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    Hunger
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    366 critiques spectateurs

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    adicte
    adicte

    60 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Un film très pénible dont on ne retiendra que l'incroyable prestation de Michael Fassbender, et l'intention, louable, de dépeindre le calvaire de ce prisonnier parmi tant d'autres. Pour les reste, rien à se mettre sous la dent à part bien sûr des scènes chocs et dérangeantes qui n'apportent pas grand chose vu qu'elles sont posées là, sans véritable fil conducteur et sans la moindre justification. Steve McQueen (II) veut nous prouver qu'il est un artiste en nous proposant un film totalement destructuré, plein d'ellipses, dénué de dialogues, hormis un interminable plan séquence plein de vide qui ne fait que démontrer qu'il n'est vraiment pas à l'aise avec les sentiments humains. Il est à l'aise avec une caméra, on l'aura compris, avec son style minimaliste et clinique, mais appliquer cette esthétique à l'ensemble de son travail se traduit par un manque criant d'humanité, avec des personnages désincarnés, froids et artificiels.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 avril 2012
    Pour un premier film on ne peut pas dire que Steve Mc Queen est choisi un des sujets les plus abordables...mais il s'en sort a merveille ! Il peut aussi dire merci a son acteur principal Michael Fassbender qui lui nous éclabousse de son talent a chaque scène ou il apparait à l'écran ! Un film CHOC a voir d'urgence.
    bobbyfun
    bobbyfun

    43 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2020
    Porté par un extraordinaire Fassbender, l'histoire vraie d'un combat politique dépassant la souffrance et la moralité humaine.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2020
    "Hunger" est un étonnant exercice de style, esthétisant l'horreur et la souffrance de manière très réaliste et minimaliste sur la forme, maximisante pour la force du rendu sur le fond. Minimaliste par ce huis-clos, enfermant ses personnages comme ses spectateurs dans une prison répugnante dont on ne sortira jamais et indemne. Minimaliste dans ses rares paroles ou dialogues. Hormis le long (faux) plan-séquence d'une quinzaine de minutes, les silences comme les rares paroles sont tous bien percutants. Caméra acérée filmant un sujet aiguisé, S. McQueen signe sa première réalisation adroitement en jetant toutes les cartes d'un surdoué: les effets de mise en scène, la qualité de ses cadres, sa manière de jouer avec les corps et de ses acteurs (M. Fassbender (trop?) parfait), comme sa manière de jongler avec le rythme et de gonfler ses effets avec son tempo. Mais le jeune premier abuse de son curseur de la souffrance et de la répugnance au détriment du sujet de fond, celui pourtant exposé en introduction, soit l'Irlande, l'IRA, et les raisons du conflits ou de ses conséquences. Car la violence des actes et des images que ce film nous fait subir, n'ont pas de réelles explications sur les fondements qu'elles y amènent. Montrer, S.McQueen le fait excellemment bien, exposer un propos, c'est malheureusement autre chose. "Hunger" reste une "jolie" carte de visite d'un réalisateur prometteur, mais le film coup-de-poing, qu'il aurait pu être, atteint notre oeil lui donnant une vision un peu floue sur ses intentions.
    selenie
    selenie

    6 314 abonnés 6 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2009
    Envie de mettre 4 mais quelques bémols parsème un film un poil surestimé. On ne peut nier les qualités de mise en scène de Steve McQueen (pas l'acteur hein !) ce monsieur a un talent certain ! Le début promet un choc hyperréaliste et dénonciateur mais en fait le film est découpé en 3 parties trop distinctes. La première (vaut 3 étoiles) décrit les conditions d'emprisonnement et la résistance des prisonnier ; description réaliste et précise, quasi documentaire mais qui manque un peu d'émotion, on ne s'attache que difficilement aux prisonniers. La seconde partie (vaut 4 étoiles) est le SUMMUM du film avec 30mn d'un dialogue entre Bobby Sands (Fassbender à la fois charismatique et effacé derrière son personnage) et le prêtre (Liam Cunnigham épatant de présence pour une apparition assez courte au final), Ce dialogue merveilleusement écrit entre futilité et précisions fortes du combat qui est le leur (celui de l'IRA donc)... Un face à face marquant digne des plus grands ("Heat" par exemple) avec évidemment une dimension politique importante. De loin la meilleure partie du film. La dernière partie (vaut 2 étoiles) se focalise sur le dernier combat de Bobby Sands à savoir sa grève de la faim fatale ; partie trop courte et malgré la présence de ses parents à la fin il y a un manque d'émotion voir d'humanité qui manque cruellement... Dommage le chef d'oeuvre n'est pas loin.
    romano31
    romano31

    283 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Ne connaissant que très vaguement le sujet, je n'ai pu apprécier Hunger à sa juste valeur. En effet, ma méconnaissance fut un réel frein, d'autant plus que le film ne nous explique pas vraiment le contexte historique dans lequel il se déroule ainsi que les revendications des prisonniers membres de l'IRA. Ceci étant, le film n'est pas jeter pour autant. En effet, Hunger permet à Michael Fassbender de livrer une prestation absolument remarquable du leader des insurgés, Bobby Sands. De plus, Steve McQueen, le réalisateur, nous gratifie de quelques plans plutôt intéressants comme ce plan-séquence de 15 minutes entre Fassbender et le prêtre, joué par Liam Cunningham. Il arrive également à reconstituer de façon très réaliste toute la tension et la violence qui régnaient à cette époque. Au final, Hunger est un film intéressant à regarder mais je vous conseille fortement de vous documenter sur le sujet pour pouvoir l'apprécier pleinement.
    Parkko
    Parkko

    161 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2012
    Hunger est un film coup de point qui étonne par ses partis pris et par sa maîtrise totale. Si on peut, du coup, être rejeté par l'aspect du film, on ne peut que souligner le travail accompli par Steve McQueen. Le film est à contre courant des productions du moment. Tant dans le traitement de ses personnages, que dans sa mise en scènes. Même dans son montage. Hunger est un film atypique sans compromis, un constat dur et âpre, sans chercher à poser un regard moralisateur ou manichéen. Cela en frise, parfois, le documentaire.
    bou77
    bou77

    132 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2011
    Hunger, le premier film de Steve McQueen est une réussite artistique. Récompensé par une caméra d'or, le réalisateur britannique offre au spectateur une œuvre très bien filmé alternant plans fixes et travelings. Michael Fassbender joue à merveille le rôle de Bobby Sands, un homme emprisonné pour son activisme politique au sein de l'IRA. La mise en scène est travaillée, les décors sont réalistes, mais Hunger souffre d'un manque de fond, Steve McQueen misant tout sur la forme.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    200 abonnés 2 517 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2021
    Pour un premier film, Hunger est bon long-métrage de la part de Steve McQueen (le futur réalisateur de l'excellent 12 Years a Slave, qui sortira cinq ans plus tard).
    Le film va porter sur un personnage marquant du conflit entre l'Angleterre et l'Irlande : Bobby Sands, meneur d'un mouvement de grève contre la faim.
    Michael Fassbender est une véritable révélation dans ce film (quelques années avec son ascension grâce à la saga X-Men). L'acteur déjà extrêmement talentueux, pour son troisième film et premier dans le rôle principal, incarne à la perfection son personnage et dégage énormément de charisme.
    Après le rythme du film n'est peut-être pas son point fort et on s'ennuie un peu par moment, mais sinon la thématique du film est assez passionnante en soi.
    Petit film sympa.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    116 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2011
    Point de vue réalisation, caméra d'or amplement méritée pour Steve McQueen qui a filmé de très belles séquences. Par contre, cette histoire n'a rien de passionnant et la conversation de 17 minutes en plan fixe est d'un ennui mortel...
    Cluny
    Cluny

    77 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Il s'agit d'un film sur la grève de la faim des militants de l'IRA dans la prison de Maze, et pourtant, après un panneau annonçant que 2187 personnes ont trouvé la mort depuis le début du conflit nord-irlandais, et un image quasi subliminale de femmes tapant avec des couvercles de casseroles, le film s'ouvre sur des mains meurtries qu'un homme plonge dans l'eau d'un lavabo, puis sur le cérmonial du matin : habillement, petit déjeuner, départ au travail. Seule indication sur cette scène ordinaire : l'inquiétude dans le regard de sa femme au moment où il part, et son réflexe à lui de regarder sous sa voiture avant d'enclencher le contact.

    Cet homme à la mine douloureuse arrive à son travail, dans un vestiaire où d'autres hommes à la chair flasque enfilent leurs uniformes de gardiens de prison : d'emblée, Steve McQueen montre la souffrance des bourreaux et des victimes, sachant que les uns peuvent devenir les autres. D'ailleurs, quand les forces spéciales investissent le quartier des prisonniers républicains pour les extirper de leurs cellules et les tabasser systématiquement, il oppose l'image d'un jeune policier en train de pleurer derrière un pilier au sourire ensanglanté qui se dessine sur le visage de Bobby Sands qui sait que cette bavure supplémentaire est une victoire pour son camp.

    Le film est construit en trois parties : la première montre la grève de l'hygiène et le quotidien des blanket prisoners, représentés par Dailey Gillen et Gerry Campbell. Presque entièrement silencieuse, cette partie se présente comme une plongée angoissante dans un univers de matières : excréments, urine, déchets alimentaires. La vision de plasticien de Steve McQueen affleure dans la plupart de ces images, mais cette approche ne sublime pas la dureté de ces conditions de détention, bien au contraire. Pour un premier film, le réalisateur britannique montre une extraordinaire maîtrise de la grammaire du cinéma. Il joue avec intelligence du rythme, étirant les scènes de l'ennui carcéral et accélérant les explosions de violence, que ce soit la rebellion des prisonniers devant la distibution des fringues dérisoires, ou le déchaînement de la brutalité des gardiens. Déjà dans cette partie, Steve McQueen utilise les corps comme enjeu et symbole du combat qui se joue. A la nudité écorchée des carcasses des républicains, il oppose les uniformes impeccables de leurs geoliers.

    Puis vient la scène charnière du film. Après ce tunnel de mutisme collectif, et avant la plongée dans le silence individuel, il nous offre un plan séquence de 22 minutes de joute oratoire entre Bobby Sands et le père Moran. Filmée en plan fixe, à contre-jour, la discussion est impeccable de tension dramatique ; après un round d'observation où Sands place déjà quelques banderilles sur l'ambiguité institutionnelle de l'église, le combat s'engage quand il annonce sa résolution et celle de ses compagnons de lancer les grèves de la faim tournante, ce qui correpond à un suicide pour l'ecclésiastique.

    Curieusement, les trois films que cette scène m'a évoquée sont aussi anglais : "Land and Freedom" pour la discussion sur la collectivisation des terres, "Le Vent se lève" pour le débat devant le tribunal populaire, et "Secrets et Mensonges" pour la discussion entre Cynthia et sa fille, là aussi captée dans un plan fixe qui laisse la place au jeu des acteurs.

    Après ce déluge de parole, retour au silence. Le troisième volet, symétrique du premier, bascule dans une autre dimension. Progressivement, alors que le corps se couvre d'escarres, montrés avec la crudité d'un Francis Bacon, Bobby Sands perd le contact avec la réalité extérieure, à l'image de Blake dans "Last Days" de Gus Van Sant, auquel on pense souvent dans cette dernière partie du film.

    Guerre politique et nationale, le conflit irlandais est aussi une guerre de religion entre catholiques républicains et protestants unionistes. L'image christique traverse tous le film : les détenus chevelus, barbus et habillés d'une simple couverture, le gardien abattu à bout portant effondré sur les genoux de sa mère Alzheimer maculée du sang de son fils, pieta grotesque, ou le corps décharné de Bobby Sands comme une descente de croix.

    Certes, le sujet abordé est grave, et l'efficacité de la mise en scène n'épargne pas le spectateur. Mais l'intelligence de la réalisation, époustouflante pour un premier film qui a d'ailleurs obtenu la Caméra d'Or à Cannes, rend le propos perpétuellement passionnant, avec la satisfaction supplémentaire de se voir interpelé dans sa raison et sa sensibilité.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2011
    Un film puissant. Un coup de poing dans l'estomac et dans le coeur. Michael Fassbender est tous simplement magistral dans une composition fort et impressionnante. Steve McQueen réalise un premier film puissant, une première partie prenante, révoltante. Une seconde qui crée un débat au seins d'un des plus passionnant et et des plus long scènes de dialogues. Une dernière partie insoutenable dans cette souffrance silencieuse que subit le personnage de Bobby Sands. Prodigieux tous simplement.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2011
    Première réalisation de Steve McQueen qui revient sur le "blanket and no wash protest" des prisonniers membre de l'IRA. Au delà de toute la trame politique de ce long conflit Angleterre-Irlande et des agissements terroristes qui mirent ces hommes derrière des barreaux, Steve McQueen ne s'intéresse qu'à l'intérieur de cette prison et aux hommes, détenus comme gardiens, qui y "vivent". De ce fait, il évite une politisation de son oeuvre en se concentrant véritablement sur l'horreur de l'incarcération. Si l'introduction dépeint le quotidien de deux détenus qui partagent leur cellule entre excréments et combines pour communiquer avec leurs proches, le film n'apparait alors que comme une succession d'images sales et dérangeantes dénué de tout attachement aux personnages. Il faudra attendre que l'intérêt se porte sur celui du leader Bobby Sands magistralement joué par Michael Fassbender pour que le film nous prenne vraiment aux tripes. Avec une longue scène de discussion se limitant à trois plans longuement figés entre cet idéaliste et un curé que l'on devine être un de ces amis, Steve McQueen dresse le portrait d'un homme encré dans ces convictions et nous plonge petit à petit dans sa tête et son combat, prêt à tout pour obtenir ce statut de prisonnier politique. Démarre alors cet grève de la fin où le corps en perdition est montré dans tout ce qu'il a de plus écœurant. Cinématographiquement, rien à redire. Dans ces longs plans figés, Steve McQueen dérange, nous agrippe pour ne plus nous lâcher, soulignant l'horreur de ce temps répétitif qui semble s'être arrêté pour ces hommes. Malheureusement, ce choix de ne pas s'impliquer sur les raisons des incarcérations laisse une zone d'ombre dérangeante pour un film qui s'intéresse à une période sombre de l'histoire du Royaume-Uni. On en ressort malgré tout chamboulé, ému et avec une profonde empathie pour ces hommes dont on ne sait rien si ce n'est leur cause. Un film sur le don de soi, sans aucuns doutes.
    Nicolas V
    Nicolas V

    91 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    cest sale, ça choque, cest violent,cest extreme,cest instructif,charismatique.une mise en scene sans concession. le film est parfaitement maitrisé.
    maintenant je ne trouve pas que fassbender est exceptionnel : il apparait tard et on le voit peu a cause de la durée du film ).il joue bien mais pas a la hauteur de son personnage qui lui, est exceptionnel.
    guillermo_go
    guillermo_go

    39 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2009
    Une expérience artistique puissante, une nouvelle forme de cinéma. Chef d'oeuvre incontournable!
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