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1,5
Publiée le 26 juillet 2010
Monsieur Deschiens alias François Morel, dèlaisse ses grandes considèrations philosophiques sur le gibolin et se glisse dans la peau d'un personnage taillè sur mesure par un Jean-Pierre Mocky dans sa pèriode mauvais goût! Commerçant parvenu, Morel sème la panique dans le joli petit monde bien rangè d'une agence matrimoniale! Internet psychologues, rien à faire, l'âme soeur de ce fou furieux, au sourire bêta est introuvable! Reste à s'arracher les cheveux où à se plier en quatre...de rire ou d'ennui! On soulignera la participation de Carmen Maura et du regrèttè Guillaume Depardieu pour cette comèdie sympa mais bâclèe...
idem que pour bonsoir ...bonne idée de départ mais alors le traitement pfffff...que dire?les mots manquent :tout y est laid ,faux,mal joué,surjoué à l'outrance,d'un ennui incommensurable...on a l'impression que le film en entier est tourné en hors champ continu... un vrai bon authentique navet & mocky d'affirmer(en bonus dvd) que son film est mieux perçu aujourd'hui! qu'à l'époque!forcément il partait du plus bas possible...
Dès les premières scènes , on pressent e ratage. Les comédiens sont mauvais, superficiellement dirigés, et le film, satire sans finesse des agence matrimoniales et de leurs clients, est bien vulgairement argumenté. Aux côtés d'un Guillaume Depardieu grimaçant et hors du coup, dans le rôle du directeur de l'agence (le type du chausseur mal chaussé), François Morel joue les péquenots en quête de femme. L'exigence de ce célibataire à la fois rustique et malicieux (des traits qui, par ailleurs, semblent parfois s'opposer jusqu'à l'incohérence) le conduit à rencontrer un certain nombre de personnages féminins ou de congénères, comme lui dans le besoin. Autant de personnages grossièrement définis qui relèvent davantage de la farce grotesque que de l'extravagance satirique qu'on a aimé chez le Mocky des années 60. A tel point que le sujet-même de la comédie semble vain, autant parce qu'il ne répond à aucune exigence de l'actualité ou phénomène de société que parce Mocky n'a pas grand'chose à en dire. La mise en scène est inexistante et les plaisanteries, dans un registre trivial, sont quasiment puériles.
On me l'a enlevé. J'en ai parlé mais j'ai pas aimé, d'ailleurs. Mais ils l'ont coupé [à France Soir]. J'ai pas aimé ce film alors que j'aime presque, presque, tous [ses] autres films [à Mocky].
Ce Mocky n'échappe aux lourdeurs de son réalisateur que par sa modernité (il faut bien s'adapter hein Jean-Pierre) qui se traduit notamment par une prise de son enfin correcte. Mais ça reste du Mocky, potentiellement déprimant et toujours oppressant, bien que traité originalement. Autant de traits qui ne changeront jamais avec ce cinéaste.