AlloCiné
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Votre avis sur Hunger ?
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Un film incontournable ! Steve McQueen a su créer un film à la fois touchant et dur, à la limite du documentaire ! Chaque plan a une force indescriptible (notamment 2 plans séquences tout simplement parfaits) ! Inspiré d'une histoire vraie ayant eu lieu en 1981 en Irlande, Hunger est un film coup de poing, qui n'est pas à réserver à tous, pas forcément à cause de la violence mais psychologiquement. Une réalisation hors du commun, des plans parfaits, une atmosphère qui vous tire quelques larmes et vous obtenez un des films les plus troublants que vous ayez vu.
Un Michael Fassbender parfait dans le rôle qui signe ici une performance proche de celle de Christian Bale dans The Machinist !
Bref un petit chef-d'oeuvre à voir (mais qui n'est pas accessible à tout le monde) ^^! Du grand cinéma !
Un Michael Fassbender parfait dans le rôle qui signe ici une performance proche de celle de Christian Bale dans The Machinist !
Bref un petit chef-d'oeuvre à voir (mais qui n'est pas accessible à tout le monde) ^^! Du grand cinéma !
Première réalisation de Steve McQueen qui revient sur le "blanket and no wash protest" des prisonniers membre de l'IRA. Au delà de toute la trame politique de ce long conflit Angleterre-Irlande et des agissements terroristes qui mirent ces hommes derrière des barreaux, Steve McQueen ne s'intéresse qu'à l'intérieur de cette prison et aux hommes, détenus comme gardiens, qui y "vivent". De ce fait, il évite une politisation de son oeuvre en se concentrant véritablement sur l'horreur de l'incarcération. Si l'introduction dépeint le quotidien de deux détenus qui partagent leur cellule entre excréments et combines pour communiquer avec leurs proches, le film n'apparait alors que comme une succession d'images sales et dérangeantes dénué de tout attachement aux personnages. Il faudra attendre que l'intérêt se porte sur celui du leader Bobby Sands magistralement joué par Michael Fassbender pour que le film nous prenne vraiment aux tripes. Avec une longue scène de discussion se limitant à trois plans longuement figés entre cet idéaliste et un curé que l'on devine être un de ces amis, Steve McQueen dresse le portrait d'un homme encré dans ces convictions et nous plonge petit à petit dans sa tête et son combat, prêt à tout pour obtenir ce statut de prisonnier politique. Démarre alors cet grève de la fin où le corps en perdition est montré dans tout ce qu'il a de plus écœurant. Cinématographiquement, rien à redire. Dans ces longs plans figés, Steve McQueen dérange, nous agrippe pour ne plus nous lâcher, soulignant l'horreur de ce temps répétitif qui semble s'être arrêté pour ces hommes. Malheureusement, ce choix de ne pas s'impliquer sur les raisons des incarcérations laisse une zone d'ombre dérangeante pour un film qui s'intéresse à une période sombre de l'histoire du Royaume-Uni. On en ressort malgré tout chamboulé, ému et avec une profonde empathie pour ces hommes dont on ne sait rien si ce n'est leur cause. Un film sur le don de soi, sans aucuns doutes.
Film très spécial, muet quand il le faut, bavard quand il le faut, la vidéo parle d'elle-même, efficace, puissant, on aime ou on aime pas, mais grosse leçon de cinéma !
Un vrai bon plaidoyer à propos d’un combat légitime pour un statut étrangement refusé d'ailleurs encore à ce jour– et à voir autant pour la direction d’acteurs que pour certains « détails » comme le supplice suédois imposé aux prisonniers - et enfin pour les faits vrais qu’il dénonce tout le long de la narration et dont il parle. Enfin comme le démontre ce genie de Steve Mac Queen dans son histoire ce sont les gardiens les sadiques, pas les prisonniers. Dommage que ce chef d'oeuvre soit passé inaperçu.
Très bon premier film de Steve McQueen et premier grand rôle de Michael Fassbender. Le film nous montre les conditions de vie déplorables de membres de l'IRA (dont Bobby Sands est un des leaders) dans la prison de Maze en Irlande du Nord. Malgré la dureté des images, le film expose bien la situation tendue entre ces prisonniers qui sont prêt à tout pour défendre leurs idéaux et le gouvernement intransigeant de Margaret Thatcher qui refuse de céder aux demandes des prisonniers (obtenir le statut de prisonniers politiques). Michael Fassbender est convaincant en homme qui n'a pour seule arme que son corps (que l'on voit se dégrader tragiquement au fil du film). Il a d'ailleurs perdu énormément de poids pour ce rôle (certes pas autant que Christian Bale dans le Machiniste, mais tout de même une bonne quinzaine de kilos).
Près d'1 heure d'agonie en silence, scène éprouvante pour les yeux mais n'amplifiant absolument pas le combat mené. Survol du fond du combat malheureusement. La 1ère 1/2 heure est bien plus explicite. 2/5 pour ce drame avec une deuxième partie qui en rajoute à l'excès. Déçu !!!
Grand et beau film historique. Sans lourdeur aucune, la réalisation nous emmène au coeur des grèves des prisonniers de l'IRA, qui réclament le statut politique. Le choc provoqué par les images extrèmement dures est décuplé par les citations de l'infame Margaret Thatcher, disséminées le long du film.
Un très bon film grâce notamment à la mise en scène. On plonge totalement dans l'horreur des prisonniers irlandais.
Je comprends pas pourquoi ce film a autant d'étoiles, ce film est d'un ennuie mortel, pas de dialogue, il y a certaines scènes où on a l'impression que le caméraman a laisser tourner sa caméra pendant sa pause du midi, il aurait du couper les scènes inutiles au montage. Les scènes ne collent même pas avec les suivantes, j 'ai été plus que déçu, je vous conseille vivement de voir autre chose.
évidemment un bon film, essentiellement en raison d'une réalisation très ambitieuse et réussie. La structure du récit est particulièremet originale, et l'exercice de style que constitue la volonté de montrer, d'une façon très sensorielle, la réalité des prisonniers irlandais, est passionant à expérimenter.
Pour le reste, on ne pourra par contre pas s'extasier sur l'intérêt du propos du film, puisque les choix du réalisateur ci-dessus aboutissent forcément à brider la réflexion que peut livrer le récit. Aucune mise en perspective historique ou réflexion vraiment construite donc, mais ce n'est pas là que réside l'intérêt du film de toute façon.
Pour le reste, on ne pourra par contre pas s'extasier sur l'intérêt du propos du film, puisque les choix du réalisateur ci-dessus aboutissent forcément à brider la réflexion que peut livrer le récit. Aucune mise en perspective historique ou réflexion vraiment construite donc, mais ce n'est pas là que réside l'intérêt du film de toute façon.
Vous voulez un chef d'oeuvre, le voici. Steve Mcqueen realise un film spectaculaire à tout les niveaux. L'image est sublime, chaque plan est une ouvre d'art, on retrouve bien le passif de mcqueen en tant que plasticien dans ce film. On reste subjugué par l'image et je n'exagere pas, personnellement j'ai encore chaque plan en mémoire, chaque couleur du film (bien que marron et bleu soit les seules qui ressortent vraiment), chaque petit travail sur un plan, chaque flou ou hors champ. Mais l'interet du film ne réside pas seulement dans l'image, l'interpretation des acteurs est tout aussi sublime et particulierement fassbender que l'on voit se faire tabasser, que l'on voit maigrir à vu d'oeil et que l'on voit disparaitre au bout d'un couloir sous un drap. Le scenario est travaillé et le film est clairement coupé en 3 parti et la on revient à nouveau sur l'image avec le plan séquence de 15 min au milieu du film. La violence du film qui nous prend dans chaque plan, même le plus insignifiant est aussi fantastique, je me suis écroulée en pleure au milieu du film juste parce q'un jeune flic pleure caché derniere un mur bleu alors que les prisonniers sont tabassés à mort de l'autre coté. Je pourrais dire j'aime ce film mais ici ça ne colle pas, je dirais plutot j'admire ce film, je l'adule, je lui voue un culte et je voue un culte à son realisateur incroyable et pour terminer à Michael Fassbender.
J'attendais beaucoup de ce film qui sera pour moi une grosse déception. Les images chocs se succèdent pour pallier le manque d'émotion qu'aurait eu le film si elles n'avaient pas été présentes, la souffrance et la torture physique pour psychologique est toujours très forte à l'écran, et très simple à transmettre. Une réalisation picturale dont peu de plans ont au final une quelconque efficacité: la mise en scène fait preuve d'une très grosse prétention de la part de Steve McQueen et est assez insupportable par moment! On comprend le but de chaque plan et le réalisateur l'accentue au maximum même si on a bien compris l'idée depuis un moment, c'est la même impression que lorsqu'on vous raconterais une blague puis qu'on vous expliquerais en quoi c'en est une... Le thème de départ était très prometteur mais l'histoire ne tient pas debout, on dirait presque du cinéma expérimental.
Un film qu'on reconnait avoir été réalisé en vue d'en faire un chef d'oeuvre mais qui s'avère être raté. Quelques plans sont intéressants cependant, tout comme l'unique scène de dialogue.
Un film qu'on reconnait avoir été réalisé en vue d'en faire un chef d'oeuvre mais qui s'avère être raté. Quelques plans sont intéressants cependant, tout comme l'unique scène de dialogue.
Impressionnant Fassbender.. Je trouve juste dommage que le véritable sujet du film ne commence réellement qu'à partir du dialogue avec le prêtre (fantastique plan séquence..), soit au bout d'une heure de film. Au final c'est plus une reconstitution de la vie des prisonniers politiques à cette période. Vraiment dérangeant, chaque émotion est decuplée, un excellent premier film.
Plongée ultra réaliste dans les prisons irlandaises , la mise en scène de Steve McQueen ( un quelconque rapport avec l'acteur???) est un véritable mijoté de tensions dans chaque scène. Construit un peu comme un docu , ce film est un petit bijou rare d'une grande émotion. On se retrouve au beau milieu d'une des plus grandes protestations de l'histoire de l'humanité porté par Bobby Sands ( Fassbender hallucinant).C'est avec la scène de 20 minutes de dialogues avec un prêtre , véritable sommet de scène de flots de paroles, que le spectateur gardera le point majeur de ce film. On attend le prochain McQueen.
Il est très étonnant de voir avec quelle maîtrise le réalisateur parvient à nous prendre aux tripes avec Hunger. Sans pathos, sans manichéisme, il réussit l'exploit de nous parler d'un drame atrocement humain, celui des prisonniers politiques de l'IRA dans une prison d'Irlande du nord fin des années soixante-dix, opposant ceux-ci à la surveillance pénitentiaire, mais sans prendre partie, quand bien même l'inéluctable nous fait relativiser inévitablement. Steve McQueen, artiste plasticien, propose une oeuvre visuelle extrêmement forte mais qui demeure sobre et sans voyeurisme malgré le sujet. Son film est parfois simplement très dérangeant, et concrétise ainsi un talent indéniable.
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