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Ghibliste
76 abonnés
577 critiques
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3,0
Publiée le 20 juin 2015
Après le fabuleux "Perfect Blue", le moins convaincant "Millenium Actress" et le sympathique, mais trop long, "Tokyo Godfathers", je voulais éviter de m'enflammer à l'idée de regarder le très populaire "Paprika", du réalisateur Satoshi Kon. Une chose est sûre, ce long-métrage commence en fanfare en nous immergeant dans son univers original et unique, grâce entre autres à une très bonne BO. Jusque-là, il était encore possible de retrouver l'intensité et la force de "Perfect Blue", mais malheureusement, là où ce dernier devient carrément génial et scotchant après la première demi-heure, "Paprika" m'a perdu dans ses propres songes et cauchemars, fascinants certes, mais relativement désincarnés et abscons. Cela dit, je n'ai pas vu le temps passer... Parce qu'il faut bien ajouter que l'animation et les couleurs sont foisonnantes, l'univers inventif, et que le rythme est enlevé, mais voilà, je n'ai pas été touché par cette histoire et ces personnages. Fantaisiste.
5 ans avant le triomphe d'Inception, Satoshi Kon fantasmait déjà sur le monde des rêves et sur les répercussions qu'ils pouvaient avoir sur la réalité. Et comme dans Perfect blue, il brouille rapidement nos repères et nous perd complètement dans un dédale d'hallucinations colorées magnifiques. Certes, pour un thriller, le film manque parfois de cohérence et de clarté (y a encore des tas de trucs que j'ai pas compris, et le dénouement m'a laissé perplexe), mais c'est une hallucination totale pendant une heure vingt, qui peut nous faire voyager dans des ambiances très variées. Bref, bien plus adulte qu'un Ghibli en en retrouvant presque la profusion visuelle. Intéressé ?
Difficile de décrire ce que j'ai ressenti pendant le visionnage de ce film. Pour résumer, je dirai que c'est le meilleur anime que j'ai jamais vu! Scénario bien développé (et pas trop dur a suivre ^^), qualité d'animation au dessus de la moyenne, univers à part auquel j'adhère totalement! Du très bon pour moi!
Le voila l'ultime film sur les réves et cauchemars,personne d'autre que Satoshi Kon spécialiste des mangas particuliers pour nous pondre une exellente et tordue histoire sur les réves se mélant à la réalité.Avec un graphisme toujours de bonne facture,Paprika s'assume comme bizarre et offre un bon moment de délire visuel et scénaristique.Dommage que la fin soit bréve et n'ait pas subi un traitement plus approfondi.
Paprika est le film qui inspira Christopher Nolan pour son film "Inception" , remplit d'idées intéressante sur les rêves et souvent bien mis en scène avec de jolies dessins et une excellente BO . Malgré tout j'ai eu l'impression que les idées étaient exploités de façon assez inégal , parfois très agréable , original et captivante , parfois très brouillon mais surtout la fin qui part dans tout les sens est assez moyenne et devient ennuyeuse sur les bords . L'histoire est assez complexe et déroute un peu par moment tellement elle part dans tout le sens mais on garde un fils conducteur assez intéressant grâce au thème des rêves qui semble globalement plutôt bien exploité , bref un film d'animation qui devrait plaire a plus d'un amateurs du genre mais risque de déplaire aussi a de nombreuses personnes .
A la manière de "Ghost in the Shell", "Paprika" nous confronte à un scénario tellement complexe, vertigineux et, pour tout dire, incompréhensible (peu d'éléments rationnels auxquels se raccrocher...), que nous ne pouvons qu'être déroutés par le dernier Satoshi Kon, qui nous avait habitués dans ses chefs d'oeuvre antérieurs - et même dans le plus conceptuel et onirique d'entre eux, "Millenium Actress" - à des scénarios bien plus traditionnels. Mais le plaisir pris finalement à "Paprika" résulte du bombardement sensoriel inouï auquel notre subconscient est soumis par ses images, tantôt ludiques tantôt asphyxiantes, voire cruelles (Paprika-papillon épinglée sur une table littéralement éventrée par le désir sexuel... Impressionnant !) : et derrière le délire ininterrompu des rêves enchâssés, dont le sens comme les sensations nous filent entre les doigts comme du sable, on sent que plane la menace sourde de voir révélées, comme à l'inspecteur cinéphobe, les raisons profondes de nos pulsions créatrices ou destructrices.
L'animation japonaise n'est vraiment pas mon truc et cela s'est confirmé avec ce film. En revanche, je pense que pour les fans du genre c'est un inévitable. Si je pense ne pas avoir compris les trois quarts du film, il n'en restait pas moins intéressant, même si le rêve présenté et totalement fou ! L'invention en elle-même est intéressante, et notamment sa visé psycho-thérapeutique. Mais c'est totalement perché. Je me suis perdue dans l'histoire et je n'ai rien compris au final. L'animation reste cela dit intéressante, les dessins sont très beau et la mise en scène plutôt sympas. Mais il ne restera pas dans ma mémoire malgré l'attente que j'en avais.
Ce nouveau manga de Satoshi Kon est excellent par bien des points de vue. La thématique du cinéaste, obsédé par les rapports entre la fiction et la réalité, trouve son point culminant avec cette histoire de rêve qui contamine le réel. Du point de vue formel, on note une belle amélioration des techniques d'animation japonaise et une ambition esthétique de chaque instant. Malgré un scénario alambiqué, on arrive à suivre sans grand problème l'histoire, même si il faut parfois s'accrocher. Un très bon manga en quelque sorte.
C'est beau, inventif, remarquablement écrit, et rempli de références cinématographiques. Dessinant un éloge de la force du cinéma considéré comme expérience consciente du rêve, refuge de l'imagination contre les frustrations de la vie quotidienne, Paprika confirme la vitalité de son réalisateur qui mérite les mêmes compliments et la même attention qu'un David Lynch. Malheureusement, la transparence des personnages ainsi que le manque d'intérêt de l'intrigue principale limitent la portée du film. De plus, si l'exercice a indéniablement quelque chose de fascinant, il peut toutefois rebuter et de façon évidente laisser le spectateur sur le bord du chemin. Reste une œuvre visuelle, musicale et artistique totale, d'une richesse évidente et parfaitement maîtrisée par S.Kon. Une expérience suffisamment rare au cinéma pour mériter l'attention.
Malgré un graphisme spécial, plutôt années '80 (non sans nostalgie), je me suis laissé hâper par cet univers follement démesuré où les rêves en viennent littéralement à contaminer (c'est le mot) la réalité, en un maelström vertigineux et coloré. Je reste dubitatif sur le choix du scénariste, qui fait se confondre rêve et phantasme, sans vraiment traiter l'aspect sexuel (Kon lorgne davantage à présent sur le film pour enfants). La soif de pouvoir est davantage mise en avant, ce qui fait aussi de ce film une sorte de fable anti-fasciste (voir le bras levé des poupées déshumanisées). Bien que l'androgynie et le trouble de l'identité apparaissent, il est peut-être dommage de finir sur une note assez manichéenne, préparée par un commentaire explicatif certes poétique mais pas mal superflu. Enfin, on se demande comment la belle et froide Atsuko (double de la pétillante Parika) peut inconsciemment "aimer" l'obèse (et farfelu) Dr Tokita (à moins que ce soit plutôt l'inverse). L'"épice" Paprika fait ici figure de clé énigmatique. Poussée à son paroxysme, l'interpénétration rêve-réalité nous fait en tous cas chavirer dans un état second. Bravo.
Un grand film à l'imaginaire débordant. Satoshi Kon n'a aucune limite pour divertir son public. Il semble le perdre au travers d'un scénario complexe, avant de le rattraper grâce à des explications disséminées dans chaqe recoin du film. Un voyage dans les rêves dans lequel la rationnalité disparaît. Un pur régal!
L'histoire rêvée d'une petite fille qui sauve son monde... en rêve. Si vous avez aimé « Le voyage de Chihiro », « Akira » ou « Avalon ». Alors vous aurez du mal à ne pas apprécier ce petit chef d'oeuvre. Au niveau animation, rien que du classique, tout en manuel traditionnel saupoudré d'images de synthèse bien camouflées. Des visages tour à tour dessin animée TV ou merveilleux à la Miyazaki. Il y a un mélange agréable de cartoon un tantinet adulte et de merveilleux disneyen, plus affirmé que Chihiro mais moins trash qu' Akira. Voilà pour le côté technique en fait quasiment parfait avec, notamment, des séquences oniriques très esthétiques mais aussi des magnifiques plans fixes, ciel polarisé au maximum, très photo américaine et couleurs japonaises. On a là un maître de l'image. Et côté scénario ? L'enthousiasme continue, contrairement au shintoïsme à peine dissimulé des histoires du maestro de l'animation japonaise, on est ici en présence d'un script basé sur les espoirs de la science, dans le domaine le moins rationnel possible, le rêve. Et c'est ainsi que l'on découvre un truc de dingue, avec l'admirable souplesse de l'animation comparée aux pirouettes de Gondry dans « la science des rêves ». Ca part dans tous les sens, on se croirait dans « Matrix » ou « Alice au pays des merveilles », mais contrairement à ce que toutes ces comparaisons peuvent laisser imaginer, ce film n'est pas une compilation, il a sa propre personnalité et originalité, seulement ses qualités font immanquablement penser à un autre bon souvenir. Il y a la petite dose de réflexion qui sied bien la grosse dose de merveilleux, et le soupçon de cynisme très humain sur notre société technologique. L'histoire d'amour improbable fait le reste, c'est vraiment un très bon film qui utilise la force de l'animation, faire que tout est possible. Encore un oublié et une victime du manque de budget marketing, même s'il est positionné plus adulte que « Chihiro », il méritait le même succès. Vivement le DVD.
Un film très ornirique avec des variations surprenantes dans le dessin. On découvre un monde au fur et à mesure et c'est finalement une très belle oeuvre qui s'est dessinée en bout de course...