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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 octobre 2012
J'ai eu l'impression de rêver, pour ceux capable d'assez d'imagination pour s'introduire dans un film et également assez intelligent pour réussir à suivre le film (aussi chaotique qu'un rêve) il est excellent... L'un de mes films préféré...
Un très beau film d'animation japonais, avec des dessins magnifiques, une bande originale superbe, ainsi qu'une mise en scène (aux nombreuses interprétations symboliques) et un scénario certes complexe mais terriblement bien trouvé et intelligent (Christopher Nolan s'en est inspiré pour le film Inception ; film que je n'ai pas tellement apprécié, je préfère largement Paprika). Le visuel est spectaculaire et unique en son genre, je me suis immergé dans cet univers étrange, et attaché à ces personnages hors du commun sortis tout droit d'un rêve fantasmagorique et délirant.
Difficile de ne pas reconnaître le style de Satoshi Kon avec Paprika. Une nouvelle fois, le réalisateur complexifie son récit sans raison aucune en se servant des outils laissés par le cinéma - d'animation qui plus est -. Si le scénario de base est intéressant, difficile de ne pas voir que le cinéaste en a littéralement trop fait, dans tous les sens du terme. Il en ressort une intrigue qui se suit avec de plus en plus de déplaisir et qui, au final, énerve plus qu'elle intéresse. Il y a un véritable problème, celui de croire que le cinéma ne se résume qu'à ce genre de passe-passe.
Les couleurs, le scénario, les personnages, Paprika... Les puristes et intellectuels mal lunés diront de cette animation qu'elle se retrouve prise au piège de son propre jeu et, qu'à défaut de devenir une énigme au dénouement insoutenable, l'ennui fini par prendre le dessus. Bien. Qu'ils parlent. D'aucuns pensera que ces gens là n'ont également pas aimé Inception.
Car la logique reste la même. Sans spoiler, ce film va vous demander un minium de concentration et surtout de jugeote. Parce qu'une fois le style et la logique assimilés, le principe même du rêve s'applique et nous emporte dans une histoire merveilleuse où l'on se surprend régulièrement à tenter d'anticiper chaque action (rassurez-vous, souvent en vain) tant les possibilités scénaristiques du film lui confère une complexité des plus stimulantes.
Un dessin animé de qualité, vif, inspiré et divertissant (c'est d'ailleurs son but premier de l'aveu même des auteurs)! Dommage que le talent de Satoshi Kon n'ait pu trouver une histoire à sa hauteur (je ne parle pas du matériau de base, à savoir le roman de Yasutaka Tsutsui que je n'ai pas lu), car c'est bien du côté du scénario que pèche l'ultime long métrage du réalisateur japonais. «Paprika» lorgne du côté du thriller et ne parvient jamais à s'affranchir des codes du genre, ni plus simplement à proposer des enjeux thématiques réellement dignes d'intérêt, se « contentant » d'offrir une intrigue policière teintée de psychanalyse sommaire. Il en est de même pour les personnages, bien trop stéréotypés et dénués de vie - sauf quant à la charmante héroïne éponyme, qui a manifestement bénéficié de davantage d'attention! Et je ne parle pas du « méchant » de service, manichéen à souhait, ni même de l'humour convenu ou pire encore, du sentimentalisme guimauve qui gâche le ton d'un film pourtant relativement « adulte »... L'intérêt de «Paprika» réside en fait surtout dans la qualité de son animation et dans l'inspiration débridée de certaines séquences, qui par intermittences seulement se rapprochent de l'inévitable studio Ghibli. Le numérique est intelligemment utilisé, permettant à Satoshi Kon de disposer d'une mise en scène audacieuse, et son sens du mouvement est vraiment appréciable! Une fois encore dommage que «Paprika» s'embourbe dans certains clichés et se répète parfois, car il avait sur un plan graphique presque tout pour lui... [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
J'ai beaucoup entendu parler de "Paprika" et en bien. Maintenant que je l'ai vu je suis beaucoup plus sceptique, alors que la scène d'introduction était mortelle et laissait présager le meilleur pour la suite. ça continuait bien et ça devenait trop compliqué pour moi. Complètement barré et space dans sa forme au point de se perdre, j'ai pu cependant capter une partie du fond qui consiste à pénétrer l'inconscient humain, l'âme humaine par le rêve, rêve mis en parallèle par le cinéma, avec multiples références, parfois littéraire mai j'ai pas pu aller au delà. Finalement c'est comme lorsque l'on fait un rêve bizarre et sans logique. Cela dit graphiquement c'est d'une beauté à se crever les yeux: le choix des couleurs, le design, l'animation traditionnelle, tout forme un mélange qui claque.
Paprika invite sans cesse le spectateur à s'émerveiller, à pleurer devant sa superbe. Un voyage qui ne laisse pas indifférent et assurément un chef d’œuvre dans le monde de l'animation japonaise.
L'histoire rêvée d'une petite fille qui sauve son monde... en rêve. Si vous avez aimé « Le voyage de Chihiro », « Akira » ou « Avalon ». Alors vous aurez du mal à ne pas apprécier ce petit chef d'oeuvre. Au niveau animation, rien que du classique, tout en manuel traditionnel saupoudré d'images de synthèse bien camouflées. Des visages tour à tour dessin animée TV ou merveilleux à la Miyazaki. Il y a un mélange agréable de cartoon un tantinet adulte et de merveilleux disneyen, plus affirmé que Chihiro mais moins trash qu' Akira. Voilà pour le côté technique en fait quasiment parfait avec, notamment, des séquences oniriques très esthétiques mais aussi des magnifiques plans fixes, ciel polarisé au maximum, très photo américaine et couleurs japonaises. On a là un maître de l'image. Et côté scénario ? L'enthousiasme continue, contrairement au shintoïsme à peine dissimulé des histoires du maestro de l'animation japonaise, on est ici en présence d'un script basé sur les espoirs de la science, dans le domaine le moins rationnel possible, le rêve. Et c'est ainsi que l'on découvre un truc de dingue, avec l'admirable souplesse de l'animation comparée aux pirouettes de Gondry dans « la science des rêves ». Ca part dans tous les sens, on se croirait dans « Matrix » ou « Alice au pays des merveilles », mais contrairement à ce que toutes ces comparaisons peuvent laisser imaginer, ce film n'est pas une compilation, il a sa propre personnalité et originalité, seulement ses qualités font immanquablement penser à un autre bon souvenir. Il y a la petite dose de réflexion qui sied bien la grosse dose de merveilleux, et le soupçon de cynisme très humain sur notre société technologique. L'histoire d'amour improbable fait le reste, c'est vraiment un très bon film qui utilise la force de l'animation, faire que tout est possible. Encore un oublié et une victime du manque de budget marketing, même s'il est positionné plus adulte que « Chihiro », il méritait le même succès. Vivement le DVD.
J'ai été moins décontenancé qu'au premier visionnage mais ce deuxième visionnage m'a laissé sur ma faim. J'aurais aimé que le film dure plus longtemps pour développer l'aspect apocalyptique et cosmique entrevu à la fin.
Sublime animation, magie du rêve, foisonnement visuel, une complexité de récit qui peut amener à le voir plusieurs fois et être étonné à chaque fois. Un très bon moment d'animation, particulièrement grâce à la parade qui revient avec cette musique entêtante, qui en fait quelque chose d'inéluctable. Pour moi un excellent moment.
L'ambiance et les personnages sont vraiment agréable mais ça reste quand même bien barré... Intéressant mais ça ne me donne pas envie de me replonger dedans...
La DC mini est une nouvelle invention qui permet de contrôler les rêves des autres. Trois exemplaires ont disparu. Les concepteurs se lancent à leur recherche afin d'éviter des drames. Film d'animation réussi, fourmillant d'idées et dont le graphisme est tip top. J'ai apprécié ce spectacle proposé. A voir.
Paprika restera malheureusement le dernier film du réalisateur japonais Satoshi Kon, on lui doit notamment Perfect Blue ou encore Millenium Actress. Ce long métrage perturbe par son scénario à l'air sérieux, mais qui cache en réalité une réalisation déjanté avec des personnages distingués (le tout dans un contexte plutôt glauque voire absurde, être un minimum ouvert d'esprit est toujours utile). Le rêve est bien évidemment l'idée principale puisque celle-ci est utilisé sans modération... trop peu être car même si les explications s'éclaircissent au fur et à mesure, il est parfois difficile de tout comprendre. Un scénario bien ficelé ainsi qu'une animation fluide et dynamique accompagné d'une BO adapté. Même si j'ai été un peu déçu, Paprika est une oeuvre très plaisante par son univers loufoque ou encore par son action haletante, à voir pour tout les inconditionnels de l'animation japonaise !