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    Paprika
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    3,8
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    Votre avis sur Paprika ?

    211 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 décembre 2006
    Génial dans sa base scenaristique et particulièrement insolent de générosité imaginative, Paprika s'avère finalement épuisant tant il s'embourbe dans une intrigue qui n'en finit plus de se complexifier.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 décembre 2006
    Un film vraiment space. Les dessins sont vraiment bien fait mais le scénario il faut réellement s'accrocher pour comprendre le message à passer. Déconseillé évidemment aux enfants qui comprendront rien tout comme aux gens comme moi, pour qui l'histoire lui est totalement passée par dessus de la tête.
    Thibault L
    Thibault L

    129 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2006
    Pas assez convainquant et trop de laisser allez. L'histoire et les dialogues sont trop scientifique pour que le spectateurs comprennent l'histoire. On déconnecte vite pourtant l'idée est bonne mais la durée du film est trop courte pour approfondir un sujet futuriste scientifique. Le film nous rappel aussi le scénario de matrix ! Néanmoins une trés bonne bande originale et de trés beaux dessins.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2006
    Si vous vous souvenez un temps soit peu de vos rêves les plus bizarres, sans queue ni tête ... ce film d'animation vous semblera familier !!
    Le réalisteur arrive, je ne sais comment, à transmettre à l'écran ce grain de folie qui nous habite tous lorsque nous rêvons ... Je vous invite à aller rêver éveillé dans une salle obscure, avec Paprika ;-)
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2008
    Malgré un graphisme spécial, plutôt années '80 (non sans nostalgie), je me suis laissé hâper par cet univers follement démesuré où les rêves en viennent littéralement à contaminer (c'est le mot) la réalité, en un maelström vertigineux et coloré. Je reste dubitatif sur le choix du scénariste, qui fait se confondre rêve et phantasme, sans vraiment traiter l'aspect sexuel (Kon lorgne davantage à présent sur le film pour enfants). La soif de pouvoir est davantage mise en avant, ce qui fait aussi de ce film une sorte de fable anti-fasciste (voir le bras levé des poupées déshumanisées). Bien que l'androgynie et le trouble de l'identité apparaissent, il est peut-être dommage de finir sur une note assez manichéenne, préparée par un commentaire explicatif certes poétique mais pas mal superflu. Enfin, on se demande comment la belle et froide Atsuko (double de la pétillante Parika) peut inconsciemment "aimer" l'obèse (et farfelu) Dr Tokita (à moins que ce soit plutôt l'inverse). L'"épice" Paprika fait ici figure de clé énigmatique. Poussée à son paroxysme, l'interpénétration rêve-réalité nous fait en tous cas chavirer dans un état second. Bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2006
    Paprika prouve encore une fois que Satoshi Kon est un virtuose de l'image et de la narration. Son récit entre rêves et réalité nous entraîne dans un délire fantasmagorique assez époustouflant mais pourtant construit et logique. Peut-être aurait-il pu expliquer un peu plus certains points (qui peuvent toutefois se déduire), mais c'est là aussi, un trait caractéristique des auteurs japponais. Ce film montre de toute manière l'étonnante créativité et originalité de Kon, mais aussi l'étendue de ses références. Pour finir et pour les connaisseurs, ce film pourrait être l'aboutissement de sa série, Paranoïa Agent, dont il emprunte le style de musique et la jonction entre l'onirique et le réel.
    bbjulien
    bbjulien

    29 abonnés 337 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mai 2007
    Il s'agit d'un manga surprenant,il porte sur un scenario qui aurait pu etre interessant, et lherone principale est interessante.
    Mais l'incohérence de l'ensemble gache le tout.*
    On a l'impresion qu'il s'agit d'un film baclé et non fini.
    Des scénes s'enchainent les unes après les autres sans aucunes cohérences, certes l'intrigue s'y préte mais là c'est sur-exploité et ne convient pas cela reste très perturbant.
    ce manga ressemble plus à un film experimental qu'a un animé fouillé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2006
    Excellent film et même si il lui manque un petit quelque chose (juste un peu plus d'intensité dramatique) pour mériter d'être un chef d'oeuvre ou le meilleur opus de son réalisateur, Satoshi Kon, c'est un vrai bonheur au niveau de la mise en scène et de la technique (graphisme et animation).

    Les fausses pistes et les références artistiques donnent pas mal d'épaisseur au tout. Mais à la fin, l'histoire (un thriller SF-fantastique) est plutôt limpide comparée à d'autres films du même genre.

    La célèbre doubleuse japonaise Megumi Hayashibara est parfaite pour le rôle de l'héroïne. Ses deux facettes (posée et froide d'un côté, enjouée et exubérante de l'autre) sont interprétées avec brio.

    Paprika, c'est un peu comme les montagnes russes, on en ressort soit exténué soit revigoré par le coup de fouet et de frais que ça procure. Moi, je reprends même un ticket pour un autre tour.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2006
    Satoshie Kon touche littéralement au génie en délivrant ce qui sonne comme une oeuvre-somme.
    En exploitant une nouvelle fois l'étroite frontière entre rêve et la réalité, il réussit à bouleverser sens et émotions de ses spectateurs, à brouiller tous les répères et à délivrer l'un des meilleurs films de l'année 2006!
    Dg75
    Dg75

    12 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2006
    SUPERBE.C'est la lutte entre le conscient et l'inconscient le rêve et la réalité, attention la frontière est fragile pour ceux qui ne savent pas garder les pieds sur terre. Nos rêves ne seraient-ils pas le reflet de ce que notre conscience ne veut pas révéler au grand jour, notre jardin secret en quelque sorte, un refuge qui nous permet d'affronter la réalité ? qui nous fait toucher du doigt ce que nos yeux ne veulent pas voir ? Paprika est une merveilleuse réalisation, pleine de poésie, même dans les moments de lutte ; elle est parfois drôle et émouvante et bercée d'une musique magnifiquement bien choisie. Les dessins sont le reflet de personnes "très humaines" et attachantes. Je retournerai probablement le voir parce que j'y verrai sûrement d'autres subtilités car le film est très enlevé et nous sommes tellement plongés dans l'histoire que de petits détails peuvent nous échapper. Merci au réalisateur de nous avoir fait ce petit bijou.. et pourtant je vous assure qu'il n'y a pas longtemps que j'ai découvert "ce cinéma" (merci à l'ami qui m'a appris à l'aimer)
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Cela fait maintenant plus de dix ans que Satoshi Kon nous a quittés.
    Dix ans l’air de rien.
    Et pourtant j’ai l’impression que ce gars nous a pondu ses chefs d’œuvres hier.
    Quatre longs métrages seulement dans une carrière qu’un cancer a foudroyée en plein élan.
    Mais quatre putains de baffes. Surtout en ce qui concerne ce « Paprika », dernier film sorti en salle et réalisé par le grand maître Satoshi.
    C’était en 2006.

    Satoshi Kon était un cinéphile autant qu’il était un cinéaste.
    Chacune de ses œuvres transpire de cet amour et « Paprika » est surement l’ouvrage dans lequel le curseur a été poussé le plus loin.
    En d’autres mots, « Paprika » est du cinéma qui explore le cinéma par sa forme et son propos.
    Dit encore autrement, c’est juste là du cinéma total.

    Alors certes, du cinéma qui parle de cinéma, ça fait aussi le serpent qui se mort la queue.
    Et j’entends parfaitement les critiques qui reprocheraient à Satoshi Kon de s’enfermer dans sa bulle et de ne se contenter que de produire de belles images.
    (Critique qui serait néanmoins cruelle au regard des purs moments formalistes que nous offre ce film. Moi la seule introduction suffit à me délecter, avant même qu’on ne me présente une quelconque intrigue.)
    Seulement voilà, ce serait justement réducteur que de ne voir en « Paprika » que du cinéma qui s’enferme sur le seul cinéma.

    Car que raconte « Paprika » ?
    Au fond le sujet de ce film c’est le rêve, ou plutôt comment le rêve se lie avec le réel.
    Toute cette introduction fantasque n’est au final qu’un patchwork étrange que le personnage de Konakawa compose avec des parties de son réel ; un patchwork d’irréalité dont l’héroïne éponyme du film – Paprika – pense malgré tout pouvoir tirer quelque-chose qui puisse soulager le réel de son patient rêveur.
    Rêve et réel ne sont pas disjoints pour Paprika-le-film comme pour Paprika-la-thérapeute.
    Tout l’enjeu est donc de savoir quel lien les unit.

    Ainsi, on se retrouve d’un côté avec une thérapeute qui explore l’imaginaire pour soigner le réel tandis que de l’autre côté sévit un énigmatique terroriste des rêves qui use du même outil pour parasiter le réel par des illusions ; ce qui conduit irrémédiablement ses victimes au trépas.
    L’opposition est bien évidemment riche de symbolique, surtout quand on constate que, dans « Paprika », le monde du rêve est systématiquement assimilé au cinéma.
    …Le cinéma pour le cinéma : cette fameuse fuite du réel.

    Pourtant, des gens qui fuient les rêves, ce film en est pétri.
    Chaque personnage rencontré est une coquille désespérément hermétique ; piégé dans les jeux de la représentation sociale.
    D’Atsuko à Konakawa en passant par Tokita, pas un ne s’autorise à exprimer un seul soupçon d’exubérance ou de créativité.
    Chacun refoule son imaginaire comme un ennemi de l’intérieur alors que, pourtant, ces ennemis deviendront au final les héros dont viendra la salvation de tous.

    Car en effet, ce film n’est au fond qu’une ode faite aux rêveurs, ou pour être plus précis une invitation à écouter le rêveur qui est en soi.


    spoiler: Après tout Konakawa ne s’extirpe de ses cauchemars qu’a partir du moment où il prend conscience qu’il est hanté par le cinéaste qu’il a refusé de devenir par souci de conformation à un idéal social. De la même manière, Atsuko s’épanouira pleinement sitôt elle acceptera de laisser s’exprimer la Paprika qui sommeille en elle.



    Difficile d’ailleurs de ne pas voir aujourd’hui dans ce film une sorte d’accomplissement posthume de la philosophie de vie de Satoshi Kon.
    Une fois arrivé au seuil de la mort, que reste-t-il de ceux qui ont consacré leur existence aux seules utilité et notoriété sociales ?
    A part une envolée de papillons éphémères et un vaste horizon obscur, pas grand-chose.
    Par contre que reste-t-il de ce doux rêveur que fut Satoshi Kon, même dix ans après sa disparition ?
    Eh bien il reste son œuvre.
    Il reste ce petit moment de belle folie créatrice.
    Il reste une partie de cet esprit fantasque qui – comme une sorte de Paprika – s’est osé un instant à s’immiscer dans le réel pour aller égayer les rêves des autres.

    Aujourd’hui Satoshi Kon n’est plus, mais Paprika est toujours là.
    Il ne s’est pas envolé en nuée d’éphémères. Il ne s’est pas évaporé dans un néant bien sombre.
    Et quelle plus belle partie de lui que Paprika pour lui survivre ?
    L’épice ultime d’un rêveur qui a su s’exprimer au milieu d'une vie qui – sans ce zest de saveur – n’aurait eu sûrement que peu de goût…
    …Et aurait été vite oublié.

    Alors non, faire du cinéma total ainsi, ce n’est clairement pas s’enfermer dans son petit univers.
    Faire du cinéma comme ça c’est au contraire toucher à une certaine universalité (…et avec la forme s’il vous plait.)
    Voir « Paprika » ce n’est pas seulement voir la partie la plus épicée de Kon, c’est aussi voir et sentir toutes ces autres saveurs qui sommeillent en nous et qui ne demandent qu’à relever le goût de nos vies.
    Kon l’a fait par le cinéma, mais Konakawa l’a aussi fait de son côté en s’inspirant seulement du cinéma.
    Après tout, chacun peut trouver sa façon d’épicer sa vie en allant puiser dans le monde des rêves.
    Il y a plein de manières pour relever un plat.
    Et « Paprika » n’est au fond qu’une manière parmi toutes celles-là.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2006
    L'histoire peut paraître compliqué et on peut avoir du mal à s'y retrouver au début avec les multiples basculements rêve/réalité mais enfin de compte si on accroche ya pas de problème :)
    C'est un film à ne pas manquer pour les amateurs de réalisations japonaises!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2006
    Ce manga est super et superbe.
    L'histoire est extra mais la reflexion est plus qu'au rendez-vous.
    Il est absolument à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2006
    Paprika...

    ... ou Comment la réalité n'est pas toujours celle qu'on croit.

    Dans un futur où l'on peut visiter les rêves des autres, les choses sont peut être pas si réelles que l'on pense au prime abord.

    Tout d'abord, le mélange des genre : la 3D et images de synthèse en font un film d'animation au graphisme extremement poussé, en ne restant néanmoins qu'un support à l'histoire.
    Car ce qui prime, c'est sans conteste le scénario le plus abouti que Satoshi Kon nous ait proposé jusqu'ici, bien qu'inspiré par un livre pré-existant. Jusqu'au dernier dénouement, vous pensez avoir tout compris et finalement... et bien non! Mention spéciale à l'analogie entre Internet et les rêves, qui est tout particulierement à méditer.

    Dans le rayon "pensons aux fidèles", l'ambiance de Perfect Blue se retrouve par légères touches, et des petits clins d'oeils habilement disséminés prêtent à sourire.

    Ce qui achevera de vous convaincre, si ce n'est deja fait, ce sera la bande-son. kon nous a habitué à un univers sonore irréprochable, cette fois encore le défi est relevé avec maestria. Elle colle à l'image comme si elle ne faisait qu'un avec elle.

    En résumé : un film trop peu distribué, mais qui a déjà le mérite de l'être. Si vous avez la chance d'être à proximité d'un de ces cinémas, n'hésitez pas une seconde.

    Le festival de Venise a manifestement très, très bon goût cette année!
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 décembre 2006
    Visuellement excellent, le scénario indigeste m'a très vite endormi. Peut-être à revoir alors.
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