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    Paprika
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    Appeal
    Appeal

    136 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    A presque décrédibiliser totalement Inception ! Avant le film de Nolan, Satoshi Kon signe ce film dont je n’avais que trop peu entendu parler. Et c'est bien dommage d'ailleurs, car c'est pourtant une sacré réussite. Futuriste, avant-gardiste, le japonnais imagine un monde où l'on peut explorer les rêves des autres, les représenter sur des écrans, grace aux avancés scientifiques d'une entreprise privé. Ne pas se laisser avoir par son aspect manga, Paprika est une oeuvre complexe et mature, qui fait constamment appel à Freud, au surréalisme, au symbolisme ou à Orwell. Une oeuvre qui n'hésite pas à déranger, traitant à la fois de manière assez cru le pouvoir, le terrorisme, l'art ou la sexualité. Une oeuvre qui n'hésite pas non plus à perdre constamment le spectateur, qui ne sait jamais si il se situe dans la réalité ou le rêve, ou bien les 2 a la fois, ou encore qui ne saisit pas bien le rôle ambigüe de certains personnages, notamment de l'étrange Paprika, qui franchit constamment la barrière du réelle ett du virtuelle. Un film réellement intelligent, qui peut sembler abscons, mené comme un thriller qui nous gratifie de plus de ça d'une intéressante réflexion sur l'éthique scientifique. Soulignons aussi la beauté visuelle et l'incroyable imagination de l'auteur qui refait vivre le surréalisme. A voir vivement.
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2010
    Petit bijou de film d’animation par le regretté Satoshi Kon, « Paprika » a inspiré dans une très large mesure Christopher Nolan pour son « Inception ». L’univers onirique est ici mieux rendu que dans le film de Nolan, le travail visuel est splendide.
    dai72
    dai72

    126 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2008
    Très compliqué à suivre et à ne pas mettre en n'importe quelles mains, ce film fait énormément travailler l'esprit et l'imaginaire. L'histoire est intéressante, originale mais elle manque de clarté et de soin. Pour finir, il y a trop de zones d'ombre pour que le scénario soit parfait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 octobre 2011
    Paprika est un film d'animation japonais tortueux et passionnant, bien inspiré graphiquement, et agréablement rythmé. Une bonne pioche !
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2012
    J'ai beaucoup entendu parler de "Paprika" et en bien. Maintenant que je l'ai vu je suis beaucoup plus sceptique, alors que la scène d'introduction était mortelle et laissait présager le meilleur pour la suite. ça continuait bien et ça devenait trop compliqué pour moi. Complètement barré et space dans sa forme au point de se perdre, j'ai pu cependant capter une partie du fond qui consiste à pénétrer l'inconscient humain, l'âme humaine par le rêve, rêve mis en parallèle par le cinéma, avec multiples références, parfois littéraire mai j'ai pas pu aller au delà. Finalement c'est comme lorsque l'on fait un rêve bizarre et sans logique.
    Cela dit graphiquement c'est d'une beauté à se crever les yeux: le choix des couleurs, le design, l'animation traditionnelle, tout forme un mélange qui claque.
    Jahro
    Jahro

    44 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2013
    Non, il n’y a pas que chez Ghibli qu’on sort des mangas de qualité. Ici il s’agit de Madhouse, studio autant versé dans le cinéma que la série et l’OAV. Paprika est signé du regretté Satoshi Kon, à qui l’on doit déjà le respecté Perfect blue. Habitué aux récompenses, le bougre n’a pas grand-chose à envier à ses pairs. Cette fois encore il livre une copie de choix, aux graphismes admirables et à l’animation soignée. La musique accompagne le récit avec beaucoup d’à propos, et même ses incursions J-pop ont pour elles le souffle de l’exotisme nippon. L’histoire est totalement barrée, une succession de rêves et de réalité qui se rejoignent pour une apothéose d’onirisme à laquelle on s’abandonne de bon gré. Christopher Nolan ne s’en cache pas, ce film lui fut une inspiration majeure pour mettre en boite son Inception. Par rapport à un Miyazaki, l’atmosphère se veut moins poétique, plus urbaine et surtout encore plus torturée. Auréolé de nombreux prix à travers le monde, ce spectacle n’est pas à mettre entre tous les yeux ; mais pour qui franchit le pas, le jeu en vaut amplement la chandelle.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2014
    Le cinéma, c’est une usine à rêves, et là on touche à du grand art, un film avec un A majuscule. Et je dis film exprès, et non pas dessin animé. Vous voulez voir un film qui parle d’un monde où on cherche à contrôler les rêves grâce à une drogue inédite ? Vous voulez savoir où Nolan a piqué toutes les idées qu’il réutilise mal dans Inception ? Voir des personnages pittoresques comme savent nous en servir les japonais, entre complexité narrative et fantaisie active ? Voir des rebondissements narratifs de rêves en rêves ? Un polar et une histoire d’amour ? Un film qui parle du cinéma, d’hyper-modernité, d’art pictural, sans jamais être lourdaud ? Vous êtes au bon endroit. Bienvenue chez Paprika. Certaines scènes sont de vrais tableaux. La mise en images, je la trouvais un poil trop clinquante au début. Trop de jaune, trop de vert fluo, je me disais, avant de me rendre compte que l’ambiance colorée évolue au fil de l’action, et qu’elle habille efficacement tout le reste. Il y a des sacrés choix artistiques, un bon dosage action et drame, un questionnement du monde tout technologique, qui contrôlera même les esprits et qui te fera rêver les yeux ouverts. Images hybrides, 3D avant l’heure, scénario avec plusieurs pistes, toutes pistes exploitées, une direction artistique de grande classe. Quel talent ! Le seul petit bémol, c’est que cela finit un poil classique combat du bien contre le mal, un détail, vu la qualité de l’ensemble.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    36 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Derrière ses allures de fourre-tout dément, Paprika ne gardera cependant des repères ''de genre'' que ce qui servira son exercice de style de cinéma-mental, puis s'en détachera finalement pour créer, à partir de l'idée d'un contrôle du subconscient, un équilibre entre féérisme et suprathéorique.

    (….)

    Le principe de Paprika tient à expliciter l'interaction de l'inconscient et de la fiction, si bien que le récit d'anticipation est presque exclusivement construit sur l'expansion du rêve [c'est ce que reflète la notion récurrente de ''dysménie'']. Ce qui trouble le plus dans le film, ce n'est pas tant le mouvement du va-et-vient du monde ''normal'', celui connu (et vécu) de tous, à un (ou des) monde(s) ''intérieur(s)'', c'est à quel point les frontières sont toujours plus flouées. D'abord assez clairement détachées, les séquences du réel sont de moins en moins identifiables, parce que la volonté de puissance des rêveurs investi non seulement leur réel, mais aussi le réel de façon générale. On peut ainsi dire que le film suit le cheminement d'êtres en fuite ; les échappées oniriques correspondent bientôt à un moyen d'absoudre les angoisses existentielles. L'art et donc le cinéma sont des vecteurs permettant d'aller en ce sens.

    La Paprika du titre (….) n'est qu'un émissaire et l'ambiguité que nourrit le film est d'en faire un être de chaire onirique ; elle est la texture des rêves en même temps que le guide de leurs protagonistes (ce sont ses ''supports''). Aussi S.Kon, avec son matériau ''désincarné'' par définition, trouble alors le spectateur puisque les perceptions et certitudes de l'univers de Paprika sont en changement constant. L'entre-deux, l'état transitoire est permanent : le vertige est celui d'une mutation ; le flic et Atsuko, une scientifique que nous suivons durant tout le film, tous les deux sous l'emprise plus (lui) ou moins (elle) consentante et avouée de Paprika, voit leur inconscient submerger leur réalité [par exemple, les conversations qu'ils n'entendent plus, ou que leur inconscient leur a fait entendre autrement avant qu'ils ne reviennent à eux]. La technologie [le virtuel ''pur''] et le rêve [le virtuel ''abstrait''] s'offrent à eux pour devenir l'écrin de leur ''refoulé'' pourrait-on-dire ; le feu-d'artifice de visions qui les hantent est ainsi élucidé parce que leur être concret et l'être de leur rêve se confondent eux-même, que leurs visions deviennent vivantes et précises.

    Paprika n'est pas intellectualisant ni ''contemplatif'' au point de désincarnation d'Avalon, mais il est dans la même quête de sublime [sublimation esthétique ; sublimation aussi de l'esprit des personnages du film : tout ne tient jamais qu'à la démarcation entre contenant et contenu ; ils étaient le contenant de leurs songes ; ce contenu s'émancipe]. La trame a sans doute un écho lynchéen ou ''oshii-ien/esque'' (?) [le réalisateur d'Avalon et Ghost in the Shell], mais le parti-pris est plus limpide que chez le premier et surtout n'a rien à voir avec la culture cyberpunk auquel se rattache l'oeuvre du second [plutôt père indirect de Matrix]. La ferveur visuelle, le bouillonnement inventif rapprochent plutôt le film du délire onirique à la Gilliam [Brazil, Les Aventures du Baron de Munchausen, L'Imaginarium du Dr Parnassus...]. Ici chacune des images, aussi surréaliste qu'elle soit, prétend à une signification et une profondeur de chaque instant.

    C'est un film qui se donne au spectateur en réclamant qu'il partage son ébullition. Son scénario délibérément déstructuré et alambiqué incite à plusieurs attitudes : se laisser bercer, rester hermétique, tout décrypter. Dans ce dernier cas, il s'agit d'accepter avec plus ou moins de mesure ce qui nous est présenté à l'écran. Dans les deux autres, on peut se contenter d'apprécier l'épanouissement stylistique total d'un auteur. C'est ce qu'est d'abord Paprika : au fond, ce qu'il dit n'est pas toujours nouveau et peut-être gagnerait-il à être plus clair dans ce qu'il raconte. Mais cette effervescence suscite l'attention. Perfect Blue et, mais c'était déjà moins le cas, Millennium Actress témoignaient de la même ambition de méta-films ; le premier portait en lui beaucoup de promesses mais le résultat était inopérant, le second décevait davantage parce qu'il n'était finalement qu'une visite guidée de l'histoire nippone à l'onirisme et l'épique aussi rachitique que la mise en oeuvre. Avec Paprika, Kon ne cherche plus à embrouiller comme dans Perfect Blue ; ce qui rend son dernier-né parfois si abscon, c'est qu'il condense beaucoup sur une durée modeste : 1h30, ce qui était de trop autrefois. Cette abondance peut donc égarer ou agacer, mais cette prolifération en fait une fresque monstrueuse qui cerne parfaitement sa matière : Paprika défile comme un rêve qu'on déchiffre dans sa globalité, mais dont les allures paradoxales font toute la richesse et le pouvoir d'attraction, éventuellement de fascination. Il fallait bien deux honnêtes brouillon pour parvenir à une telle apogée.
    tyrionFL
    tyrionFL

    17 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    Un second film de S.Kon visionné pour ma part et une seconde expérience bluffante.
    Paprika comme Millennium Actress est un grand film déstabilisant qui n'abordent pas les mêmes thèmes mais ont su me toucher.
    L'inspiration d'Inception à de quoi fasciner avec son concept bien exploité qui arrive à me satisfaire autant qu'a me perdre encore et toujours.
    Une complexité bien maitrisée, un véritable propos sur les rêves, une animation impeccable et une bande-son prenante voire hyptonisante.
    eldarkstone
    eldarkstone

    188 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2013
    Visuellement très beau et très riche, très bien dessiné ! Après l'histoire reste parfois légèrement complexe, mais n'enlève rien à la magie du film, qui est une réussite dans l'ensemble :)
    Thibault L
    Thibault L

    119 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2006
    Pas assez convainquant et trop de laisser allez. L'histoire et les dialogues sont trop scientifique pour que le spectateurs comprennent l'histoire. On déconnecte vite pourtant l'idée est bonne mais la durée du film est trop courte pour approfondir un sujet futuriste scientifique. Le film nous rappel aussi le scénario de matrix ! Néanmoins une trés bonne bande originale et de trés beaux dessins.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2011
    Le rêve, dans le sens strict du terme : sans doute l'un des thèmes les plus difficiles à traiter au cinéma. En effet, comment mettre en image ce qui touche à l'onirisme le plus pur sans tomber dans un vulgaire "n'importe quoi" ? Certains cinéastes, sans doute par manque d'imagination et par crainte de trop déboussouler le grand public se refusent totalement à cette dimension onirique (cf. le récent "Inception" de Nolan ...) ... d'autres s'en servent de manière plus symbolique pour mettre en relief toute la psychologie et les sentiments d'un personnage (chose que l'on retrouve dans un éventail de genres très large, du "Persona" de Bergman au "Voyage de Chihiro" de Miyazaki ...). Mais d'autres encore, et c'est sans doute la catégorie la plus rare, décident de traiter directement du rêve en en reprenant avec une certaine recherche tout le champ lexical. Satoshi Kon et son "Paprika" en font partie.

    Dès le début, le ton est donné : le film s'ouvre sur un trompe-l'oeil, suivi d'un sublime générique "pop", ressemblant à un voyage entre plusieurs dimension dans un Japon futuriste, mais bien réel. Dès le départ, le rêve s'oppose à la technologie : l'esprit humain révélé par les machines ? C'est en tous cas l'idée qui en ressort le plus clairement. Dès lors, durant tout le film, Kon va jouer sur cette base avec laquelle il dévoilera au cours de séquences d'une folie assez jubilatoire les intentions et les tourments de ces personnages. Mais le cinéaste ne se limite pas à ça : il dévelloppe une réflexion intéressante sur les pouvoirs de la technologie et ses limites, sur la question de la préservation de l'esprit humain ... quoi qu'on en dise, "Paprika" est une oeuvre d'une richesse extrême.

    Mais c'est peut être sa richesse qui est finalement responsable de son gros point faible. Il semble qu'on ait tellement chercher à traiter d'une myriade de thèmes qu'on a "saturé" le scénario : c'est lourd, et finalement, sans vouloir s'engager dans une grande voie en particulier, le scénario ne prend aucun risque et s'avère assez classique sur de nombreux points. Le danger que peut représenter la science face au rêve se résume finalement à un "Je veux être le maître du monde !" de la part du vilain de service (reconnaissable entre mille dès le début). Par conséquent, l'intrigue finit par perdre beaucoup de son intérêt ... ce qui est d'autant plus dommage que les personnages sont plutôt réussis dans l'ensemble.

    Finalement, "Paprika" montre parfaitement en quoi parler directement du rêve est difficile : c'est un thème bien vaste, et si l'on ne sait pas sur quel point précis s'attarder, on s'y noie facilement. Toutefois, l'oeuvre de Satoshi Kon a le mérite non seulement d'avoir essayé avec sincérité de sortir des sentiers battus (ce qui est finalement assez réussi) et est esthétiquement sublime. Bref, l'essentiel est là : c'est un voyage onirique et plutôt envoûtant.
    Ghibliste
    Ghibliste

    65 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Après le fabuleux "Perfect Blue", le moins convaincant "Millenium Actress" et le sympathique, mais trop long, "Tokyo Godfathers", je voulais éviter de m'enflammer à l'idée de regarder le très populaire "Paprika", du réalisateur Satoshi Kon. Une chose est sûre, ce long-métrage commence en fanfare en nous immergeant dans son univers original et unique, grâce entre autres à une très bonne BO. Jusque-là, il était encore possible de retrouver l'intensité et la force de "Perfect Blue", mais malheureusement, là où ce dernier devient carrément génial et scotchant après la première demi-heure, "Paprika" m'a perdu dans ses propres songes et cauchemars, fascinants certes, mais relativement désincarnés et abscons. Cela dit, je n'ai pas vu le temps passer... Parce qu'il faut bien ajouter que l'animation et les couleurs sont foisonnantes, l'univers inventif, et que le rythme est enlevé, mais voilà, je n'ai pas été touché par cette histoire et ces personnages. Fantaisiste.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2007
    Du bon cinéma d'animation, inventif dans son scénario et visuellement abouti. Parfois confus mais l'attention est constamment sollicitée.
    jamesluctor
    jamesluctor

    116 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2011
    5 ans avant le triomphe d'Inception, Satoshi Kon fantasmait déjà sur le monde des rêves et sur les répercussions qu'ils pouvaient avoir sur la réalité. Et comme dans Perfect blue, il brouille rapidement nos repères et nous perd complètement dans un dédale d'hallucinations colorées magnifiques. Certes, pour un thriller, le film manque parfois de cohérence et de clarté (y a encore des tas de trucs que j'ai pas compris, et le dénouement m'a laissé perplexe), mais c'est une hallucination totale pendant une heure vingt, qui peut nous faire voyager dans des ambiances très variées. Bref, bien plus adulte qu'un Ghibli en en retrouvant presque la profusion visuelle. Intéressé ?
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