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Tedy
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4,0
Publiée le 7 janvier 2012
La beauté de Zhang Ziyi, des costumes et des décors, les scènes d’action, l’histoire tragique,… tout est fait pour envoûter le spectateur et c’est plutôt réussi.
Gros spectacle chinois à l'impressionnante opulence visuelle (décors immenses, costumes aux belles étoffes, paysages qui s'étendent à perte de vue, mise en scène millimétrée et photographie très travaillée), aux scènes martiales câblées assez uniques (merci Yuen Woo-Ping) et aux intrigues de cour multiples, "The Banquet" est une oeuvre passionnante portée par une Zhang Ziyi (grande habituée des films en costumes) impériale.
Le film chinois type. Amour, Kung Fu et Royaume de Chine: tout y est! Hamlet revisité à la chinoise par Feng Xiaogang. Pourquoi le voir ? Pour ses décors et costumes d'une esquise beauté. Une esthétique rare. Des combat épurés (le ralentit trop souvant utilisé par contre). C'ets sur qu'on le regarde pas comme un chef d'oeuvre
Film complexe mais restant captivant qui nous plonge dans la chine du Xe siècle. Plus que intéressant ce drame nous donne des textes riches avec un beau scénario (comme nous l’avons l’habitude d’avoir avec les productions chinoise comme Tigre et Dragon). Seul point faible d’où film ? Légèrement long.
Si Xiaogang a réalisé l'éfficace Héros de guerre, il s'est lui aussi compromis avec ce gros ratage qu'est The Banquet rebatisé par une bande d'idiot "la légende du scorpion noir". C'est la caricature même du film Chinois pour bobos occidentaux en mal de dépaysement. Entre les combats cablés, les dialogues creux et interminables, des ralentis par dizaine et des acteurs complétement vides sans oublier les decors numeriques horribles, on se croirait presque dans " la cité interdite" autre grand plantage du genre.Il y a toujours certains decors de carte postale mais ça reste poseur, fade et terriblement désincarné et même si l'intrigue s'inspire clairement d'Hamlet, ça n'en reste pas moins ridicule tant le film essaye de ratisser large et s'étire en longueur. Alors sincèrement hormis les fesses de Zhang Ziyi que l'on peut admirer, il n'y a rien à sauver.
Si esthétiquement le film est léché, il manque de personnalité et d’émotions. Après une mise en place laborieuse, les intrigues se lancent mais les personnages restent froids. Au final, un film agréable mais qui aurait gagné à être plus synthétique.
Une intéressante réflexion sur la passion et le désir qui dévorent le coeur de l'homme, et leur caractère intemporel. Un "Gangs of New York" made in China, où la subtilité est d'impliquer le spectateur au point de lui donner un certain rôle dans le film. Grandiose.