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    Paprika
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    3,8
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    210 critiques spectateurs

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    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    Excellent film, basé sur un scénario très bien construit, des personnages charismatiques et la belle Paprika.. Un des meilleurs film d'animation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 septembre 2010
    Après « Millennium actress », Bouzi Bouzouf poursuit son hommage au réalisateur japonais Satoshi Kon qui, il le rappelle pour les glandus qui ne le sauraient pas encore, s'est éteint il y a presque un mois, avec « Paprika », un autre de ses films d'animation sorti, lui, en 2006. Qu'est-ce que « Paprika » ? L'histoire d'un cuisinier hongrois qui va se démener comme un diable pour préparer la meilleure goulasch de tous les temps ? Pas du tout. Paprika est le nom de code d'une scientifique aux cheveux longs qui grâce à un bidule révolutionnaire inventé par un collègue obèse, peut se glisser, sous les traits d'une femme aux cheveux courts, dans les rêves des gens afin de soigner leurs traumatismes. Les choses vont se compliquer sérieusement quand les quelques exemplaires existants du DC Mini – le nom du bidule révolutionnaire – sont chouravés par un voleur mal intentionné qui, par le biais de l'engin, va s'introduire dans l'esprit des scientifiques à l'origine de sa conception dans le but de leur niquer la tête. Les mecs se mettent en effet à déclamer soudainement des phrases absconses que l'on croirait tirées des « Champs Magnétiques » de Breton et Soupault, puis ils se jettent dans le vide. À la fin, rêve et réalité se rejoindront dans un grand carnaval destructeur qui, visuellement, vaut son pesant de cacahuètes (d'autant que le film a recours parfois a des effets en 3D, contrairement à « Millennium actress », qui proposait une animation old school (ce qui ne nuit aucunement à sa qualité)). Bref, Bouzi suppose, chers lecteurs, que ce synopsis vous fait immédiatement penser à un film sorti cet été dans lequel le rêve occupe aussi une place prépondérante (et dont le réalisateur – ses initiales sont CN – avoue avoir été influencé par « Paprika » (les scènes d'introduction des deux oeuvres sont quasiment identiques)), n'est-ce pas ? Allez, Bouzi vous écoute : quel est ce film auquel vous êtes obligés de penser, là ? Non, ce n'est pas « Mon Curé chez les Thaïlandaises. »
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2010
    Je l'adore un des film qu'on oublie pas de ci tôt car il et dessiné d'une façon ci réel et les musiques sont manifique elle nous transporte c'est pour ca que j'adore satoshi kon et (perfect blue et un de cella que j'aime tout autant ) ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 septembre 2010
    Une histoire sur les rêves qui est vraiment bien faite. Dommage pour cette stupide musique qui revient a chaque fois et les couleurs trop vive. A voir tout de même si vous aimez l'animation
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 août 2010
    Entre rêve et réalité, Paprika est une poursuite d'une démence mégalomane tirée de délires d'enfants. La parade d'objets fait inévitablement penser aux personnages fictifs du Voyage de Chihiro de Miyazaki. Satoshi Kon est décidément spécialisé dans la paranoïa et de la folie (Perfect blue, Paranoïa agent), thème qu'il maitrise avec efficacité. On est transporté par les héroïnes toujours attachantes (car ce sont souvent des femmes !) et par des thèmes musicaux électro très très manga ! Il manque un petit quelque chose pour le rendre incontournable. Mais comme on constate souvent, la valeur d'un artiste augmente après sa mort : décédé le 24 août 2010, il ne nous reste qu'à revoir et décortiquer sa filmographie. Avec plaisir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 août 2010
    Un petit bijou au rythme endiablé, une œuvre sur la trace de laquelle Perfect Blue et Millenium Actress nous avaient doucement mis : le rêve, l'abolition des limites, et cette confusion qui s'empare du spectateur qui a ses repères au début du visionnage et les abandonne au gré des minutes avec un curieux plaisir. C'est peut-être tout simplement une façon de montrer que le réel, les fantasmes, ne s'opposent pas mais se complètent dans l'esprit des hommes et des femmes.
    Voici une lutine et espiègle jeune femme qui vole sur son nuage à la rescousse des personnages, qui donne un lien Internet pour la retrouver à un commissaire séduit et qui n'est en effet que partie de la personnalité d'une technicienne brillante, silencieuse et réservée. Le papillon vient bien d'un chenille... Voici un commissaire qui attrape les criminels et qui rêve de rattraper celui auquel, étudiant il avait fait des promesses.
    Et tout à coup, le voilà le personnage central : une valse de couleurs, le rêve, sous les trait d'une procession endiablée de poupées, de jouets, d'objets qui portent en triomphe leur roi dont le visage change au gré de celui qui fait le rêve, conduite par un frigidaire qui marche (il y a à boire et à manger dans ce rêve selon celui qui le fait..).
    Au plan technique, des images toujours soignées, toujours plus étonnantes (seriez-vous arrivé à imaginer une image de rêve aspirée par un personnage, tel un tissu ?). Un coup de chapeau enfin à une musique qui vous emporte dans la modernité dont on finit par battre la mesure comme les personnes de la procession.
    Un délire construit qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte. Ouvrez les yeux au lieu de les fermer pour rêver...
    gandalf001
    gandalf001

    17 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Un film d'animation incroyablement imaginatif comme ceux que seuls les japonais savent faire
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    37 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Derrière ses allures de fourre-tout dément, Paprika ne gardera cependant des repères ''de genre'' que ce qui servira son exercice de style de cinéma-mental, puis s'en détachera finalement pour créer, à partir de l'idée d'un contrôle du subconscient, un équilibre entre féérisme et suprathéorique.

    (….)

    Le principe de Paprika tient à expliciter l'interaction de l'inconscient et de la fiction, si bien que le récit d'anticipation est presque exclusivement construit sur l'expansion du rêve [c'est ce que reflète la notion récurrente de ''dysménie'']. Ce qui trouble le plus dans le film, ce n'est pas tant le mouvement du va-et-vient du monde ''normal'', celui connu (et vécu) de tous, à un (ou des) monde(s) ''intérieur(s)'', c'est à quel point les frontières sont toujours plus flouées. D'abord assez clairement détachées, les séquences du réel sont de moins en moins identifiables, parce que la volonté de puissance des rêveurs investi non seulement leur réel, mais aussi le réel de façon générale. On peut ainsi dire que le film suit le cheminement d'êtres en fuite ; les échappées oniriques correspondent bientôt à un moyen d'absoudre les angoisses existentielles. L'art et donc le cinéma sont des vecteurs permettant d'aller en ce sens.

    La Paprika du titre (….) n'est qu'un émissaire et l'ambiguité que nourrit le film est d'en faire un être de chaire onirique ; elle est la texture des rêves en même temps que le guide de leurs protagonistes (ce sont ses ''supports''). Aussi S.Kon, avec son matériau ''désincarné'' par définition, trouble alors le spectateur puisque les perceptions et certitudes de l'univers de Paprika sont en changement constant. L'entre-deux, l'état transitoire est permanent : le vertige est celui d'une mutation ; le flic et Atsuko, une scientifique que nous suivons durant tout le film, tous les deux sous l'emprise plus (lui) ou moins (elle) consentante et avouée de Paprika, voit leur inconscient submerger leur réalité [par exemple, les conversations qu'ils n'entendent plus, ou que leur inconscient leur a fait entendre autrement avant qu'ils ne reviennent à eux]. La technologie [le virtuel ''pur''] et le rêve [le virtuel ''abstrait''] s'offrent à eux pour devenir l'écrin de leur ''refoulé'' pourrait-on-dire ; le feu-d'artifice de visions qui les hantent est ainsi élucidé parce que leur être concret et l'être de leur rêve se confondent eux-même, que leurs visions deviennent vivantes et précises.

    Paprika n'est pas intellectualisant ni ''contemplatif'' au point de désincarnation d'Avalon, mais il est dans la même quête de sublime [sublimation esthétique ; sublimation aussi de l'esprit des personnages du film : tout ne tient jamais qu'à la démarcation entre contenant et contenu ; ils étaient le contenant de leurs songes ; ce contenu s'émancipe]. La trame a sans doute un écho lynchéen ou ''oshii-ien/esque'' (?) [le réalisateur d'Avalon et Ghost in the Shell], mais le parti-pris est plus limpide que chez le premier et surtout n'a rien à voir avec la culture cyberpunk auquel se rattache l'oeuvre du second [plutôt père indirect de Matrix]. La ferveur visuelle, le bouillonnement inventif rapprochent plutôt le film du délire onirique à la Gilliam [Brazil, Les Aventures du Baron de Munchausen, L'Imaginarium du Dr Parnassus...]. Ici chacune des images, aussi surréaliste qu'elle soit, prétend à une signification et une profondeur de chaque instant.

    C'est un film qui se donne au spectateur en réclamant qu'il partage son ébullition. Son scénario délibérément déstructuré et alambiqué incite à plusieurs attitudes : se laisser bercer, rester hermétique, tout décrypter. Dans ce dernier cas, il s'agit d'accepter avec plus ou moins de mesure ce qui nous est présenté à l'écran. Dans les deux autres, on peut se contenter d'apprécier l'épanouissement stylistique total d'un auteur. C'est ce qu'est d'abord Paprika : au fond, ce qu'il dit n'est pas toujours nouveau et peut-être gagnerait-il à être plus clair dans ce qu'il raconte. Mais cette effervescence suscite l'attention. Perfect Blue et, mais c'était déjà moins le cas, Millennium Actress témoignaient de la même ambition de méta-films ; le premier portait en lui beaucoup de promesses mais le résultat était inopérant, le second décevait davantage parce qu'il n'était finalement qu'une visite guidée de l'histoire nippone à l'onirisme et l'épique aussi rachitique que la mise en oeuvre. Avec Paprika, Kon ne cherche plus à embrouiller comme dans Perfect Blue ; ce qui rend son dernier-né parfois si abscon, c'est qu'il condense beaucoup sur une durée modeste : 1h30, ce qui était de trop autrefois. Cette abondance peut donc égarer ou agacer, mais cette prolifération en fait une fresque monstrueuse qui cerne parfaitement sa matière : Paprika défile comme un rêve qu'on déchiffre dans sa globalité, mais dont les allures paradoxales font toute la richesse et le pouvoir d'attraction, éventuellement de fascination. Il fallait bien deux honnêtes brouillon pour parvenir à une telle apogée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    Un chef-d'oeuvre de l'animation! Le scénario est intelligent, l'univers est à la fois sérieux et complètement barré, les personnages sont attachants, on ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est rythmé et dynamique à souhait! Et d'un point de vue technique c'est un régal pour les yeux et les oreilles!
    Et dire que j'ai failli passé à côté de ça !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Un chef d'oeuvre, intelligent sensuel, un rêve dont on voudrait redécouvrir tout de suite après sa fin.
    13ordusenegal
    13ordusenegal

    1 abonné 243 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2010
    j'avais completement oublié avoir vu se film,une dinguerie ! l'univers de l'animation est completement déjanté,les personnage fabuleux,et apparement la bande son est a auteur du film,ceux qui ont vue summer war ferais bien de jeté un oeil a celui ci !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2010
    Une bonne grosse claque surréaliste! Visuellement génial, une bande son ouffissime, un scénario complètement barré, d'ailleurs si vous ne comprenez rien à un moment moi non plus: laissez vous juste porter!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2010
    Juste le dessin animé le plus fou jamais fait, incroyablement beau intelligent poétique réflexif, des gros frissons pdt 1h30 et l'impression de voir ça une fois tout les dix ans
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 mai 2010
    Esthétique mais un peu foullit avec tous ses rêves qui se mélangent à la réalité.
    Ce n'est pas ma tasse de thé.
    dahbou
    dahbou

    183 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2010
    Kon avait déjà placé la barre assez haut dans ses précédentes œuvres mais cette fois-ci il s'est surpassé avec Paprika pour signer l'un des plus grands films d'animation de tous les temps. Rarement on aura vu une œuvre aussi folle faisant la part belle à l'imaginaire débridé de son auteur élevant la fantasmagorie à un niveaux jamais égalé. On soulignera aussi la qualité de la bande originale qui ne fait que renforcer l'immersion dans cet univers iconoclaste. Aux dernière nouvelles, Hollywood chercherait à en faire une adaptation live et bien bon courage pour réussir à retranscrire ne serait que 10% de cet univers.
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