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    Syndromes and a Century
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    3,7
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    29 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2007
    Un film à contempler et dont on ressort apaisé.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2007
    L'univers singulier de ce grand auteur thaïlandais est intact dans ce nouveau film, trip saisissant et envoûtant, sur la trame d'une double narration. Dépaysant. Spectateurs pressés s'abstenir.
    regard00
    regard00

    2 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2007
    "Syndromes and a Century" est un film qui nous aère l’âme et nous ventile les
    émotions. On sort de la projection dans un état de bien être, on ne sait pas
    vraiment pourquoi, mais peu importe, on se sent bien.
    Nous sentons aussi que nous devons nous accorder quelques minutes avec
    nous-même, rien de mystique, juste le temps de graver un doux sillon dans nos
    émotions, de se créer un ancrage positif avant de retrouver nos vies.
    Apichatpong Weerasethakul nous donne à voir un film-poème qui porte de
    l’organique en lui, il entre en nous par des voies oubliées, pour parfumer notre
    être.
    Je suis très impatient de voir "Tropical malady", ainsi que "Blissfully yours" que j'avais ratés à leur sortie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2007
    Un générique long, écran entièrement noir. Comme pour mieux nous emporter. Première partie, années 60 (?) dans un hôpital de campagne, une jeune femme médecin ne répond pas aux avances d'un collègue, et se souvient de son histoire avec un fleuriste. Deuxième partie, aujourd'hui à Bangkok, la même jeune femme, le même amoureux timide, et un autre homme, qui va rejoindre sa fiancée à la campagne. Mais tout ça n'est qu'une trame, un fil, car le récit va adopter une structure narrative que je n'avais jamais vu jusque là, nous faire connaitre des personnages lunaires et poétiques (un moine qui rêvait d'être DJ, un dentiste chanteur de charme, une hématologue portée sur la bouteille), nous ballader...Plus on avance, plus le film devient complètement planant et se détache de l'histoire originelle : musique atmosphérique, plans hyper lents et métaphoriques (un zoom de 2'30 chrono sur une bouche d'aération comme un trou noir aspirant des fumées blanchâtres, plan complètement hypnotique...la mort ?), sensualité de plus en plus sous-jacente. Fascinant voyage qui se termine par une séquence incroyable dans une rue de Bangkok.

    Il faudrait voir ce film plusieurs fois tant il est rempli, truffé, de symboles, métaphores, sens cachés...mais sa grande force est qu'on peut aussi se laisser porter, ne pas tous les décoder et se sentir incroyablement bien à sa vision. La musique, la mise en scène, le cadre vous happe littéralement dans l'écran. Un peu comme dans le splendide "Be with me", ici on parle peu, bas, le récit se passe souvent des mots. Mystique, poétique, incroyablement gracieux, "Syndromes..." n'explique rien, et c'est ce qui en fait tout le prix . A la fois évident et délicieusement incompréhensible, ce film est d'une beauté absolue.
    aaber
    aaber

    31 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2007
    Sublime ! Il y a des films d'emblée qui vous touche pleinement, tout simplement parce qu'ils parlent de choses universelles et même si vous ne cernez pas tout, vous êtes envahi par un amour certain, une délicate tendresse, une émotion palpable. Ce film est un de ceux-ci. Remarquable et à remarquer ! A revoir dans quelques temps, une fois digéré la première vision. Mon film préféré depuis le début de l'année, Joyce ! Ca vaut bien une petite coupe, qu'on la prenne, à la ville ou à la campagne, en sous-sol ou en rez-de-chaussée, à deux ou seul !
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juillet 2007
    Comme ce film est "un défi à la critique" puisque non rationnel "genre Lynch" on n'en dira rien, si ce n'est quer l'engouement pour les films asiatiques qui sévit actuellement commence à me gonfler! En bref, c'est bien filmé, avec quelques séquences étonnantes, mais enfin, ce n'est pas "La grande illusion"... et il vaut mieux être très en forme pour ne pas plonger dans le sommeil quand le niveau d'incompréhension devient excessif! A noter la jolie scène de consultation du bonze, sketch , mais seulement sketch. Impression totale de fatras pas antipathique mais vraiment pas indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2007
    La caméra habile de ce réalisateur thaïlandais filme l'étrangeté d'un monde, fixé voire piégé par la détermination du sang et de la culture. Les différents personnages évoluent dans une Thaïlande radieuse, que l'on a soif de découvrir. Chacun d'entre eux semble avoir une mission, celle d'aider un autre, parfois de s'aider soi même. Rappelant les voyages de Kiarostami dans la campagne iranienne, ce tour d'horizon d'une culture à la fois apaisée et comme en combat avec elle même, du fait d'une fixité apparente (long plans fixes évincant les personnages) est un conte moderne de l'homme face à l'environnement. Il ne s'agit pourtant pas de contemplation, mais de symbiose, la nature étant prédominante. Cette nature, est aussi le gardien de la culture, et des syndromes qui les lient entre eux. La présence des hôpitaux montre que l'individu naît et demeure en ces murs où les gens tentent de se guérir. La maladie est perçue de différentes façons : entre l'amour, le mal être, la fatalité, la liberté. Le syndrome est un mot qui confond la psychologie à la maladie et en ce sens correspond à l'éthique du film qui concilie la nature à l'homme. Le sujet dans cette société vit dans un corps qui ne semble pas le sien, et ses croyances de réincarnation transcende ce corps. L'art quant à lui transcende les fonctions, les hiérarchies, les réalités. L'immobilité de ce monde lui apporte une sagesse à son ensemble, mais aussi une stagnation mise en scène avec la répétiton des séquences. Les points de vue permettent de jouer sur le rôle déterminé du spectateur dans un film (il ne peut voir ce qu'on lui montre), et le réalisateur tente en changeant ces points de vue de manière technique (caméra en 180degré), d'aller outre cette détermination. Son objectif est alors clair : l'ouverture complète d'un esprit à un autre. Le réalisateur et le spectateur jouent un dialogue filmé, et la confrontation incessante des personnages du premier est une invitation à cette courtoisie inhérente à l'art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2007
    Le film navigue entre 2 époques. On retrouve les comédiens qu'on avait quittés dans un hopital de campagne entouré de végétation luxuriante, dans un hopital Hihg-tech. Weerasethakul filme tubes lumineux comme les troncs noueux et introduit par là du fantastique. Le film ne suit pas un fil narratif précis mais met en place des sensations parfois étranges, parfois très douces, parfois érotiques.
    A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 juin 2007
    s'est trop nul , je prefer 1000000 foie shrek 3 par exemple, par ce que j'ai beaucoup rigolé avec ma copine. voilà, même que j'ai dormi, là , au cinéma.
    Abon entendeur, salu
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 juin 2007
    Un film plein de promesses, mais trop contemplatif à mon goût.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juin 2007
    Dans Syndrome and a century le réalisateur va vous mener au travers de la société Thaï via de belle histoire d'amours. Ce film qui malgré de petite longueur donne des sourire au coeurs. Le film qui est en deux partie permette aussi de voir avec un regard critique sur l'évolution de "la relation" avec le progrès et de toute les composant qui la dertermine et essentiellement l'environement. En bref un film interresant et agréable a regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juin 2007
    Le temps de 105 minutes, je me suis cru face à une toile animée, une oeuvre que l'on observe, contemple parfois, sans que les images n'aient un pouvoir narrative nécessaire à la structure du film. IL est bien là l'intérêt de ce film, c'est le rôle second du scénario, qui laisse le premier rôle à l'image. J'étais admiratif face à cette oeuvre contemporaine du cinéma où la plasticité de l'auteur n'est plus un frein à la créativité. A voir et revoir.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2011
    Comme "Tropical malady", le précédent film d'Apichatpong Weerasethakul, "Syndromes and a Century" décourage l'analyse critique : il est à peu près impossible de dire pourquoi et comment on peut aimer une telle expérience, si différente de tout ce que le cinéma propose (la comparaison avec Lynch me paraît finalement paresseuse...). Absence de scénario perceptible - au spectateur de se construire sa propre histoire -, lenteur radicale de certaines scènes, exigeant de nous un abandon total au flux de sensations extrêmement fines, presque délétères, générées par les images d'une clarté frôlant la transparence, rien ici ne dirige notre regard ni ne commande nos émotions (... soit une différence radicale avec l'oppression totalitaire à l'oeuvre chez Lynch !). Offrez-vous une heure et demi de dérive sensorielle, régulièrement bouleversée quand même par des ruptures de ton radicales, et par une poignée de plans abstraits, dégageant une fascination qui touche à la terreur mystique (le sublime plan sur la bouche d'aération...).
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2011
    "Syndromes and a century" est peut-être le plus beau film que vous verrez cette année.Sur le thème du souvenir et de l'amour,Apichatpong Weerasethakul réalise un long-métrage aux accents Lynchiens,parsemé de symboles étranges et hallucinants.Un petit conseil:ne pas se prendre la tête à essayer d'éclaircir tous les points de ce film qui se laisse bercer par une narration symétrique,et en apprécier toutes les subtilités en se laissant aller au gré des quêtes des personnages.Weerasathakul est un metteur en scène qui aime flouter les pistes pour que l'on se perde ingénieusement dans son film,pour que l'on se demande au final qui est qui,qui représente quoi,etc...il est aussi un réalisateur impressionnant de rigueur (cadrages magnifiques et adroits,magnificence des durées,exaltation des silences,dialogues splendides et intelligents...),mais qui sait superbement gérer son rythme (pas une seule longueur ne vient gâcher notre plaisir) et prendre conscience de la poésie du propos.La nature,personnage à part entière,s'exprime ici par un zéphyr qui siffle,par des feuilles qui gémissent ou par les couleurs d'un verdâtre flamboyant lié à la verdure.Cette nature,filmée comme jamais,est un sommet de poésie,que les personnages,fins et travaillés,enrobent de par leurs regards étincelants.Rarement acteurs n'auront été aussi juste et naturels que ceux-ci;ils sont d'une spontanéité absolument incroyable,et chacune de leurs phrases,chacun de leurs gestes sonnent juste."Syndromes and a century" devient parfois un film fantastique,plus obscur,décalé et onirique,donnant à la fois dans l'irrationnalité de l'univers Lynchien,mais aussi dans l'atmosphère tout en flottement de ce dernier.Quelques scènes extraordinaires émergent du lot (le jeu de statues,quelle beauté et quelle fluidité de la caméra!) et frappent la rétine comme peu savent le faire.L'importance accordée à chaque détail rend le film de Weerasethakul formidable,attachant et minutieux.Un film qui ne manque cependant pas d'humour
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