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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 février 2007
Kon Satoshi nous concocte un véritable chef d'oeuvre !! L'invention est au rendez-vous, le principe même de l'enquête sur les rêves permet de tout imaginer, on est stupéfait des créations visuelles, même si parfois cela part un peu dans tous les sens, et devient même difficile à suivre. Mais dans Paprika c'est simple : Soit vous vous laissez envahir et transporter dans ce voyage, soit c'est l'ennui malgrè les dessins et une animation superbes. Par ici les 4 étoiles !!
C'est beau, inventif, remarquablement écrit, et rempli de références cinématographiques. Dessinant un éloge de la force du cinéma considéré comme expérience consciente du rêve, refuge de l'imagination contre les frustrations de la vie quotidienne, Paprika confirme la vitalité de son réalisateur qui mérite les mêmes compliments et la même attention qu'un David Lynch. Malheureusement, la transparence des personnages ainsi que le manque d'intérêt de l'intrigue principale limitent la portée du film. De plus, si l'exercice a indéniablement quelque chose de fascinant, il peut toutefois rebuter et de façon évidente laisser le spectateur sur le bord du chemin. Reste une œuvre visuelle, musicale et artistique totale, d'une richesse évidente et parfaitement maîtrisée par S.Kon. Une expérience suffisamment rare au cinéma pour mériter l'attention.
Difficile de décrire ce que j'ai ressenti pendant le visionnage de ce film. Pour résumer, je dirai que c'est le meilleur anime que j'ai jamais vu! Scénario bien développé (et pas trop dur a suivre ^^), qualité d'animation au dessus de la moyenne, univers à part auquel j'adhère totalement! Du très bon pour moi!
J'ai été très décue par ce film. A vrai dire je m'y suis ennuyée. Faire un film sur les névroses et les angoisses, était une bonne idée. Dommage d'avoir choisi pour ça un scenario aussi alambiqué, tordu même. Tous ces défilés au pays des rêves, avec musique repetitive et dessins incongrus - c'est un peu facile et ça ne sert pas vraiment le propos. En cours métrage, ça aurait pu passer, mais là, c'est vraiment interminable !
Bon film d'animation. Un voyage à travers les rêves. A l'instar d'AKIRA et du CHÂTEAU AMBULANT ce film nous transporte loin de notre siège. Comme le premier PAPRIKA trouble par ces parades disloqué dans la ville, comme le second où la porte souvre sur un monde différant à chaque fois ici on jongle entre rêves et réalité. Et qu'il est agréable de se laissé désoriente...
Ce film est à la hauteur des attentes. Les images, l'animation, la musique, tout est beau et enchanteur. L'histoire n'est pas trop compliquée, et on ne sombre pas dans une philosophie métaphysique barbante. On s'en prend plein les yeux pendant tout le film, et on en ressort ravi.
Une bonne animation sur les rêves et les manipulations qu'on pourrait faire si on pouvait lire ceux des autres ! C'est parfois un peu flou, mais Paprika est très attachante et l'histoire amusante ! A voir (si on aime déjà l'animation japonaise à l'origine, pour les non amateurs, ne pas commencer par cette animation-là) !!!
Satoshi Kon, le réalisateur de « Perfect Blue » réédite son exploit de s'attaquer à la matérialisation de l'inconscient. Ce long métrage d'animation survole un sujet inépuisable : le rêve.
La scène d'ouverture m'a laissé un sentiment de déjà vue en écoulant les clichés du rêve que sont la chute dans le vide, l'incarnation d'un héro de cinéma ou encore le traumatisme récurant apparaissant sous forme de cauchemar. Cependant, l'intérêt du film ne réside pas dans profondeur des caractères mais plus dans la résolution psychanalytique des névroses des personnages. Dans ce sens le film est très réussi et montre une effervescence didée qui vulgarise (autant que possible) le concept freudien de linconscient.
Difficilement abordable, « Paprika » demande à être revu et partagé après visionnage. Offrant ainsi la possibilité dentamer des conversations sur le sujet difficile que sont les névroses et angoisses (la mégalomanie, le stress, les phobies, la mort). Un film intéressant qui ouvre des portes sans pour autant mâcher le travail une séance de psy haute en couleur pour 5 euros (9 pour les moins chanceux) ça frôle la concurrence déloyale
A la fois surréaliste, onirique, métaphysique et horrifique, Paprika donne à voir, à ressentir et à réfléchir. Il forme un tout, une harmonie qui plonge le spectateur dans une torpeur, dans un état second dont il met longtemps à parvenir à sortir. Bien sûr, pour cela il faut jouer le jeu et s'ouvrir à cette expèrience unique, à cette effervescence de sensations, à ce carnaval de créatures sorties tout droit de l'imagination du réalisateur japonais Satoshi Kon. La complexité du scénario et du montage ainsi que la beauté des images et de la réalisation amplifie l'impression étrange d'être partie prenante dans ce fascinant spectacle, de n'être plus tout à fait un spectateur. Car ici, plus que dans tout autre film, l'adhésion du spectateur semble indispensable pour apprécier totalement Paprika. Il faut s'oublier en quelque sorte. C'est donc un film d'une richesse et d'une audace visuelle incomparable, à voir absoluement malgré le peu de salles où il est projeté.
Attendu comme le messie par certains fans, Paprika risque de laisser de marbre ceux qui n'ont pas de passion particulière pour la japanimation adulte. Les graphismes et l'animation sont inégaux, l'histoire assez compliquée (il faut dire que le méli-mélo assumé rêves-réalité n'aide pas vraiment), mais quelques séquences sortent du lot (principalement celles se déroulant dans des univers oniriques, dont une envoûtante parade), une jolie déclaration d'amour au cinéma et qu'on s'attache à certains personnages. Loin de constituer une perte de temps, la vision de Paprika n'est toutefois qu'une curiosité pour le néophyte.
Un film très ornirique avec des variations surprenantes dans le dessin. On découvre un monde au fur et à mesure et c'est finalement une très belle oeuvre qui s'est dessinée en bout de course...
Paprika est la dernière variation de Satoshi Kon autour du thème des relations entre réalité et rêve/virtuel. Paprika, le double fantasmé de Atsuko est comparable à l'avatar qu'un joueur se crée dans un MMORPG, c'est donc un sujet d'actualité sur lequel Satoshi Kon pose un regard peu commun : il ne condamne pas la fuite dans le rêve (ou par extension dans un MMO sur internet) mais est au contraire bien conscient des raisons qui poussent le sujet à s'y envelopper, voire à s'y complaire, et le bien-être qu'il peut en retirer. C'est donc une vision à l'opposé de ce que l'on a l'habitude d'entendre.
Entre le film et la série, certaines scènes intéressantes sont immédiatement désamorcés par un humour basique. L'imaginaire est une reprise de ce qu'on connait des précédent anime. Décevant 1/4
Pas déçu du tout, mais pas ultra-enchanté non plus. L'histoire tient la route (compte-tenu qu'il s'agit du futur), il y a un bon nombre de rebondissements corrects, les personnages sont sympathiques, la voix de Megumi est aussi sublime que toujours, et la morale est excellente. D'un côté plus matériel, les dessins et les musiques sont tout à fait adaptés. Chapeau l'artiste. Mais... car il y a toujours un mais : à plusieurs moments l'auteur part dans des délires indescriptibles (rappelant étrangement The End of Evangelion) et la scène de résolution sort un peu de nulle part. Autre point noir, quelques passages connotés sexe (comme en font tous les réalisateurs Japonais masculins) n'ont rien à faire là et auraient tout à fait pu être évités tellement ils sont gratuits (mais ils sont heureusement rares).
En conclusion, Paprika est un bon divertissement avec une morale tout à fait intéressante. Les voix sont satisfaisantes et malgré la fin étrange, le film reste au final une poignée d'euros intelligemment investie.