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Flowcoast
58 abonnés
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3,0
Publiée le 3 août 2010
Bof . Toujours aussi ennuyeux , les films dramatiques britanniques ne me branchent toujours pas . Certes la réalisation de S. McQueen est réussi avec des plans séquences longs , mais le film ne ressort rien d'autres que des images dures , de violence sur les prisonniers , de l'insalubrité dans les prisons . En tout cas ,sur le sujet ,ça part vite , puisqu'avec Au nom du père , je comprends à peu près la situation de l'histoire . Il y a tout de même une bonne prestation de Michael Fassbender . Pendant , 1H30 , on entend des cris des coups , et seulement quelques paroles . L'intention dans faire un film muet ? Non , mais heureusement que c'est pas plus long sinon c'est zZz !
Film extrêmement dur qui prend aux tripes avec une caméra très sensitive de Mc Queen qui nous montre le combat de prisonniers politique. C'est crade, violent et la fin est vraiment horrible (les scènes avec la grève de la faim marquent les esprits pour un moment). Michael Fassbender est dangereusement maigre, quasiment pas de dialogues, sauf le long plan fixe entre le curé et le héros avec des répliques mémorables.
Caméra d’Or à Cannes, le film du jeune Steve McQueen traite de la détermination avec une force qui lui est propre. Force dans les images, dans le son, dans certaines scènes difficiles à supporter, ou enfin dans la violence psychologique de l’ensemble. Les deux moitiés de ce film lent et pesant s’articulent autour d’un seul gros dialogue en un plan séquence sur lequel repose tout l’enjeu de la protestation du prisonnier politique Bobby Sands. On pourra peut-être juste reprocher au réalisateur, même si son projet est bien compris – traiter de la détermination de ces hommes plutôt que de ce qui les a amenés ici – de ne pas livrer plus de détails sur le contexte, ce qui exclue les spectateurs qui ne feraient pas l’effort de se documenter avant de voir le film.
Un film terrible sur les conditions de détentions des prisonniers politiques Nord irlandais. Steve McQueen réalise de superbes plans, dont certains durent plus de 10 minutes ! Michael Fassbender est incroyable dans ce rôle et s'impose déjà comme un des meilleurs acteurs de sa génération. Ce grand duo nous montre sans concessions le vrai visage de cette grève de la faim, sèche, pleine de souffrance mais surtout pleine de conviction.
Moche, sale, ennuyeux. Ca doit être ça qu'on appelle un film élitiste ! Steve Mac Queen II, le retour de la mission, aurait du inventer un système qui permette de restituer les odeurs en 3D. Au moins, on aurait pu rigoler un peu.
Un fillm fort, ou chaque mouvement semble être un nouvelle acte de violence. Un film sans bon, ni méchant. La violence est partout, les officier contre les détenus, le meutre du policier, les détenus contre eux même. Tout est destructeur et aucun espoir ne semble subsister. Un film qui ne peut laisser indifférent. Il n'est même pas pour une cause precise, bien que le personnage principale semble défendre la réunification irlandaise avec un archarchament maladif, le film n'est pas là pour défendre sa cause et quand on le voit discuter il préfére nous parler du jeune poulain dont il a abreger ses souffrance. Un film humain qui met fronciérement mal a l'aise.
A trop vouloir choquer le spectateur, le réalisateur fini par agacer. Et malgré le peu de dialogues, Steve McQueen n'arrive pas à mettre un peu de finesse dans la réalisation (n'est pas Terrence Malick qui veut). Par contre on notera l'excellente interprétation de Bobby Sands par Michael Fassbender.
Noir. Le film est en trois parties : la première, est très nerveuse, sale et violente. La réalisation y est pour beaucoup : le moindre coup de poing vire à l’ultra-violence. Dur. La seconde partie est un dialogue qui s'étend sur une vingtaine de minutes (voire plus) … en plan séquence fixe ! L’expérience est intéressante et permet de souffler, quoiqu’elle qu’elle possède une grande noirceur. La troisième partie, la grêve de la faim, nous fait revenir à des choses plus lugubres mais cette fois avec une lenteur qui donne l’impression d’agonir avec le héros. Un film qui fait beaucoup souffrir (répugnance, violence, attente, agonie, mort) mais dont la forme est absolument grandiose.
Au début du visionnage, je pensais "ce film est affreux". J'assistais à un débalage sans scrupules de scènes immondes, très peu de dialogues, le calme le plus complet et malgré une mise en scène parfaite, je n'arrivais pas à accrocher. Heureusement (ou malheureusement) "Hunger" finit par démarrer après une heure de projection et à ce moment, ça n'est que du bonheur pour nos mirettes. On en apprend plus sur les convictions du héros, on a envie qu'il y arrive, on a envie de lui dire "Courage, n'abandonne pas !" et c'est un message très fort délivré au final. Michael Fassbender est génial, tellement génial que je ne l'aurais pas reconnu si on m'avait montré son personnage dans "Inglorious Basterd". Enfin, on approfondit notre culture sur ce conflit Irlandais/Anglais et comme il s'agit d'une histoire vraie, on passe un bon moment. Dommage pour cette première partie plus que longue ! Steve Mc Queen aurait du démarrer son oeuvre sur la grève de la faim dès le départ et nous faire suivre son personnage ! Tant pis, comme on dit on ne refait pas l'histoire !
Sujet intéressant, du moins peut-on le penser jusqu'au terme du premier quart d'heure, car l'enchainement, avec une insistance obsessionnelle, des images chocs sur le délabrement du corps finissent par faire office de scénario. Steeve McQueen se focalise sur le corps, où point de déstructurer son film comme la décomposition de l'enveloppe corporelle de Bobby Sands. Ainsi les images se succèdent au sein d'une mise en scène travaillée et très picturale, qui transmet tantôt l'émoi tantôt l'admiration du réalisateur pour ce combat. Mais sans la moindre présence de mouvements de caméra, le film est dès lors source d'un ennui profond. D'autant plus que les dialogues se concentrent, et même s'enflamment, le temps d'un quart d'heure avant de s'éteindre comme le personnage principal, dont l'existence n'est identifiée qu'à mi-longueur du film. Film expérimental dont on retient quelque image chocs sur fond fécal, mais qui ne semble nous avoir donné aucune clé sur les véritables motivations et enjeux d'un tel engagement.
Film assez dur sur les conditions de détention des prisonniers politiques de l'IRA dans les 80's. C'est bien joué et on ne peut que rester ébahi devant la détermination de ces "soldats" prêts à mourir pour leur cause. Intéressant mais néanmoins réservé à un certain public.
Un film assez bien réalisé et très bien joué. Souffre juste de quelques longueurs de temps en temps et le sujet traité et si spécifique qu'il peu paraitre anecdotique aux non-initiés à l'histoire du nationalisme irlandais, intégrer l'action a un contexte historique plus présent et plus identifiable n'aurais été que bénéfique pour le public non-irlandais.
Un chef d'oeuvre d'une intensité époustouflante, je l'ai vu hier et suis encore sous le choc. Le film est simplement passionnant, émouvant au plus haut point, une oeuuvre puissante et fascinante... Steve McQueen (vous savez, celui qui ne joue ni dans la Grande Evasion, ni dans les Sept Mercenaires !) réalise la un film choc, marquant et que je suis pas pres d'oublier ... Comme quoi on peux a notre époque faire encore de vrais chef d'oeuvre. Hunger est un film sincèrement bouleversant bénéficiant d'une mise en scene qui dépasse la perfection, l'ambiance du film est lourde, silencieuse ... il est impossible de rester insensible a une telle performance cinématographique ... Michael Fassbender est touchant dans son rôle qu'il interprète avec sincérité aux cotés de Liam Cunningham (dont la rencontre dans le film donne une très longue scène de dialogue toujours avec le même plan fixe ... incroyable !) ... Le film est d'une qualité incomparable. Inoubliable... Un film filmé avec virtuosité, de telle manière qu'il n'est plus nécessaire de parler, les images parlent et transmettent les émotions mieux que n'importe quel dialogue.
Peut-être le film qui m'a le plus remué l'estomac depuis 10 ans. Nombre de scènes sont à la limite du soutenable. A plusieurs reprises j'ai dû détourner le regard, c'est dire. La visée politique de ce film est claire, et c'est de ce point de vue une réussite totale. Dénoncer. Mais le message reste bien superficiel, il n'y a aucun élément d'explication sur le conflit nord-irlandais. On est dans le pur pathos, le film fait appel au coeur seul, la raison n'est pas la bienvenue. Autre élément qui me gène, la lenteur et le dépouillement qui rendent le film soporifique. On ne nous épargne rien. Le surveillant passe la serpillère ? Eh bien on nous montre la scène dans son intégralité. Bien malin est celui qui réussira à trouver l'intérêt de montrer un mec passant la serpillère. On a plus l'impression d'un remplissage qu'autre chose. Les dialogues ? Rares. C'est presque un film muet. Il ne s'agit donc pas pour moi d'un film, mais d'un pseudo-documentaire larmoyant qui déçoit par son manque de profondeur.