nous laisse en face à face avec le supplice du leader dont le sacrifice tel qu’il nous est montré pourrait ressembler au chemin de croix du Christ. Mac Queen tout à son propos oublie seulement de nous montrer l’ensemble du décor qui est aussi constitué de la mort d’innocentes victimes des attentats de l’IRA, hormis les meurtres des gardiens de prison qui peuvent être justifiés par les actes commis sur Davey Gillen et les siens. Pour appuyer sa démonstration il utilise le même procédé qu’Alain Cavelier avait utilisé pour « Thérèse » ; une succession de plans fixes sans parole sur les gardes qui s’affairent sur le corps du terroriste devenu héros. Un parti pris que je ne partage pas, mais les films doivent aussi être des engagements. Respectons celui de Steve Mac Queen le bien nommé.
Un film qui prend les tripes. L'histoire vraie de Bobby Sands et de ses frères d'armes de l'IRA vivant dans des conditions carcérales inhumaines. Certaines scènes sont quasi insoutenables. Le film est très bon malgré quelques scènes inutiles. Un film choc et non manichéen qui mérite le détour mais devrait être interdit au moins de 16 ans. Pour ceux qui aime l'Irlande et son histoire !!!
Pour son premier film steve mcqueen nous envoie un coup de poing en pleine figure avec une mise ne scéne magnifique et un film choc, qui comprend certaines scénes éxtrement violente !! michael faassbender et impréssionnant dans se film ! bref rien a redire 4 etoiles !
1 Etoiles en etant gentil,seulement pour le pour la fin du dialogue entre le prete et bobby sands et le monologue qui suit. Un film sinon complètement raté, le film est difficilement compréhensible si je pense on s'intéresse pas a l IRA et des longueurs mais des longueurs a en plus finir! la scene apres le monologue justement,ou le gardien passe le balais,a deux doigt de me casser du cinema! 1 etoiles c'est meme trop gentil!!
insupportable atrocité qui ne peut être qu'humaine. Je n'ai pas tenu 15 mn. Je laisse le pire de l'humain à ceux qui pourront aller jusqu'au bout. belle caméra cependant.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et j'ai trouver ce film vraiment bizarre. On a vraiment l'impression d'avoir affaire à un téléfilm à la Arte bien glauque. J'ai vu la version VOST les dialogues sont quasi inexistant au début, ce qui fait très peu de lecture! Seulement on a droit à une scène qui dure presque 20 minutes avec une caméra fixe, je me suis d'ailleurs endormi à ce moment la. Le scénario est vraiment trop confus, trop flou. Cela a eu pour conséquence que j'ai vraiment eu du mal à accrocher. Je pense que pour bien comprendre ce film il faut avoir de bonne connaissances dans le conflit irlandais-anglais. C'est pour cela que je lui attribue quand même 1 étoile car j'imagine qu'en fin de compte c'est loin d'être une bouze.
Dès les premières secondes Hunger nous prend aux tripes pour nous relâcher qu’à la toute dernière seconde. D’une rare sensibilité, le film nous plonge dans l’univers carcéral de la prison de Maze durant le conflit opposant les irlandais aux britanniques et nous confronte à l’histoire de ses hommes luttant perpétuellement pour leur liberté, leur dignité, leur droit de vivre. Hunger est un film à considérer comme un coup de théâtre de la part de son réalisateur qui réalise pour son premier film un véritable chef-d’œuvre en tout point comme en témoigne la prestigieuse récompense de la Caméra D’Or qu’il a obtenu à Cannes en 2008. (Suite de la Critique sur http://www.leblogducinema.com/2009/06/13/critique-hunger/)
un film sublime et émouvant porté par une mise en scène bluffante et des acteurs au firmaments. Un film beau et dur à fois qui vous tiendra en haleine jusqu'au clap de faim!
Superbe début derrière la caméra de ce jeune réalisateur désormais à suivre grâce à ce film d'une rare intensité, dont le seul reproche étant quelques plans d'une longueur à en donner la nausée.
Hunger est un film dérangeant. Par ce qu'il raconte, d'abord. L'histoire des prisonniers de l'IRA en rébellion contre le gouvernement britannique, demandant des mesures symboliques qui leur sont refusées. On voit ici clairement l'intransigeance de Margaret Thatcher, la "dame de fer". L'image du mur séparant les forces de l'ordre en train de battre les prisonniers et un policier en train de pleurer est très forte, symbolique. Mais ce film dérange également par son style, très "artistique" : longues prises de vue, beaucoup de plans fixes, peu de musique. Un style volontairement dépouillé mais qui perturbe le spectateur. Il faut s'accrocher un peu pendant la scène du dialogue, qui dure plus de vingt minutes sans changer une seule fois de plan. Le contenu est très intéressant, mais il ne faut pas être fatigué à ce moment-là, sous peine de vite décrocher. C'est à l'image du film : intéressant, mais exigeant un spectateur un minimum concentré car autrement cela devient vite un "film chiant"...
Steve McQueen pour son premier film impressionne par sa qualité sa mise en scène d'une magnifique plasticité. Un véritable choc se passe souvent c'est insoutenable comme la scène où les prisonniers se font violenter ou même le long plan séquence de 20 minutes où on se demandera si c'est une blague! Le cinéaste arrive à nous faire réagir violemment. Un film essentiel.