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Hika The Plant
9 critiques
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5,0
Publiée le 5 mai 2021
Un film d'animation qui retourne LITTERALEMENT la tête, avec ses animations pétantes et colorées, son action déjantée et son histoire sans-dessus dessous, on ressort de "Paprika" complètement déboussolé.e, et pourtant, c'est ce qui le rend aussi génial, le film nous fait bien comprendre que ce n'est pas en cherchant son sens qu'on le trouvera. Soit on l'adore, soit on le déteste, difficile de trouver un entre-deux !
Un film très onirique au scénario complexe.Il rend hommage à Alice aux pays des merveilles et à Vacances Romaines avec Audrey Hepburn.De magnifiques images, il a dû influencer Inception.
Un film d'animation japonais qui fait énormément penser à l'univers littéraire de Philip K. Dick pour son récit qui mélange avec une grande dextérité le monde réel et celui de l'imaginaire et qui, en même temps, a clairement inspiré Christopher Nolan pour "Inception" en faisant du rêve son sujet central. Une oeuvre assez exigeante et difficile d'accès surtout dans sa première partie d'exposition mais une fois passé cet écueil, un ensemble qui prend tout son sens avec une intrigue à tiroirs maline, terriblement immersive et impeccablement écrite pour finalement aboutir sur un final grandiose, aussi puissant et épique que celui de "Princesse Mononoké", des personnages complexes, finement dessinés, profonds, une intrigue d'une impressionnante richesse, des rebondissements toujours bien amenés. Une technique d'animation absolument splendide, un incroyable travail sur les couleurs, la lumière et l'ombre d'un réalisme saisissant. Une première incursion dans la filmographie de Satoshi Kon qui m'a mis une sacrée claque, un indiscutable chef d'oeuvre que je les aime. Magistral, monumental, un incontestable classique.
Difficile de déflorer Paprika sans gâcher la découverte du spectateur. Satoshi Kon reste dans le sillage cyberpunk type Philip K. Dick, notamment dans son rapport à la réalité, qu'il s'amuse à fondre avec l'onirique pour mieux nous coincer dans un dédale de séquences où la moindre perturbation entraîne le doute. Est-on réveillé, est-on dans ce rêve ou est-on dans un autre ? Ça a l'air complexe lancé sur la table comme ça, mais pas du tout. Le but de Paprika n'est pas d'offrir une expérience où toutes les clés sont fournies, mais de laisser son spectateur décider de celles qui lui seront utiles. Cela touche le sens du film au moins autant que les personnages. La vision de X pourra diverger avec celle de Y et vous savez quoi ? Les deux pourraient bien avoir raison. S'il y a bien une chose sur lequel Paprika sera clair d'un bout à l'autre, c'est bien dans son amour du cinéma puisque le 7ème Art fait plusieurs fois l'objet de savante mise en abyme et de superbes références (Pinocchio, Shining,et la Fée clochette sont de la partie). Ce faisant, il renvoie dos à dos réel et imaginaire comme les deux faces d'une même pièce, indissociables de la psyché humaine et nécessaires à son expression propre. Comme en atteste l'emploi à des alter-égos (ressors également utilisé sur Perfect Blue) certains lumineux d'autres plus inquiétants. C'est brillant, follement créatif, blindé de petites trouvailles visuelles (cf. les reflets du miroir qui épousent les facette d'un personnage). Satoshi Kon manie également l'absurde et le malaise avec une habileté incroyable, puisque les deux aspects se croisent et se chevauchent, parfois à quelques secondes d'intervalle. Il continue aussi les expérimentations narratives avec cet art consommé de la transition (d'une limpidité folle), recoupant plusieurs temporalités ou dimensions sans jamais perdre en lisibilité. Un grand huit de poésie et d'intelligence. En gros, un classique. Pas étonnant qu'on ait pu établir des connexions avec Inception de Christopher Nolan (sorti 4 ans plus tard), bien que les approches et la finalité soient complètement différentes.
Film déroutant, puissant, qui plonge dans le psychisme des rêves et ses interprétations. Inception lui doit beaucoup. Paradoxalement, le long métrage est même parfois trop généreux, à l'identité visuelle par moment excessive. Reste une expérience unique en son genre
Avec Paprika même Gérard Larcher et Pierre Menès auraient eu leur chance de pécho Chiba (qui ma fois est bien belle pour un personnage de cellulose).
Images magnifiques. Animation fluide. Musique au top... Mais bien que ce film soit tiré d'un best-seller japonnais de Yasutaka Tsutsui, il n' y a bien que l'histoire qui est par trop capillotractée et qui doit être difficile à assimiler quand tu es un occidental qui découvre pour la première fois la culture nippone... La parade doit être un peu raide... .
Un second film de S.Kon visionné pour ma part et une seconde expérience bluffante. Paprika comme Millennium Actress est un grand film déstabilisant qui n'abordent pas les mêmes thèmes mais ont su me toucher. L'inspiration d'Inception à de quoi fasciner avec son concept bien exploité qui arrive à me satisfaire autant qu'a me perdre encore et toujours. Une complexité bien maitrisée, un véritable propos sur les rêves, une animation impeccable et une bande-son prenante voire hyptonisante.
➖Avis bref : Satoshi Kon nous présente ici un long-métrage qui parle d’un nouveau traitement qui permet d’entré dans les rêves grâce a une machine qui va être voler. Quelqu’un va pénétrer dans les rêves, Paprika ça tout faire pour le retrouver ainsi que la machine. Cette animation qui déteint clairement sur de la science-fiction aura sûrement grandement inspiré le film « Inception » de 2010. Ce film est surprenant voir même époustouflant avec une réelle originalité et un réel dynamisme présent de bout en bout que cela soit dans les personnages ou l’histoire. Une animation qui en met pleins les yeux et les oreilles par son mélange de couleurs et ses bande-son qui sont juste extras pour le coup, sans compter que tout est bercé de nombreuses références qui fuseront tout le long du métrage. Enfin bref, Pas très science-fiction et pourtant, je lui reconnaît des qualités et admet y avoir passé un bon moment.
Je comprends mieux, « Inception » n’est qu’une pâle copie revue et corrigée avec plus d’action et de romantisme dans ces personnages en live. Pas trop mal le concept cette fois-ci, la mise en scène est colorée, on aurait dit que le mangaka a consommé des substances pour exploiter l’idée hallucinée en animation. C’est brouillon la tournure de l’intrigue bouillon de soupe dans la marmite, la clique du président grand monsieur manitou manipulateur entre dans les rêves, une invention non révolutionnaire. Un onirisme philosophe à la résistance de l’air, intéressante analyse freudienne, les rêves endormis permettent de s’échapper de la réalité, l’assoupissement est relâché de toute contrainte, les cauchemars commencent à envahir le subconscient, il manque un scénario en béton pour le chef-d’œuvre. Une animation à l’image de « Perfect blue » pas destiné aux enfants, pour adultes avertis parce qu’il faut suivre attentivement, concentration intellectuelle mise à contribution. Papulika japonaise, une épice douce qui ne pique pas trop les papilles, pour les novices peu habitués, il y a les ascenseurs déformés de « Shining », la reine singe à l’assaut du voyage confetti, une touche d’étrangeté qui reste drôle au final.
Parfait dans le style étrange entre rêve et réalité Paprika nous expose la folle logique impossible des rêves:Paprika une femme de rêve comme dirait Tokita ou Atsuki.
Inception². Dans un futur proche, une compagnie travaillant sur la thérapie par la modification des rêves se fait voler son matos. En gros, le voleur peut maintenant intervenir dans les rêves du quidam moyen. Comment retrouver le malfaiteur ? En entrant dans les rêves qu'il modifie pour percevoir des indices le concernant. Alors comme ça, ça paraît simple mais en fait ça ne l'est pas du tout. C'est même plutôt brouillon et un poil fatigant. Si l'on doit tenter une brève analyse, on dira qu'il s'agit là d'un exercice de style représentant le processus de création. Les références au cinéma sont nombreuses et l'imbrication du réel et de la fiction (rêve) veut faire réfléchir le spectateur sur sa place. La piste est intéressante et visuellement, c'est un festival de couleurs et de formes. Si l'ensemble n'était pas aussi cryptique, on tiendrait là un vrai thriller psychologique efficace et fin.
Paprika est une sorte d'Inception avec moins de clarté scénaristique, malgré quelques scènes originales et une bande son intéressante, j'ai trouvé le tout assez moyen et loin du chef d’œuvre encensé par les critiques.
septiemeartetdemi.com - Je regarde peu d'animes. Alors pourquoi celui-ci ? En fait, on m'avait dit qu'Inception (Christopher Nolan, 2010) s'en était beaucoup inspiré. Et c'est vrai. Et j'adore Inception. Dans les deux films, on trouve de la technologie, et surtout du rêve. En revanche, pas question d'aborder Paprika avec le même état d'esprit que son descendant. On est plongé tout de suite à la lisière entre rêve et réalité – bien gérée, c'est le symptôme d'un bon film de thème onirique – par un montage énergique ; un peu trop même, car les scènes lentes, sans ambiance sonore mais surbruités, ont tendance à faire de la frontière du rêve un prétexte à la confusion du spectateur plutôt qu'à son émerveillement. Par contre la musique est très bonne.
L'impression que laisse le film ne casse pas des briques même si les personnages ne se gênent pas pour défoncer bien plus gros. Et ce avec une grande créativité graphique et sonore, pour peu que la régie prenne la peine de s'y adonner, or l'effort n'est pas continu. Heureusement, la confusion perd du terrain dans la partie finale de l'histoire qui devient par la même maîtresse de bons parallèles.
« L'internet est similaire aux rêves, car la pensée rationnelle s'arrête là où commencent les signaux électriques », ou bien « le contrôle technologique du rêve est un cauchemar scientifique », voire même une phrase très mignonne et très cliché comme « c'est vraiment la femme de mes rêves » sont des accroches efficaces et qui font plaisir. Alors, au global, oui : c'est un bon anime.
j'était tomber amoureux de la bande son de Susumu Hirasawa "berserk" bien avant d'avoir vu le film et franchement j'en suis pas déçu bien au contraire, rien qu'en entendant les musiques j'en ait des frissons... bref je vous laisse découvrir ce chef d'oeuvre (à mon sens)
Le scénario était très prometteur pour un sujet onirique délicat à traiter. Au contraire d'un Inception qui recourt aux courses poursuites et aux fusillades, Paprika étale toute l'imagination fertile et la sensibilité de ses auteurs. On regrettera cependant un ensemble un peu confus et un rythme effréné, qui dans mon cas m'a un peu extirpé de l’atmosphère du film sur la fin... on reste un peu sur sa fin donc mais cette création reste digne d'intérêt