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konika0
27 abonnés
778 critiques
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3,0
Publiée le 13 juillet 2018
Inception². Dans un futur proche, une compagnie travaillant sur la thérapie par la modification des rêves se fait voler son matos. En gros, le voleur peut maintenant intervenir dans les rêves du quidam moyen. Comment retrouver le malfaiteur ? En entrant dans les rêves qu'il modifie pour percevoir des indices le concernant. Alors comme ça, ça paraît simple mais en fait ça ne l'est pas du tout. C'est même plutôt brouillon et un poil fatigant. Si l'on doit tenter une brève analyse, on dira qu'il s'agit là d'un exercice de style représentant le processus de création. Les références au cinéma sont nombreuses et l'imbrication du réel et de la fiction (rêve) veut faire réfléchir le spectateur sur sa place. La piste est intéressante et visuellement, c'est un festival de couleurs et de formes. Si l'ensemble n'était pas aussi cryptique, on tiendrait là un vrai thriller psychologique efficace et fin.
Un film d'animation incroyable sur le thème du rêves et la frontière entre le rêve et la réalité. Le film est assez complexe comme "Perfect Blue" (du même réalisateur), on s'embrouille un peu même si le scénario est brillant. L'animation est vraiment superbe et l'univers très étrange. La musique ( électronique et synthétique) colle parfaitement à l'univers du film. très bon film 9/10
Paprika est une sorte d'Inception avec moins de clarté scénaristique, malgré quelques scènes originales et une bande son intéressante, j'ai trouvé le tout assez moyen et loin du chef d’œuvre encensé par les critiques.
Ce film d'animation m'a beaucoup plut. Mélange d'onirisme de de science-fiction (ce métrage n'aurait pas inspiré le scénariste de Inception ?). La qualité du dessin semble au début un peu moindre mais j'ai l'impression que plus le récit avance plus la beauté arrive. Une histoire complexe et maline.
Se qui m'a particulièrement frappé dès le départ, c'est la qualité du dessin. Celui-ci est d'un réalisme glaçant et troublant. C'est dans ses moments là que l'on se dit que la limite entre le réel et la fiction n'est pas si large. Le scénario est surement l'un des plus original auquel j'ai du faire face. Le monde du rêve a toujours été un grand mystère pour tout le monde et sur ce long métrage d'animation, il est exploité à merveille. Plusieurs personnages, plus ou moins attachants mais des effets visuels de haut vol. La bande originale, même si elle n'est présente que trop rarement, est sympathique. La durée, plutôt courte permet aux choses de ne pas s'éterniser et je pense que c'est une force car on en prend "plein la gueule" comme on dit. Les voix françaises ne sont pas particulièrement bien distribuées mais c'est un bémol minime. Pas de petits clins d'oeil à découvrir également, qui parfois peut se faire passer pour de la publicité, voire propagande ... mais ça c'est une autre histoire. En tout cas, cela faisait un moment que je voulais voir "Paprika" et je dois dire que je ne suis pas déçu, bien au contraire. Cela m'a donné envie de voir les autres productions de ce réalisateur asiatique, décédé prématurément. A découvrir. 14/20.
Difficile de ne pas reconnaître le style de Satoshi Kon avec Paprika. Une nouvelle fois, le réalisateur complexifie son récit sans raison aucune en se servant des outils laissés par le cinéma - d'animation qui plus est -. Si le scénario de base est intéressant, difficile de ne pas voir que le cinéaste en a littéralement trop fait, dans tous les sens du terme. Il en ressort une intrigue qui se suit avec de plus en plus de déplaisir et qui, au final, énerve plus qu'elle intéresse. Il y a un véritable problème, celui de croire que le cinéma ne se résume qu'à ce genre de passe-passe.
Où léclat éternel de la pensée magique issue de la science des rêves du ghost de linnocent Akira dans sa coquille, doublée dune intrigue policière (blague réservée aux initiés). Très éloigné de lunivers des films de Michel Gondry, Satoshi Kon utilise de nombreux procédés cinématographiques pour nous livrer une profonde interrogation sur lhumanité (que désirons-nous ? grandir ? le pouvoir ? lamour ?). Que ceux qui ont fait des études de philosophie développent un argumentaire, moi jen suis bien incapable.
Un animé japonais à l’image et la bande son superbe, très inventif et coloré. En revanche, le scénario est assez dur à comprendre au début, il manque vraiment un contexte et une description des personnages ainsi qu’une explication des possibilités de la machine, même si on en découvre petit à petit, le début est très déconcertant. L’animation est magnifique, l’idée est bonne mais le développement cinématographique aurait pu être mieux. Par exemple, le milieu comporterait presque quelques longueurs, ou du moins répétitions (de ce qu’on pourrait appeler un gros délire) ce qui est dommage pour un film qui ne dure qu’une heure trente.
Je comprends mieux, « Inception » n’est qu’une pâle copie revue et corrigée avec plus d’action et de romantisme dans ces personnages en live. Pas trop mal le concept cette fois-ci, la mise en scène est colorée, on aurait dit que le mangaka a consommé des substances pour exploiter l’idée hallucinée en animation. C’est brouillon la tournure de l’intrigue bouillon de soupe dans la marmite, la clique du président grand monsieur manitou manipulateur entre dans les rêves, une invention non révolutionnaire. Un onirisme philosophe à la résistance de l’air, intéressante analyse freudienne, les rêves endormis permettent de s’échapper de la réalité, l’assoupissement est relâché de toute contrainte, les cauchemars commencent à envahir le subconscient, il manque un scénario en béton pour le chef-d’œuvre. Une animation à l’image de « Perfect blue » pas destiné aux enfants, pour adultes avertis parce qu’il faut suivre attentivement, concentration intellectuelle mise à contribution. Papulika japonaise, une épice douce qui ne pique pas trop les papilles, pour les novices peu habitués, il y a les ascenseurs déformés de « Shining », la reine singe à l’assaut du voyage confetti, une touche d’étrangeté qui reste drôle au final.
septiemeartetdemi.com - Je regarde peu d'animes. Alors pourquoi celui-ci ? En fait, on m'avait dit qu'Inception (Christopher Nolan, 2010) s'en était beaucoup inspiré. Et c'est vrai. Et j'adore Inception. Dans les deux films, on trouve de la technologie, et surtout du rêve. En revanche, pas question d'aborder Paprika avec le même état d'esprit que son descendant. On est plongé tout de suite à la lisière entre rêve et réalité – bien gérée, c'est le symptôme d'un bon film de thème onirique – par un montage énergique ; un peu trop même, car les scènes lentes, sans ambiance sonore mais surbruités, ont tendance à faire de la frontière du rêve un prétexte à la confusion du spectateur plutôt qu'à son émerveillement. Par contre la musique est très bonne.
L'impression que laisse le film ne casse pas des briques même si les personnages ne se gênent pas pour défoncer bien plus gros. Et ce avec une grande créativité graphique et sonore, pour peu que la régie prenne la peine de s'y adonner, or l'effort n'est pas continu. Heureusement, la confusion perd du terrain dans la partie finale de l'histoire qui devient par la même maîtresse de bons parallèles.
« L'internet est similaire aux rêves, car la pensée rationnelle s'arrête là où commencent les signaux électriques », ou bien « le contrôle technologique du rêve est un cauchemar scientifique », voire même une phrase très mignonne et très cliché comme « c'est vraiment la femme de mes rêves » sont des accroches efficaces et qui font plaisir. Alors, au global, oui : c'est un bon anime.
➖Avis bref : Satoshi Kon nous présente ici un long-métrage qui parle d’un nouveau traitement qui permet d’entré dans les rêves grâce a une machine qui va être voler. Quelqu’un va pénétrer dans les rêves, Paprika ça tout faire pour le retrouver ainsi que la machine. Cette animation qui déteint clairement sur de la science-fiction aura sûrement grandement inspiré le film « Inception » de 2010. Ce film est surprenant voir même époustouflant avec une réelle originalité et un réel dynamisme présent de bout en bout que cela soit dans les personnages ou l’histoire. Une animation qui en met pleins les yeux et les oreilles par son mélange de couleurs et ses bande-son qui sont juste extras pour le coup, sans compter que tout est bercé de nombreuses références qui fuseront tout le long du métrage. Enfin bref, Pas très science-fiction et pourtant, je lui reconnaît des qualités et admet y avoir passé un bon moment.
Décousu, une grosse tendance à l'horrifique et à la sensualité ; un film assez européen dans ses thématiques de mégalomanie, jalousie, psychoses et névroses de toute sorte au travers des rêves et manipulations mentales. tout parait joli et a une certaine cohérence mais souvent bien sombre et d'une sorte de manichéisme évident. spoiler: Le mal veut prendre le contrôle de tout grâce aux cauchemars associés à une technologie nouvelle, mais sera vaincu par le bien représenté par une forte sensualité féminine ; ceci étant le principe du film. Dans la forme c'est une création moderniste assez incompréhensible de bien des façons qui plait à beaucoup surtout par ses aspects décrivant des côtés humains malsains.
Attention mindfuck ! Inception est mon film préféré, c'est un fait, un ami m'as donc conseillé ce Paprika que je me suis empressé de regarder. Après visionnage, je me rends compte que malgré la similarité des thèmes abordés, les exercices sont en fait diamétralement opposés. Christopher Nolan tente en effet de faire ressortir la part réelle du rêve tandis que ce film tente de faire ressortir une part de rêve dans la réalité. Je dois reconnaître que le film est excellent. Il s'agit d'une mise en abîme constante de la réalité et du rêve aperçu via ces appareils permettant, en quelque sorte, d'insérer des rêves dans la tête des gens quand ils sont réveillés. Tout ce qui touche aux parts de rêve est très bien écrit et je pense que la musique de cette parade infernale restera dans votre crâne pendant un long moment. Tous les personnages ont une personnalité propre et, en quelque sorte, une face cachée très intéressante à découvrir. Le seul reproche que j'ai à faire à Paprika provient de son scénario tentant de justifier certaines actions de manière presque ridicule. Disons simplement qu'il existe d'autres manières de résoudre les problème, surtout avec un scénario aussi développé que celui-là, spoiler: que l'éternel amour quasi omniprésent à la fin du film. Pour ce qui est du reste, Paprika est un film qui vaut le détour, rien que pour le charisme du personnage éponyme, et aussi pour vivre une expérience lessivante mais jubilatoire.
La problématique des mondes virtuels, des va et viens entre réalité et imaginaire, et de la manipulation mentale, nourrit la fiction cinématographique depuis une trentaine d’années (« Videodrome » de Cronenberg date de 1982). « Paprika » est un des films qui illustrent avec le plus d’intelligence et de fécondité cette thématique qui m‘ait été donné de voir jusqu‘à présent. Kon ajoute des éléments appartenant en propre à l‘univers de l‘animation avec des sarabandes de jouets fous absolument extraordinaires. Scénario brillant et animation impressionnante : S. Kon est considéré comme un génie de l’animation japonaise trop tôt disparu, et ce n‘est pas usurpé.