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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 novembre 2007
Satoshi Kon semble avoir le don de me mettre sur le cul à chacun de ses films, tant le délire confectionné est énorme, cette fois-ci c'est "Paprika" qui prend la relève, et quelle relève ! Une fois de plus, le délire est... grand ! Mais il est aussi magnifique visuellement parlant et doté d'un scénario à la Satoshi Kon, c'est à dire totalement délirant ! Ne passez pas à côté !
Un grand film à l'imaginaire débordant. Satoshi Kon n'a aucune limite pour divertir son public. Il semble le perdre au travers d'un scénario complexe, avant de le rattraper grâce à des explications disséminées dans chaqe recoin du film. Un voyage dans les rêves dans lequel la rationnalité disparaît. Un pur régal!
Un voyage merveilleux dans l'univers du son et de l'image, un seul conseil suivez le lapin blanc et plongez dans le monde de paprika... une perle du cinema d'animation.
Un seul mot : MAGNIFIQUE ... Un film d'animation beau et intelligent, si rare de nos jours. Une certaine "anarchie" au début, qui donne une impression de fouillis, pourrait rebuter le spectateur de base mais faites un petit effort pour continuer et laissez-vous emporter par ces images et cette musique, vous ne regretterez pas ce voyage.
Dans ce splendide spectacle visuel, le thème de la peur de l'inconscient et son exploration à travers les rêves est superbement traité (sans doute-il inspiré Inception…). La virtuosité technique de ces images trompeuses s’accorde à merveille avec ce scénario à tiroirs dont la confusion cache une réflexion philosophique profonde. Le rythme effréné du montage nous ouvre la porte sur cette aventure ésotérique novatrice. Le nombre foisonnant de clins d’œil cinématographiques, à l’art pictural, à l’imagerie nippone et à la technologie moderne prouvent le travail impressionnant fait sur la création de ce trip onirique et font un pur régal.
A la manière de "Ghost in the Shell", "Paprika" nous confronte à un scénario tellement complexe, vertigineux et, pour tout dire, incompréhensible (peu d'éléments rationnels auxquels se raccrocher...), que nous ne pouvons qu'être déroutés par le dernier Satoshi Kon, qui nous avait habitués dans ses chefs d'oeuvre antérieurs - et même dans le plus conceptuel et onirique d'entre eux, "Millenium Actress" - à des scénarios bien plus traditionnels. Mais le plaisir pris finalement à "Paprika" résulte du bombardement sensoriel inouï auquel notre subconscient est soumis par ses images, tantôt ludiques tantôt asphyxiantes, voire cruelles (Paprika-papillon épinglée sur une table littéralement éventrée par le désir sexuel... Impressionnant !) : et derrière le délire ininterrompu des rêves enchâssés, dont le sens comme les sensations nous filent entre les doigts comme du sable, on sent que plane la menace sourde de voir révélées, comme à l'inspecteur cinéphobe, les raisons profondes de nos pulsions créatrices ou destructrices.
Magnifique. Peu de film arrive à me toucher comme la fait Paprika. Et pourtant mes derniers films ont été la vie des autres, persepolis ... Je découvre un peu Satoshi, je ne connaissais que Toyko Godfather qui ne m'avait pas particulièrement touché. C'est pour moi la relève de Miyazaki :) et je l'ai d'ailleurs préféré aux derniers film de hayao
Pour tout ceux qui en doutait encore, Satoshi Kon est bien l'un des plus grands cinéastes japonais et signe avec Paprika une oeuvre ou à la manière des rêves plus que la logique de la narration c'est l'imagerie et le ressentie qui prime avant tout. Et en ce sens c'est certainement avec Lynch l'un des plus grands faiseurs de songes du cinéma contemporain. Bercé en plus par la bande son hallucino-pop et mélancolique du technoïde Hirasawa Susumu vous aurez compris que c'est un film tres peu banal,..
Un film gygogne incroyablement surréaliste! Un film à tiroirs moux, un manga qui aurait certainement plus au grand Dali... Un petit chef d'oeuvre de l'anim jap. Une profusion d'idées oniriques complètement tordues, "Paprika" est juste vertigineux! Je suis fan de l'univers de Satoshi Kon (mon préféré étant "Tokyo Godfather"), et je ne suis absolument pas déçu par cette dernière production. Du manga complexe, beau, créatif et surtout pas "kawaï"! A conseiller à ceux qui dénigrent ce genre, ce film peut leur faire changer d'avis...
Suis-je en train de réver? La vie est un rève et ce film en est un tout autant! On ne sait plus très bien si on est dans la réalité des personnages ou bien dans leurs rèves. Envie de perdre pieds, envie de réver et de se poser des questions sur ce moment où on ne sait plus si on rève ou bien si on est éveillé? Un film à voir et un film d'animation qui permet toutes les audaces pour le sujet. Suis-je en train de réver? Un film à voir et revoir pour tout comprendre!
Etant un inconditionnel de l'animation japonaise, j'attendais ce film avec une certaine impatience, et je n'ai pas été déçu. En effet, en plus de posséder une vraie personnalité, ce film arive à plonger le spectateur dans sa propre logique d'une manière admirable, sans cela ne lui paraisse être un choix. Bien sur, certain critiqueront l'aspect grand publique de la production au regard des précédentes, ou encore le fait de se retrouver devant un melting-pot des précédentes réalisations de l'auteur. Toutefois, force et de constater que jamais devant un film de Mr.Kon le spectateur ne se sera autant laissé entraîner et happer par le rythme du récit. L'ambiance onirique du tout, loin de seulement constituer une reprise d'éléments déjà entrevus, témoigne de la progression de l'auteur dans le cheminenement logique de la suite de ses films, Paprika constituant le point d'orgue de cette première tétralogie. En bref, un concentré de ce que Satoshi Kon n'avait pu epérimenter qu'en partie sur ses autres productions, et qui se traduit visuellement par une animation virtuose, démontrant qu'avec le talent et l'implication les inconvénients d'un maigre budget peuvent s'effacer pour laisser place à un spectacle grandiose. Pour ma part, ce film représente donc un pur moment de bonheur, un chef-d'oeuvre de cinéma (à déguster en VO de préférence).
Grâce à une nouvelle invention permettant de rentrer dans les rêves, un nouveau traitement thérapeutique est possible. Mais un des prototypes est volé. Les conséquences pouvant être catastrophiques, le docteur Chiba part enquêter dans le monde des rêves sous la forme de son alter ego Paprika. Alors commence un voyage onirique où la folie côtoie les sentiments les plus cachés de la psyché humaine. C’est un chaos visuel que nous propose Satoshi Kon (Perfect blue, Millenium actress, Tokyo godfathers), où les couleurs sont utilisées à outrance, où les mondes s’interpénètrent (rêve et réalité) et perdent le spectateur. La musique est de Susumu Hirasawa, compositeur récurrent chez Satoshi Kon, qui a su retransmettre toute l’anarchie de la parade, la folie et le thème du dédoublement de personnalité. C'est aussi le dernier film de ce réalisateur aux récits atypiques.