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stebbins
501 abonnés
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1,5
Publiée le 26 janvier 2012
Un film d'animation terriblement alambiqué, de quoi vous donner la migraine... Satoshi Kon, fier de son idée géniale ( ou comment faire un film sur le contrôle du subconscient ), ne dépasse jamais son sujet : son Paprika s'avère sans saveur, il s'ingurgite comme un clip interminable et proprement épuisant. Le spectateur assiste à un concert d'images abrutissantes, techniquement admirable ( et encore, je suis gentil...) mais résolument creux. Satoshi Kon n'a pas son pareil pour nous balancer des poncifs à tout va : les personnages sont totalement stéréotypés, et le spectateur nage dans un maelström tape à l'oeil ( le dernier quart d'heure, épileptique, demande du courage ). Même si le scénario, le montage, la musique et l'animation ont dû nécessiter un travail considérable, je ne vois vraiment pas dans quelle mesure nous pouvons affirmer que Paprika possède une once d'harmonie : bref, beaucoup de bruits pour rien... Il me reste encore à voir les autres mangas de Kon ( en espérant qu'il y canalise mieux sa créativité ). Un ratage intégral.
C'est étrange, pas déplaisant, complètement déjanté, je pense qu'une seule vision ne suffit pas pour essayer de comprendre ce film. Il ressemble à un bon gros rêve dont on ne sort pas totalement au réveil.
J'ai été très décue par ce film. A vrai dire je m'y suis ennuyée. Faire un film sur les névroses et les angoisses, était une bonne idée. Dommage d'avoir choisi pour ça un scenario aussi alambiqué, tordu même. Tous ces défilés au pays des rêves, avec musique repetitive et dessins incongrus - c'est un peu facile et ça ne sert pas vraiment le propos. En cours métrage, ça aurait pu passer, mais là, c'est vraiment interminable !
Le rêve et le cauchemar dans toute sa beauté et son horreur.. Un véritable chef d'oeuvre de l'animé, à voir et à revoir pour sans cesse s’imprégner de ce monde fantastique !
Le génial Kon Satoshi se vautre pour la première fois. Si l'animation regorge de trouvailles, l'histoire patauge, et reste confuse et mal foutue jusqu'au bout, contrairement à Perfect blue qui révélait sa simplicité au dernier moment. Le discours est limite stupide là où l'auteur nous avait habitué à une intelligence réjouissante et audacieuse. Regardable, mais pas indispensable.
Il s'agit d'un manga surprenant,il porte sur un scenario qui aurait pu etre interessant, et lherone principale est interessante. Mais l'incohérence de l'ensemble gache le tout.* On a l'impresion qu'il s'agit d'un film baclé et non fini. Des scénes s'enchainent les unes après les autres sans aucunes cohérences, certes l'intrigue s'y préte mais là c'est sur-exploité et ne convient pas cela reste très perturbant. ce manga ressemble plus à un film experimental qu'a un animé fouillé.
Les personnages ne sont ni attachants ni charismatiques, il n'y a pas d'action et très peu d'imagination alors que le sujet du film, c'est le rêve, ce qui pouvait laisser libre court à toute sorte de fantaisie. En conclusion, "Paprika" ne laisse pas rêveur comme beaucoup d'autres films d'animation japonais, mais nous permet de faire de beaux rêves car il est soporifique.
Un très beau film d'animation japonais, avec des dessins magnifiques, une bande originale superbe, ainsi qu'une mise en scène (aux nombreuses interprétations symboliques) et un scénario certes complexe mais terriblement bien trouvé et intelligent (Christopher Nolan s'en est inspiré pour le film Inception ; film que je n'ai pas tellement apprécié, je préfère largement Paprika). Le visuel est spectaculaire et unique en son genre, je me suis immergé dans cet univers étrange, et attaché à ces personnages hors du commun sortis tout droit d'un rêve fantasmagorique et délirant.
Satochi se lâche completement cette fois, et nous sert un film délirant et excessif à tout point de vue. Voilà ce qui ressemble le plus au véritable Inception, celui dont on rêvait tous, dans sa version manga carnavalesque morbide. C'est fantasmatique à souhait !
Un dessin animé de qualité, vif, inspiré et divertissant (c'est d'ailleurs son but premier de l'aveu même des auteurs)! Dommage que le talent de Satoshi Kon n'ait pu trouver une histoire à sa hauteur (je ne parle pas du matériau de base, à savoir le roman de Yasutaka Tsutsui que je n'ai pas lu), car c'est bien du côté du scénario que pèche l'ultime long métrage du réalisateur japonais. «Paprika» lorgne du côté du thriller et ne parvient jamais à s'affranchir des codes du genre, ni plus simplement à proposer des enjeux thématiques réellement dignes d'intérêt, se « contentant » d'offrir une intrigue policière teintée de psychanalyse sommaire. Il en est de même pour les personnages, bien trop stéréotypés et dénués de vie - sauf quant à la charmante héroïne éponyme, qui a manifestement bénéficié de davantage d'attention! Et je ne parle pas du « méchant » de service, manichéen à souhait, ni même de l'humour convenu ou pire encore, du sentimentalisme guimauve qui gâche le ton d'un film pourtant relativement « adulte »... L'intérêt de «Paprika» réside en fait surtout dans la qualité de son animation et dans l'inspiration débridée de certaines séquences, qui par intermittences seulement se rapprochent de l'inévitable studio Ghibli. Le numérique est intelligemment utilisé, permettant à Satoshi Kon de disposer d'une mise en scène audacieuse, et son sens du mouvement est vraiment appréciable! Une fois encore dommage que «Paprika» s'embourbe dans certains clichés et se répète parfois, car il avait sur un plan graphique presque tout pour lui... [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Et voici la dernière réalisation de Satoshi Kon, piètre metteur en scène de son état, qui ne s'est pas bonifié depuis son dernier film, on retrouve donc tous les défauts inhérents à sa filmographie : la copie sans gêne de nombreux autres films, Kon ne se donnant même pas la peine de s'approprier les films des autres (cf. le pompage à 100% d'eXistenZ de Cronenbourg, des séries B d'horreur dans un parc d'attraction abandonné). Les personnages sont les stéréotypes revenant tout le temps dans l'anim' japonaise : le petit vieillard à lunettes, la belle jeune femme intelligente et super pro, le gars qui joue les gros bras et va la protéger... Le film sent la redite et le ragoût périmé depuis trois semaine.Franchement, ça m'a beaucoup gavé malgré ma sympathie pour l'animation japonaise en générale. Le film est totalement dénué d'intrigue, les personnages sont non-développés, l'action est absente, pas d'enquête policière ou quoi que ce soit à se mettre sous la dent pour le spectateur égaré là. Le personnage central de Paprika n'étant pas attachante et ses aventures n'étant pas non plus prenantes, je me maudissait d'avoir fait la connerie de rentrer dans la salle. Le film étant distribué dans une seule salle UGC dans toute la France, j'aurais dû sentir le coup tordu (comme le dernier Jackie Chan en Turquie quoi...). Le réalisateur se paye notre tête pour nous jeter à la gueule quelques vagues réflexions sur le subconscient, l'incapacité de discerner le réel de l'imaginaire, ça donnait l'impression qu'il ne connaissait rien à la psychologie. L'animation ne relève même pas le niveau : la 3D ne s'incrustent pas agréablement dans le reste, les décors sont trop réaliste au vu du sujet du film, le character design est tout ce qu'il y a de plus banal, pour de ne pas désorienter le public de base d'otakus lobotomisés du bulbe. Tout le reste c'est du grand n'importe quoi sans fil conducteur, on se serait crû dans un mauvais David Lynch, c'est dire le désastre. Plus jamais ça!
Un film surréaliste et un thriller futuriste et onirique dans un univers visuel absolument dément. Une œuvre très complexe (trop ?) mais assurément un film à voir.
La frontière entre réalité, rêve et fiction fait partie intégrante de l’art de Satoshi Kon. Avec "Paprika", il pousse le curseur très loin en la brouillant en permanence. Il s’affranchit de toutes les limites dans un film onirique, étrange, débordant de créativité.